La filiale française du géant américain de la distribution de jouets Toys «R» Us va demander à être placée en redressement judiciaire à la suite de la liquidation de sa maison-mère aux Etats-Unis mi-mars, a appris vendredi l’AFP de source proche du dossier, confirmant une information du Monde. Selon Le Monde, l’un des repreneurs possibles des magasins français de l’enseigne serait Pierre Mestre, l’actionnaire majoritaire du groupe Orchestra, propriétaire de l’enseigne Prémaman.
La coalition formée par le Mouvement 5 étoiles et la Ligue d’extrême droite devrait repousser une réforme prévue des banques coopératives du pays, via un décret qui sera approuvé la semaine prochaine, rapportait hier Reuters de deux sources proches. La Ligue souhaitait un moratoire pour cette réforme qui oblige des centaines de petites banques mutualistes à fusionner. Le ministre de l’Economie, Giovanni Tria, s’est opposé mardi à la suspension du processus, mais il a ajouté qu’il serait possible de donner plus de temps à ces banques pour signer les accords avec les holdings qui chapeauteront les nouveaux groupes. La réforme prévoit de leur donner 90 jours pour signer ces accords.
Le gouvernement allemand s’oppose à un démantèlement de Thyssenkrupp, dont les deux principaux dirigeants ont démissionné face aux pressions d’investisseurs activistes exigeant une restructuration en profondeur du conglomérat industriel. «Nous suivons intensivement la situation chez Thyssenkrupp et avec une inquiétude croissante», a déclaré hier le ministre du Travail, Hubertus Heil. «Toutes les parties concernées devraient travailler ensemble pour renforcer Thyssenkrupp en tant qu’entreprise importante dans le milieu économique en Allemagne et ainsi préserver l’emploi», a-t-il ajouté. En l’espace d’un peu plus d’une semaine, le président du directoire puis celui du conseil de surveillance viennent de démissionner. Le cours du Bourse de Thyssenkrupp a grimpé en réaction à ce double départ, qui renforce aux yeux des investisseurs la probabilité d’une scission du conglomérat.
Peugeot Scooters, qui emploie 373 personnes à Mandeure, dans le Doubs, a annoncé 90 suppressions d’emplois hier lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, indique Reuters de source syndicale. L’entreprise, détenue à 51% par l’Indien Mahindra et à 49% par le constructeur automobile PSA, a justifié cette mesure par des marchés en baisse. La marque espère atteindre une production de 7.000 véhicules cette année.
Le groupe a conclu un accord avec une partie de ses prêteurs lui permettant de geler le paiement de ses coupons obligataires, le temps de trouver une solution d'ici à septembre.
Peugeot Scooters, qui emploie 373 personnes à Mandeure, dans le Doubs, a annoncé 90 suppressions d’emplois jeudi à l’occasion d’un comité d’entreprise extraordinaire, indique Reuters de source syndicale. L’entreprise, détenue à 51% par l’Indien Mahindra et à 49% par le constructeur automobile PSA, a justifié cette mesure par des marchés en baisse. La marque espère atteindre une production de 7.000 véhicules cette année.
Generali met la touche finale à saréorganisation en Allemagne. L’assureur italien a annoncé jeudi lacession de 89,9% du capital de safilialeallemande d’assurance vie Generali Leben à son concurrent Viridium, propriété de la société de capital-investissement Cinven et du réassureur Hannover Re.
General Electric n’a pas perdu de temps. Au lendemain de l’annonce de la vente de sa production d’électricité décentralisée au fonds Advent, le conglomérat industriel américain vient de dévoiler une refonte majeure de son portefeuille d’activités. Il compte scinder sa division santé et se désengager totalement du capital de sa filiale de services pétroliers Baker Hughes, afin de se recentrer sur l’aéronautique, l'électricité et les énergies renouvelables. Grâce à ce recentrage, le groupe entend réduire sa dette nette industrielle de quelque 25 milliards de dollars -21,4 milliards d’euros) d’ici à 2020.
