Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les ventes au détail en zone euro ont augmenté conformément aux attentes en septembre de 0,4% sur un mois, et se sont contractées de 0,6% sur un an, alors que les données du mois d’août ont été révisées en forte hausse (stable au lieu de -0,3%), montrent les statistiques publiées mardi par Eurostat.
L’activité économique en zone euro s’est contractée au rythme le plus rapide depuis fin 2020 en octobre, montrent les résultats définitifs des enquêtes S&P Global auprès des directeurs d’achat du secteur des services en Europe publiés vendredi. L’indice PMI composite a reculé à 47,3 en octobre, à un creux de 23 mois, après 48,1 en septembre (47,1 en première estimation). Le sous-indice des nouvelles commandes est tombé à 45,0 (46,3 en septembre). L’indice PMI des services ressort à 48,6 en octobre après 48,8 en septembre (48,2 en première estimation).
La présence de fonds bien notés en tête de classement sur un an alors que leurs performances sont dans le rouge, démontre que l'univers d'investissement de la zone euro est l'un des plus délicats. Pour autant, la résistance des meilleurs est excellente.
L’activité économique en zone euro s’est contractée au rythme le plus rapide depuis fin 2020 en octobre, montrent les résultats définitifs des enquêtes S&P Global auprès des directeurs d’achat du secteur des services en Europe publiés vendredi. «Après les données sur les PMI du troisième trimestre et celles officielles sur le PIB qui montrent un ralentissement, les derniers résultats pour le début du quatrième trimestre suggèrent que l’économie de la zone euro se dirige désormais vers une récession cet hiver», a déclaré Joe Hayes, économiste chez S&P Global Market Intelligence, évoquant la baisse de la demande des ménages et de la confiance des entreprises face à l’inflation toujours élevée.
Les résultats définitifs de l’enquête mensuelle de S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats a montré mercredi une baisse d’activité dans le secteur manufacturier de la zone euro plus marquée encore qu’estimé initialement en octobre, confirmant que le secteur est entré en récession. Ainsi, l’indice PMI manufacturier a reculé à 46,4, au plus bas depuis 29 mois, après 48,4 en septembre, et 46,6 en première estimation. Un sous-indice mesurant l’évolution de la production, qui entre dans le calcul du PMI composite attendu vendredi, a chuté à 43,8 après 46,3 en septembre. Le sous-indice des nouvelles commandes est tombé à 37,9 le mois dernier, après 41,3 en septembre en dépit d’un léger reflux des tensions inflationnistes. «Les nouvelles commandes ont baissé à un rythme que nous avions rarement observé en 25 ans de recueil de données - hors pandémie et plus haut de la crise financière de 2008», a souligné Joe Hayes, économiste senior de S&P Global Market Intelligence, estimant que les conditions resteront difficiles «une bonne partie de 2023».
Les résultats définitifs de l’enquête mensuelle de S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats a montré mercredi une baisse d’activité dans le secteur manufacturier de la zone euro plus marquée encore qu’estimé initialement en octobre, confirmant que le secteur est entré en récession.
Le PIB de l’Italie a augmenté de 0,5% au troisième trimestre, ralentissant par rapport à la croissance de 1,1% au deuxième trimestre selon les données publiées lundi par l’Istat, mais dépassant les attentes qui prévoyaient un décrochage. Le résultat a également dépassé les attentes de l’Office parlementaire italien du budget, qui anticipait une contraction de 0,2%, les autorités s’attendant à ce que la flambée des prix de l’énergie et l’incertitude politique au milieu des élections législatives anticipées frappent déjà les dépenses de consommation. En rythme annuel, l’économie italienne a encore progressé de 2,6%, l’acquis de croissance annuelle du PIB jusqu’au troisième trimestre restant à 3,9%.
