Ford Motor a annoncé hier une accélération de ses réductions de coûts et de l’amélioration de ses marges. Il prévoit désormais de réduire ses coûts de 25,5 milliards de dollars d’ici à 2022, contre 14 milliards de dollars annoncés lors d’une présentation aux investisseurs à l’automne dernier. Ford prévoit également de dégager une marge avant impôt de 8% à l’échelle mondiale et de 10% en Amérique du Nord dès 2020 et non plus 2022 comme annoncé précédemment.
Le groupe Bourbon s’est dit vendredi confiant de pouvoir signer avec ses crédit-bailleurs et ses créanciers un accord lui permettant de différer l’ensemble de ses paiements (waiver). L’assemblée générale, indique le groupe, l’a autorisé ce vendredi à différer d’un an le versement d’intérêts au titre des TSSDI (titres super subordonnés à durée indéterminée) d’un montant d’environ 3,9 millions d’euros.
Une erreur de communication lors des résultats 2017 a fait perdre aux obligations un quart de leur valeur en un mois et semé le doute sur la solidité du LBO.
Le portefeuille contenant la majeure partie des actifs immobiliers de Steinhoff vaut deux fois moins que ne le pensait le distributeur lui-même, selon une estimation réalisée par CBRE, a annoncé hier le groupe sud-africain, qui possède entre autres l’enseigne Conforama en France. Steinhoff a déclaré que le spécialiste de l’immobilier évaluait ce portefeuille, baptisé Hemisphere, à 1,1 milliard d’euros alors que lui-même l’estimait jusqu'à présent à 2,2 milliards d’euros.
Solvay a annoncé aujourd’hui son intention de supprimer 600 postes, dont 160 en France, et de concentrer ses activités de recherche à Lyon et à Bruxelles, au détriment d’Aubervilliers et de Paris, dans le cadre d’une «simplification» de son organisation. Les suppressions de postes interviendront essentiellement dans les fonctions support, ajoute le groupe chimique, qui emploie actuellement 24.500 personnes dans 61 pays. Outre la France, ce sont le Portugal (90 postes) et le Brésil (80 postes) qui sont les plus touchés par les suppressions d’emplois.
Le groupe volailler français LDC a officiellement déposé une offre de reprise du groupe Doux, en difficulté financière depuis plusieurs mois, a appris Reuters auprès du groupe qui n’a pas souhaité donner de précisions. Des discussions étaient menées depuis quelque temps sous l'égide du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) avec LDC, un des leaders français de la volaille, tandis que le groupe ukrainien MHP s’est également mis sur les rangs depuis plusieurs semaines pour une reprise partielle du groupe Doux.
La direction du volailler Doux, qui emploie 1.200 personnes, a annoncé vendredi aux délégués syndicaux qu’elle allait demander prochainement le placement du groupe en liquidation judiciaire, a appris Reuters auprès des syndicats. Le tribunal de Commerce de Rennes étudiera cette demande le 3 avril et rendra sa décision le lendemain dans le cadre d’une procédure accélérée. Les discussions se poursuivent avec le géant de la volaille ukrainien MHP pour une reprise partielle du groupe. La date limite de dépôt d’une offre est fixée au 28 mars.
La direction du volailler Doux, qui emploie 1.200 personnes, a annoncé aujourd’hui aux délégués syndicaux qu’elle allait demander prochainement le placement du groupe en liquidation judiciaire, a appris Reuters auprès des syndicats. Le tribunal de Commerce de Rennes étudiera cette demande le 3 avril et rendra sa décision le lendemain dans le cadre d’une procédure accélérée, ont précisé les syndicats. Les discussions se poursuivent avec le géant de la volaille ukrainien MHP pour une reprise partielle du groupe avec une date limite pour le dépôt d’une offre fixée au 28 mars prochain.
Le groupe de services parapétroliers a brisé ses covenants fin 2017 et a engagé des discussions avec ses créanciers en vue de restructurer ses 1,36 milliard d'euros de dette.
Bourbon a annoncé ce matin, lors de la publication de ses comptes annuels 2017, avoir cassé les covenants attachés à sa dette. Cette rupture l’a contraint à refléter l’exigibilité de sa dette en la reclassant en passif courant, pour un montant de 1,121 milliard d’euros fin 2017, bien que ses prêteurs n’en aient pas exigé le remboursement. Le groupe de services parapétroliers a «demandé à ses prêteurs qu’ils sursoient formellement, pour la durée des discussions attendues, à l’exercice de leurs droits au titre des contrats de crédit et notamment à leur remboursement». Il a engagé «de nouvelles discussions avec ses prêteurs, tant en France qu'à l'étranger, afin de mettre en adéquation le service de sa dette avec une reprise attendue mais progressive du marché et donc de ses performances». Bourbon se dit confiant dans sa capacité à obtenir des reports, potentiellement avant l'été prochain.
Les dirigeants de Ford Europe ont confirmé vendredi devant le comité de suivi de l’usine de Blanquefort en Gironde leur volonté de se désengager dans le courant 2019 de cette unité de production de transmissions qui compte 910 emplois. La solution avancée par Ford de passer par un repreneur est cependant unanimement rejetée par les élus et les salariés. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait dit vendredi dernier attendre du constructeur américain «qu’il maintienne son engagement industriel sur le site», en rappelant que l’Etat et la région lui avaient «apporté des aides financières importantes».
Le conseil exécutif de Deutsche Bank envisagerait de supprimer jusqu’à 6.000 postes dans sa banque de détail d’ici la fin 2022, indiquait hier l’agence Bloomberg citant deux sources au fait du dossier, confirmant une information révélée par l’hebdomadaire allemand Welt am Sonntag. C’est la première fois qu’une estimation des suppressions de postes attendues dans cette unité est évoquée. La banque souhaiterait atteindre plus de 1.000 départs par an, via des départs volontaires et des départs à la retraite non remplacés.
La Société Générale a annoncé hier la signature avec trois syndicats, majoritaires au sein du groupe bancaire, d’un accord sur la restructuration de son réseau d’agences en France, un dispositif qui exclut tout licenciement économique et introduit la rupture conventionnelle collective. Cet accord d’accompagnement social «va permettre la montée en expertise des collaborateurs par une refonte des métiers, une redéfinition des compétences et des parcours d'évolution professionnelle», souligne la banque dans un communiqué. La Société Générale ajoute qu’elle poursuit parallèlement son plan de développement «avec plus de 2.000 embauches par an en France, dont 400 jeunes».