SoLocal a annoncé avoir conclu des accords avec quatre syndicats majoritaires dans l’entreprise (CFDT, CFE-CGC, Autonome et FO) au sujet de son plan de restructuration annoncé en février, qui prévoit 1.000 suppressions de postes. Ces accords visent à «favoriser le départ en congé de mobilité des salariés» concernés afin de limiter les départs contraints, a indiqué le groupe dans un communiqué, en saluant «une étape majeure dans la mise en œuvre (du) projet de transformation SoLocal 2020». L’ancien groupe Pages Jaunes, qui émerge de plusieurs années de difficultés financières, conservera 3.600 salariés à l’issue de cette réorganisation qui doit lui permettre de se concentrer sur les services numériques aux entreprises.
SoLocal a annoncé avoir conclu des accords avec quatre syndicats majoritaires dans l’entreprise (CFDT, CFE-CGC, Autonome et FO) au sujet de son plan de restructuration annoncé en février, qui prévoit 1.000 suppressions de postes. Ces accords visent à « favoriser le départ en congé de mobilité des salariés » concernés afin de limiter les départs contraints, a indiqué le groupe dans un communiqué, en saluant « une étape majeure dans la mise en œuvre (du) projet de transformation SoLocal 2020 ».
Le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) a été saisi par 28 nouvelles entreprises en 2017, soit 3 de plus qu’en 2016. Ces 28 entreprises représentent 64.470 emplois en France. « Si le nombre de dossiers est globalement stable par rapport aux années précédentes, leur ampleur est en progression », indique le Ciri dans son rapport annuel. La taille moyenne des entreprises qui saisissent le Ciri a été en 2017 de 2.300 salariés, alors que la taille moyenne oscillait entre 1.200 et 1.900 salariés par dossier. « 2017 représente donc une année marquée par la transformation d’entreprises de taille importante, dans un contexte global de décrue en France du nombre de faillites (-5,8%, NDLR) », constate le Ciri.
Alors que KKR était déjà cité parmi les prétendants aux tours de télécommunication d’Altice NV, il aurait été choisi par l’opérateur télécoms, avance Reuters, de trois sources proches. La transaction, qui n’est pas encore totalement bouclée, prévoirait que le fonds d’investissement américain prenne une participation minoritaire dans l’activité. L’opération doit permettre à Altice (propriétaire de SFR en France) de réduire son endettement et de contribuer à réorganiser ses activités en Europe. KKR aurait remporté la victoire face à Blackstone et à un consortium d’assureurs formé d’Allianz et d’Axa. Dans leur ensemble, les tours télécom d’Altice sont valorisées entre 3 et 4 milliards d’euros selon les estimations.
La filiale suisse de GE Power va supprimer 1.200 emplois, soit 200 de moins qu’initialement prévu, a indiqué aujourd’hui General Electric. Cette entité, reprise fin 2015 dans le cadre du rachat des activités d'énergie du français Alstom, produit notamment des turbines à gaz et à vapeur. En décembre dernier, GE avait annoncé jusqu'à 4.500 suppressions de postes en Europe, dont 1.400 en Suisse où le conglomérat emploie quelque 4.200 personnes. Seront concernés 920 emplois à Baden, 230 à Birr et 50 à Oberentfelden, a annoncé séparément le syndicat Unia.
Le Conseil de résolution unique (SRB), qui avait décidé en juin 2017 la mise en résolution de Banco Popular et son adossement à Santander, a reçu du cabinet Deloitte un nouveau rapport d'évaluation. Celui-ci doit permettre à l’institution de vérifier que la procédure a bien respecté le principe du «no creditor worse-off», c’est à dire d'établir que les actionnaires et créanciers de la banque n’auraient pas reçu de meilleur traitement dans le cadre d’une procédure de liquidation classique. Le SRB publiera après la mi-juillet une version expurgée du rapport Deloitte, ainsi que sa décision préliminaire sur une éventuelle compensation à verser aux investisseurs mis à contribution.
Le Conseil de résolution unique (SRB), qui avait décidé en juin 2017 la mise en résolution de Banco Popular et son adossement à Santander, a reçu du cabinet Deloitte un nouveau rapport d'évaluation. Celui-ci doit permettre à l’institution de vérifier que la procédure a bien respecté le principe du «no creditor worse-off», c’est à dire d'établir que les actionnaires et créanciers de la banque espagnole n’auraient pas reçu de meilleur traitement dans le cadre d’une procédure de liquidation classique.