CME Group a lancé lundi la négociation sur une nouvelle série de contrats à terme sur l’indice au jour le jour basés sur le taux à court terme en euros (€STR). Les contrats à terme €STR offrent un nouveau moyen intéressant pour se couvrir sur les taux du marché monétaire européen. La Bourse spécialisée dans les produits dérivés propose différents contrats alant des contrats à 3 mois sur l’€STR aux contrats à 3 mois sur le spread d’un simple taux ou sur des spreads «inter-commoditity» €STR vs Sofr (le taux au jour le jour américain). Ces contrats permettent une découverte granulaire des prix sur la courbe à terme, une négociation sur une base IBOR/OIS, ainsi que la gestion des écarts de base et de prix entre pays de la zone euro et les taux d’intérêt américains. Des banques d’investissement comme JPMorgan et Citi ont expliqué soutenir la démarche afin de gérer également leur risque su les taux des marchés monétaires et de mise en pension (repo). Les contrats sont disponibles pour la négociation sur CME Globex, et pour la soumission à la compensation via CME ClearPort – ils seront compensés par CME Clearing.
Le PIB de l’Italie a augmenté de 0,5% au troisième trimestre, ralentissant par rapport à la croissance de 1,1% au deuxième trimestre selon l’Istat, mais dépassant les attentes qui prévoyaient un décrochage. Le résultat a également dépassé les attentes de l’Office parlementaire italien du budget, qui anticipait une contraction de 0,2%, les autorités s’attendant à ce que la flambée des prix de l’énergie et l’incertitude politique au milieu des élections législatives anticipées frappent déjà les dépenses de consommation.
Les ventes au détail en Allemagne ont augmenté de 0,9% en septembre, après une baisse révisée de 1,4% en août, d’après les données publiées lundi par Destatis. Les prévisions du marché ciblaient une baisse de 0,3%.
L’indice mensuel du climat économique compilé par la Commission européenne, publié vendredi, est tombé à 92,5 points en octobre, contre 93,6 en septembre, soit son plus bas niveau depuis deux ans. La confiance a chuté dans l’industrie et les services, mais s’est légèrement redressée dans la construction, le commerce de détail et parmi les consommateurs. Les anticipations d’inflation et de prix de vente ont baissé pour les consommateurs et l’industrie, mais ont augmenté pour les services, les efforts déployés pour juguler l’inflation commençant à avoir un certain impact.
La hausse des prix à la consommation en Allemagne s’est encore accélérée en octobre, comme partout en Europe (à l’exception de l’Espagne). L’indice des prix calculé aux normes européennes IPCH a progressé de 1,1% par rapport à septembre et de 11,6% sur un an, selon la première estimation publiée vendredi par Destatis, l’institut fédéral de la statistique. Comme pour la France, ces chiffres sont nettement supérieurs aux attentes. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,5% d’un mois sur l’autre et de 10,9% en rythme annuel. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes allemandes ressort en hausse de 0,9% sur un mois et de 10,4% par rapport à octobre 2021.
L’indice mensuel du climat économique compilé par la Commission européenne, et publié vendredi, est tombé à 92,5 points en octobre, contre 93,6 en septembre, soit son plus bas niveau depuis deux ans. La confiance a chuté dans l’industrie et les services, mais s’est légèrement redressée dans la construction, le commerce de détail et parmi les consommateurs. Les anticipations d’inflation et de prix de vente ont baissé pour les consommateurs et l’industrie, mais ont augmenté pour les services : les efforts déployés pour juguler l’inflation commencent à avoir un certain impact.
L’indicateur de climat de consommation GfK a légèrement augmenté à -41,9 pour novembre en Allemagne, après -42,8 révisé pour octobre, conformément aux attentes du marché. Il s’agit de la première hausse du moral des consommateurs allemands après quatre mois consécutifs de dégradation record. A contrario, la confiance des consommateurs italiens a chuté de 4,7 points par rapport au mois précédent, pour s’établir à 90,1 en octobre, un plus bas depuis mai 2012 selon les données de l’Istat, et bien en-deçà des attentes (93,8) alors que l’augmentation des factures énergétiques et le resserrement des conditions financières continuent de peser.
L’indicateur de climat de consommation GfK a légèrement augmenté à -41,9 pour novembre en Allemagne, après -42,8 révisé pour octobre, conformément aux attentes du marché. Il s’agit de la première hausse du moral des consommateurs allemands après quatre mois consécutifs de dégradation record, même si l’indice indique toujours une humeur négative.