Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Après trois mois de stabilité à 5,5%, le taux de chômage a progressé à 5,6% en novembre en Allemagne, montrent les statistiques officielles publiées mercredi, même si le marché du travail reste relativement stable malgré les prix élevés de l’énergie et une inflation record. Le nombre de personnes sans emploi a augmenté de 17.000 en termes corrigés des variations saisonnières pour atteindre 2,538 millions, dépassant les attentes des analystes interrogés par Reuters. «Globalement, le marché du travail est stable», a déclaré Daniel Terzenbach, responsable des régions à l’Office fédéral du travail, malgré une aggravation de la crise énergétique et une inflation record. On note tout de même que le taux de chômage était évalué à 5% entre mars et mai, et a donc progressé depuis, à un plus haut depuis juillet 2021 désormais.
Après trois mois de stabilité à 5,5%, le taux de chômage a progressé à 5,6% en novembre en Allemagne, montrent les statistiques officielles publiées mercredi, même si le marché du travail reste relativement stable malgré les prix élevés de l’énergie et une inflation record.
Les prix à la consommation en Espagne calculés au normes européennes harmonisées (HICP) ont enregistré en novembre leur rythme de progression le plus faible depuis janvier, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique (INE). L’inflation HICP est ressortie en hausse de 6,6% sur un an en novembre, alors que les consensus attendaient plutôt 7,5%, après 7,3% en octobre, désormais bien au-dessous du record de juillet de 10,8%. L’indice CPI national ressort à 6,8% après 7,3% en octobre.
La croissance de l’économie allemande au troisième trimestre a été légèrement meilleure qu’estimé en première estimation, montre la publication du PIB détaillé vendredi par Destatis. L’indicateur a progressé de 0,4% par rapport aux trois mois précédents, et de 1,3% sur un an en données corrigées des variations saisonnières (CVS). Les économistes prévoyaient en moyenne une croissance de 0,3% en rythme trimestriel et de 1,2% en rythme annuel. Cela reste très inférieur à la croissance de 1,7% en rythme annuel après le deuxième trimestre. Le gouvernement allemand prévoit que l’économie croîtra de 1,4% en 2022, et se contractera de 0,4% en 2023, avec une récession au cours des six mois jusqu’à mars, selon Ministère de l’Economie.
La croissance de l’économie allemande au troisième trimestre a été légèrement meilleure qu’estimé en première estimation, montre la publication du PIB détaillé vendredi par Destatis. L’indicateur a progressé de 0,4% par rapport aux trois mois précédents, et de 1,3% sur un an en données corrigées des variations saisonnières (CVS). Les économistes prévoyaient en moyenne une croissance de 0,3% en rythme trimestriel et de 1,2% en rythme annuel. Cela reste très inférieur à la croissance de 1,7% en rythme annuel après le deuxième trimestre.
Les prix à la production dans l’industrie en Espagne ont augmenté de 26,1 % en octobre sur un an, en nette repli par rapport à la hausse de 35,6 % enregistrée en septembre, a annoncé vendredi l’Institut national de la statistique (INE). La hausse des prix d’octobre a été la plus lente depuis septembre 2021, lorsque l’augmentation était de 23,8 %. L’augmentation des prix à la production a culminé à un record absolu de 47% en mars cette année. Hors énergie, l’inflation annuelle des prix industriels s’est établie à 13,2% en octobre, contre 14% un mois plus tôt. Les prix industriels ont chuté de 1,4% en octobre par rapport à septembre, principalement en raison d’une baisse de 4,7% des prix de l'énergie. En octobre, la hausse des prix à la consommation a également reculé en octobre à 7,3% après un pic à 10% en juillet, le plafond appliqué sur les prix du gaz ayant permis de limiter la hausse des prix de l’électricité.
La contraction de l’activité du secteur privé s’est légèrement atténuée en novembre en zone euro, mais la demande a continué à baisser, montrent mercredi les premiers résultats de l’enquête mensuelle de S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI «flash» composite, qui regroupe le secteur de l’industrie manufacturière et celui des services, est remonté à 47,8 en novembre, après 47,3 en octobre, alors que les économistes l’attendaient en moyenne à 47,0. Il reste pour le cinquième mois d’affilée inférieur au seuil de 50 séparant contraction et expansion. L’indice PMI «flash» des services est resté stable à 48,6, un plus bas de 20 mois, et l’indice PMI manufacturier est remonté à 47,3, après 46,4. «Une nouvelle baisse de l’activité des entreprises en novembre accroît la probabilité de voir l’économie de la zone euro s’enfoncer dans la récession», a commenté Chris Williamson, chef économiste de S&P Global Market Intelligence.
