Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les exportations allemandes ont baissé contre toute attente de 0,3% en novembre, montrent les données officielles de Destatis publiées jeudi. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une croissance de 0,2%, sachant cependant que les chiffres d’octobre ont été révisés à la hausse, faisant apparaître désormais une croissance de 0,8% au lieu d’une contraction de 0,6% en première estimation.
Les prix à la production en zone euro ont affiché en novembre un repli de 0,9% sur un mois, après -2,9% en octobre, conforme aux attentes d’un nouveau recul des coûts de l’énergie, selon les données publiées jeudi par Eurostat. En rythme annuel, ils restent en progression de 27,1% (après 30,8% en octobre), même si c’est un peu moins que prévu (27,5%), et un plus bas depuis décembre 2021.
L’activité du secteur privé s’est à nouveau contractée en décembre en zone euro, mais à un rythme moins important que prévu grâce notamment à un relâchement des pressions sur les prix, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat publiés mercredi par S&P Global. L’indice PMI composite a augmenté à 49,3 en décembre, après 47,8 en novembre (48,8 en première estimation), même s’il reste inférieur au seuil de 50 qui sépare croissance et contraction. «Le recul de l’activité a toutefois marqué le pas pour un deuxième mois consécutif, tendance laissant espérer un ralentissement économique moins marqué qu’initialement anticipé», a commenté Chris Williamson, chef économiste de S&P Global Market Intelligence, sans espérer un retour prochain en territoire de croissance. L’indice PMI des services ressort à 49,8 en décembre, après 48,5 en novembre (49,1 en première estimation).
L’activité du secteur privé s’est à nouveau contractée en décembre en zone euro, mais à un rythme moins important que prévu grâce notamment à un relâchement des pressions sur les prix, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat publiés mercredi par S&P Global.
La hausse des prix a décéléré plus que prévu dans la première économie européenne en décembre, grâce notamment aux aides du gouvernement. Mais les économistes restent inquiets.
Le nombre de chômeurs a baissé en Espagne à 2,84 millions de personnes en décembre, au plus bas depuis 15 ans. Il a diminué de 43.727 personnes, soit 1,52%, par rapport à novembre, selon les données publiées mardi par le ministère du travail espagnol. En 2007, juste avant la crise bancaire et immobilière, le nombre de chômeurs s’élevait à 2,2 millions. Les plus fortes baisses ont été enregistrées dans le secteur des services (-37.080) et en Andalousie (-22.280). Le chômage des moins de 25 ans a reculé de 5,9%, à un plancher historique de 195.751 personnes. Une publication séparée du ministère de la Sécurité sociale a montré que l’Espagne avait détruit 8.347 emplois nets en décembre, à 20,31 millions d’emplois.
Le nombre de chômeurs a baissé en Espagne à 2,84 millions de personnes, soit un plus bas depuis 15 ans en décembre. Il a diminué de 43.727 personnes, soit 1,52%, par rapport à novembre, selon les données publiées mardi par le ministère du travail espagnol. En 2007, juste avant la crise bancaire et immobilière, le nombre de chômeurs s’élevait à 2,2 millions.
Ce pays des Balkans accède à la monnaie unique près de neuf ans après son entrée dans l’Union européenne, saluant ses performances économiques. Mais ce n’est pas sans défis.
Les prix à la production ont bondi de 1,2% en rythme mensuel en France en novembre, après une baisse de 0,2% en octobre, selon les données publiée vendredi par l’Insee. La principale pression à la hausse est venue d’une forte accélération des prix des produits des industries extractives, de l’énergie et de l’eau (+4,9% après -3,2% en octobre). En revanche, les prix des produits manufacturés ont baissé (-0,5%, après +1,4%). Sur une base annuelle, les prix à la production se sont un peu repliés, en hausse de 21,5% après avoir progressé de 24,7% en octobre.
