Si le flux de dossiers d'entreprises en restructuration s’étoffe, l’offre de fonds spécialisés sur cette thématique reste limitée. En cause, la difficulté à lever des capitaux, la forte sélectivité des gérants et l’inadéquation entre les actifs à reprendre et les cibles recherchées.
Jamais utilisée dans un grand dossier depuis son entrée en vigueur il y a deux ans, l’application forcée interclasse va être mise en pratique pour la première fois.
L’équipementier suédois Autoliv compte réduire de 11% ses effectifs, tandis que l’électrification de plusieurs constructeurs européens rencontre des accrocs.
Le cabinet d’expertise Ricol & Lasteyrie, sollicité par Concert’O et des créanciers dissidents, récuse les évaluations du rapport d’évaluation financière sur lequel est fondé le plan très dilutif pour les actionnaires et les détenteurs de dette non sécurisée.
Une assemblée générale est convoquée le 16 juin ainsi qu'une série de consultations des créanciers. Actionnaires et créanciers devront se prononcer sur le plan de sauvegarde accélérée.
Parallèlement à cette procédure, qui peut durer jusqu’à cinq mois, le distributeur étend ses partenariats industriels et d’achats avec le groupement Les Mousquetaires. A la clé, un protocole en vue de racheter des points de vente issus du périmètre Casino France.
Le comité chargé de se prononcer sur l’effacement des instruments «additional tier one» (AT1) de la banque a confirmé l’idée qu’ils sont trop subordonnés pour bénéficier des protections de crédit (CDS) standard.
L’heure de la clarification financière approche pour le distributeur. L’ouverture d’une phase de conciliation avec les créanciers est imminente. Les offres concurrentes de Daniel Kretinsky et Teract cherchent un terrain d’entente.
Le représentant de Fimalac démissionne de son mandat alors que le distributeur s'est laissé jusqu'au 23 mai pour consulter ses créanciers avant l'éventuelle ouverture d'une conciliation
Le poids des actionnaires au capital du gérant de maisons de retraite pourrait tomber sous 0,05% et la valeur de l'action chuterait à moins de 0,02 euro en cas de restructuration imposée.