L'incohérence des politiques monétaires et budgétaires dans l'Union européenne font peser un risque sur l'économie du continent. L’analyse de Didier Borowski, responsable global views d’Amundi Institute.
La contraction de l’activité du secteur privé s’est légèrement atténuée en novembre en zone euro, mais la demande a continué à baisser, montrent mercredi les premiers résultats de l’enquête mensuelle de S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI «flash» composite, qui regroupe le secteur de l’industrie manufacturière et celui des services, est remonté à 47,8 en novembre, après 47,3 en octobre, alors que les économistes l’attendaient en moyenne à 47,0. Il reste pour le cinquième mois d’affilée inférieur au seuil de 50 séparant contraction et expansion. L’indice PMI «flash» des services est resté stable à 48,6, un plus bas de 20 mois, et l’indice PMI manufacturier est remonté à 47,3, après 46,4. «Une nouvelle baisse de l’activité des entreprises en novembre accroît la probabilité de voir l’économie de la zone euro s’enfoncer dans la récession», a commenté Chris Williamson, chef économiste de S&P Global Market Intelligence.
Dans son rapport de transition annuel publié mardi, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a exhorté les gouvernements de la région à repenser les mesures de soutien aux entreprises, avertissant qu’elles menaient à l’apparition d’entreprises «zombies». Alors que l’endettement des entreprises a atteint un niveau record dans les 40 économies suivies par la Berd, les défaillances sont au plus bas. L’accès au crédit bon marché ont aidé des entreprises à survivre, un état de fait que la remontée des taux rend intenable. Tout retrait des garanties de crédit et des subventions publiques «devrait être ajusté pour garantir que seules les entreprises solvables et viables ayant des problèmes de liquidité temporaires reçoivent une aide financière», estime la Berd.
Dans son rapport de transition annuel, publié mardi et repris par Reuters, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a exhorté les gouvernements de la région à repenser les mesures de soutien aux entreprises, avertissant qu’elles menaient à l’apparition d’entreprises « zombies » ralentissant l’économie. Alors que l’endettement des entreprises a atteint un niveau record dans les 40 économies suivies par la Berd, les défaillances sont au plus bas. L’accès au crédit bon marché, facilité par les mesures gouvernementales, ont aidé des entreprises à survivre, un état de fait que la remontée des taux rend de plus en plus intenable. Tout retrait des garanties de crédit et des subventions gouvernementales devra être progressif pour éviter tout choc, et « devrait être ajusté pour garantir que seules les entreprises solvables et viables ayant des problèmes de liquidité temporaires reçoivent une aide financière », estime la Berd.
Les mesures, destinées à soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse de l'énergie, seront financées à 70% par une augmentation du déficit l’an prochain.
Les mesures, destinées à soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse de l'énergie, seront financées à 70% par une augmentation du déficit l’an prochain.
L’inflation a été légèrement plus faible en octobre qu’estimé initialement en zone euro, 10,6% au lieu de 10,7%, montrent les chiffres définitifs publiés jeudi par Eurostat. Cela reste un niveau record, après les 9,9% déjà constaté en septembre. Sur un mois, les prix ont augmenté de 1,5%, comme en première estimation. Eurostat précise que l’évolution des prix de l’énergie a encore contribué à la hausse globale de l’indice, à hauteur de 4,44 points de pourcentage sur un an, celle des prix de l’alimentation, des boissons et du tabac à hauteur de 2,74 points, et celle des prix des services de 1,82 point.
L’inflation a été légèrement plus faible en octobre qu’estimé initialement en zone euro, 10,6% au lieu de 10,7%, montrent les chiffres définitifs publiés jeudi par Eurostat. Cela reste un niveau record, après les 9,9% déjà constaté en septembre.
Si certains indicateurs vont dans le bon sens et ont permis le rebond des marchés actions, il faut rester prudent, prévient Vincent Chaigneau, directeur de la recherche de Generali Investments. Découvrez son analyse.
Les ventes au détail en zone euro ont augmenté conformément aux attentes en septembre de 0,4% sur un mois, et elles se sont contractées de 0,6% sur un an, alors que les données du mois d’août ont été révisées en forte hausse (stable au lieu de -0,3%), montrent les statistiques publiées mardi par Eurostat. La statistique annuelle marque un recul nettement moins prononcé que la contraction de 1,3% attendue par les économistes. La progression enregistrée en septembre par rapport à août a été principalement portée par les achats en ligne, qui ont augmenté de 2,6% après une chute de 4,1% le mois précédent, période de vacances estivales. A l’inverse, les ventes d’essence, qui avaient augmenté de 2,1% en août, ont diminué de 0,6% en septembre.