Toute l'actualité du secteur des utilities, ces entreprises qui fournissent des services aux collectivités tels l'eau (Veolia, Suez), le gaz (Engie) ou l'électricité (EDF).
Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’inflation en France a ralenti en décembre, les prix à la consommation ayant augmenté de 5,9% sur un an après 6,2% en novembre, a confirmé vendredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). «Cette baisse de l’inflation est due au ralentissement des prix de l'énergie (+15,1% après +18,4%) et, dans une moindre mesure, des services (+2,9% après +3%). Les prix de l’alimentation augmentent sur un an au même rythme qu’en novembre (+12,1%) et ceux des produits manufacturés accélèrent (+4,6% après +4,4%)» , a indiqué l’Insee dans un communiqué. L’inflation sous-jacente est en revanche restée stable en décembre, à 5,3% sur un an, comme en novembre.
Selon les données d’Eurostat, la production industrielle de la zone euro a progressé de 1% sur un mois en novembre, après une baisse de 1,9% en octobre. Le marché anticipait une hausse de 0,5%. Il s’agit de la meilleure performance du secteur industriel en trois mois, porté par les biens d’équipements (+1%), les biens intermédiaires (+0,8%) et les biens durables (+0,4%). Parmi les principales économies européennes, la production industrielle a augmenté en Allemagne (0,6%) et en France (2,1%), mais a diminué en Italie (-0,3%) et en Espagne (-0,7%). En glissement annuel, la production industrielle de la zone euro a augmenté de 2%.
Les économistes jugent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne. La médiane des anticipations d’inflation à 12 mois est ainsi passée de 5,4% à 5% fin novembre, et celle des anticipations à trois ans de 3% à 2,9%, ce qui reste au-dessus de la cible de 2% de la banque centrale. La moyenne des anticipations pour l’année à venir ressort encore à 7,3%, bien au-dessus du chiffre médian. L’institution de Francfort voit, elle, un ralentissement de la croissance des prix à 3,6% au dernier trimestre 2023, un peu au-dessus du consensus des économistes (+3,5%).
L’inflation CPI annuelle a diminué pour le troisième mois consécutif à 7,2% en décembre en Grèce, après 8,5% en novembre, 9,1% en octobre et 12% en septembre, selon les données publiées jeudi par l’Autorité locale des statistiques (HSA). Les prix ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent pour le logement (2,5% après 4,8% en novembre), les vêtements (5,4% après 10,9%), les transports (9% après 14,5%), l’alcool et le tabac (2,5% après 2,8%), les hôtels-restaurants (7,6% après 8%). Ils ont même baissé de 2,1% dans la communication et les services téléphoniques. En revanche, l’inflation s’est accélérée dans l’alimentation (15,5% après 15%), les équipements ménagers (11,3% après 11%) et les loisirs (3,2% après 2,7%).
Les économistes savent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne.
L’inflation CPI annuelle a diminué pour le troisième mois consécutif à 7,2% en décembre en Grèce, après 8,5% en novembre, 9,1% en octobre et 12% en septembre, selon les données publiées jeudi par l’Autorité local des statistiques (HSA). Les prix ont augmenté à un rythme beaucoup plus lent pour le logement (2,5% après 4,8%), les vêtements (5,4% après 10,9%), les transports (9% après 14,5%), l’alcool et le tabac (2,5% après 2,8%), les hôtels-restaurants (7,6% après 8%). Les prix ont même baissé de 2,1% dans la communication et les services téléphoniques.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 6,5% en novembre en zone euro, inchangé par rapport au niveau historiquement bas du mois précédent. Il y a un an, ce taux atteignait 7,1%. Le nombre de chômeurs a diminué de 2.000 par rapport à octobre, à 10,849 millions de personnes. En revanche, le taux de chômage des moins de 25 ans a légèrement augmenté à 15,1% en novembre, contre 15% le mois précédent. Parmi les principales économies de la zone euro, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés en Espagne (12,4%), en Italie (7,8%) et en France (7%), tandis que les taux les plus faibles ont été observés aux Pays-Bas (3,6%) et en Allemagne (3%).