La première ministre italienne Giorgia Meloni a critiqué jeudi le Mécanisme européen de stabilité (MES) et préféré laisser le Parlement débattre de la ratification de sa réforme. «La question que je voudrais poser avant (…) : peut-on rendre cet outil utile?», a-t-elle déclaré à la Rai, estimant que l’Italie n’aurait pas à y faire appel. Créé en 2012, ce fonds de sauvetage de la zone euro emprunte sur les marchés pour fournir des crédits à taux bonifié aux Etats de la zone euro en difficulté, qui doivent en contrepartie mettre en œuvre des réformes pour améliorer leur compétitivité et assainir leurs finances publiques. Il dispose d’une capacité de prêt jusqu’à 500 milliards d’euros. La réforme, qui a pu être ratifiée le 19 décembre en Allemagne après que la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a validé le plan budgétaire paneuropéen Next Generation EU à titre exceptionnel, fait l’objet d’une certaine méfiance en Italie car elle simplifie, au travers des nouvelles clauses d’action collective (CAC) avec «agrégation unique», le système de vote des créanciers obligataires en vue d’une résolution contraignante pour les pays affaiblis.
L’économie des Pays-Bas s’est contractée de 0,2% en rythme trimestriel à fin septembre, s’inversant par rapport à une croissance de 2,4% au cours du trimestre précédent, indique l’organisme statistique officiel CBS. Il s’agit de la première contraction depuis le deuxième trimestre 2020. Ont notamment diminué les investissements (-1,6%), avec la baisse des dépenses de logement et d’infrastructure, les dépenses publiques (-0,4 %). La consommation des ménages a augmenté de 0,5%, alors que la demande extérieure nette a également contribué négativement au PIB, les exportations ayant augmenté de 0,8%. Par industrie, les services financiers, du commerce, des transports et de l’hôtellerie ainsi que la construction ont reculé au troisième trimestre, tandis que les services aux entreprises se sont développés. En rythme annuel, l’économie a progressé de 3,1%, après une expansion de 5,1%.
L’indicateur GfK du sentiment des consommateurs allemands est passé de -40,1 en décembre à -37,8 en janvier 2023, le troisième mois consécutif d’amélioration du sentiment. Les mesures de soutien du gouvernement, destinées à limiter la transmission des prix de l'énergie, ont soutenu le moral des consommateurs. Les prévisions de revenus (-43,4 contre -54,3) et les conditions économiques (-10,3 contre -17,9) ont par ailleurs maintenu leur trajectoire ascendante. En outre, l’indice de la volonté d’achat a été moins négatif (-16,3 contre -18,6), même si les consommateurs ont continué à épargner en prévision de factures de chauffage plus élevées au printemps.
Paris et Berlin ont révélé, hier, une réponse à l’Inflation Reduction Act (IRA), le plan de soutien américain jugé anticoncurrentiel par l’Europe. Les entreprises du continent risqueraient de se voir refuser l’accès à certains marchés, et les deux pays proposent d’exempter l’Europe de ces interdictions. De même, les produits européens devraient pouvoir bénéficier des mécanismes de soutien public aux technologies vertes, limités aux produits américains. Enfin, une transparence plus forte sur le soutien public aux technologies vertes est exigée. A cette réponse à l’IRA s’ajoute un plaidoyer pour une industrie verte en Europe. Quelques axes de développement sont évoqués, notamment une révision du cadre en matière d’aides d’Etat, afin d’en accélérer le déploiement et de permettre un ciblage plus précis. Une meilleure articulation entre objectifs industriels et régulation européenne doit être trouvé, qui passera notamment par un approfondissement des marchés de capitaux. A l’échelle nationale, la France et l’Allemagne prendront également une série de mesures comme la sécurisation de l’approvisionnement en matières premières et en électricité, ou des critères qualitatifs qui s’ajouteront aux appels d’offres afin de protéger l’industrie européenne.
La hausse des prix a ralenti en novembre, à 10,1%, à un niveau légèrement plus élevé qu'initialement estimé. Le secteur privé continue à se contracter mais à un rythme plus faible qu'attendu.
La hausse des prix a ralenti en novembre, à 10,1%, à un niveau légèrement plus élevé qu'initialement estimé. Le secteur privé continue à se contracter mais à un rythme plus faible qu'attendu.