La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en novembre 2022, contre une baisse de 0,4% en octobre. Le marché anticipait une croissance de 0,1%. La production a augmenté pour les biens intermédiaires (1,2%) et les biens d'équipement (0,7%) mais a diminué pour les biens de consommation (-1,5%). Dans le même temps, la production énergétique a augmenté de 3% tandis que celle de la construction a diminué de 2,2%. La production des secteurs à forte intensité énergétique a augmenté de 0,2%. Sur un an, la production industrielle a reculé de 0,4%.
La production industrielle en Allemagne a augmenté de 0,2% en glissement mensuel en novembre 2022, contre une baisse de 0,4% en octobre. Le marché anticipait une croissance de 0,1%. La production a augmenté pour les biens intermédiaires (1,2%) et les biens d'équipement (0,7%) mais a diminué pour les biens de consommation (-1,5%). Dans le même temps, la production de l'énergie a augmenté de 3% tandis que celle de la construction a diminué de 2,2%. De même, la production des branches industrielles à forte intensité énergétique a augmenté de 0,2%. Sur un an, la production a reculé de 0,4%.
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 6,5% en novembre en zone euro, inchangé par rapport au niveau historiquement bas du mois précédent. Il y a un an, le taux de chômage atteignait 7,1%. Le nombre de chômeurs a diminué de 2.000 par rapport à octobre, à 10,849 millions de personnes. En revanche, le taux de chômage des moins de 25 ans a légèrement augmenté pour atteindre 15,1% en novembre, contre 15% le mois précédent. Parmi les principales économies de la zone euro, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés en Espagne (12,4%), en Italie (7,8%) et en France (7%), tandis que les taux les plus faibles ont été observés aux Pays-Bas (3,6%) et en Allemagne (3%).
Les ventes au détail en Allemagne ont progressé légèrement plus que prévu en novembre sur un mois, en hausse de 1,1% (+5,9% en rythme annuel), selon les données publiées vendredi par Destatis. Le consensus Reuters prévoyait une croissance de 1% en rythme mensuel. Elles ont rebondi après une contraction mensuelle de 2,8% en octobre, alors que la consommation tire parti d’un marché du travail qui résiste et au soutien des aides de l’Etat pour faire face à la flambée des prix.
Avec leurs programmes gigantesques d’émissions pour 2023, les souverains n’ont pas de temps à perdre. Mais gare à l’indigestion face à ce déluge, d’autant que la BCE va se retirer du marché.
La consommation résiste aussi en Allemagne. Les ventes au détail y ont progressé légèrement plus que prévu en novembre sur un mois, en hausse de 1,1% (+5,9% en rythme annuel), selon les données publiées vendredi par Destatis. Le consensus Reuters prévoyait une croissance de 1% en rythme mensuel. Les ventes au détail ont rebondi après une contraction mensuelle de 2,8% en octobre alors que la consommation fait preuve de résilience grâce à un marché du travail qui résiste et au soutien des aides de l’Etat pour faire face à la flambée des prix.
Les exportations allemandes ont baissé contre toute attente de 0,3% en novembre, montrent les données officielles de Destatis publiées jeudi. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une croissance de 0,2%, sachant que les chiffres d’octobre ont été révisés à la hausse, faisant apparaître désormais une croissance de 0,8% au lieu d’une contraction de 0,6% en première estimation. Les livraisons vers les Etats-Unis, principal partenaire de l’Allemagne, ont diminué de 1,5% en rythme mensuel, et celles vers les Etats membres de l’Union européenne de 0,4%. Les importations ont aussi fléchi de 3,3% en novembre, contre un consensus anticipant une baisse de 0,5%.
Les prix à la production en zone euro ont affiché en novembre un repli de 0,9% sur un mois, après -2,9% en octobre, conforme aux attentes d’un nouveau recul des coûts de l’énergie, selon les données publiées jeudi par Eurostat. En rythme annuel, ils restent en progression de 27,1% (après +30,8% en octobre), même si c’est un peu moins que prévu (+27,5%), et un plus bas depuis décembre 2021. En excluant l’énergie, les prix à la production ont augmenté en novembre de 0,1% en rythme mensuel et de 13,1% en rythme annuel. Les prix de l’énergie en zone euro ont baissé de 2,2% en novembre, après un repli de 7,4% le mois précédent, mais ils restent encore en hausse de 55,7% en novembre sur un an (après +64,9 en octobre).