Nos articles d’actualité et d’analyse sur les sujets de rémunérations, qu’il s’agisse des salaires dans les secteurs bancaire et assurantiel ou des rémunérations des dirigeants de grandes entreprises.
BP a annoncé hier avoir réduit de 40% la rémunération de son directeur général Bob Dudley en 2016, à 11,6 millions de dollars (10,9 millions d’euros). Il y a un an, quelque 60% des actionnaires de BP s'étaient opposés à la hausse de 20% de la rémunération de Dudley au titre de 2015, année marquée par une perte record de la compagnie pétrolière britannique. La nouvelle politique de rémunération de BP, valable pour trois ans, sera soumise à un vote contraignant lors de l’assemblée générale du 17 mai à Londres. Le vote de l’an dernier n'était que consultatif.
BP a annoncé jeudi avoir réduit de 40% la rémunération de son directeur général Bob Dudley en 2016, à 11,6 millions de dollars (10,9 millions d’euros), devenant ainsi le dernier grand groupe britannique en date à limiter la paie de ses dirigeants sous la pression d’actionnaires mécontents. Il y a un an, quelque 60% des actionnaires de BP s'étaient opposés à la hausse de 20% de la rémunération de Dudley au titre de 2015, année marquée par une perte record de la compagnie pétrolière britannique sur fond de chute des cours du brut.
La hausse des rémunérations variables destinée à retenir les talents passe difficilement auprès des actionnaires, après deux années de pertes et 33% de recul en Bourse.
Plusieurs cadres dirigeants ont quitté la banque allemande et d’autres prévoient de le faire, rapportait hier Bloomberg de sources proches, ajoutant que le manque de clarté sur sa politique de rémunération l’empêche de retenir les talents.. La banque avait annoncé des réductions de bonus drastiques en janvier. Au moins trois managers – Kevin Burke, Neil Hosie et Patrick Kelly – ont quitté sa division asiatique de trading, et l’ancien directeur du M&A en Allemagne Holger Knittel vient d’être débauché pour le même poste chez Citigroup.
Le cabinet Glass Lewis a recommandé aujourd’hui aux actionnaires de Credit Suisse de rejeter la proposition de la banque consistant à payer 26 millions de francs suisses (24,3 millions d’euros) de bonus à court terme à son comité exécutif. Le montant est « complètement inapproprié vu les pertes subies par les actionnaires au cours des deux dernières années fiscales », déclare le cabinet en prévision de l’assemblée générale des actionnaires le 28 avril. Il juge également « excessive » la proposition de rémunération des membres du conseil d’administration.
Plusieurs cadres dirigeants ont quitté la banque allemande et d’autres prévoient de le faire, a rapporté Bloomberg aujourd’hui. La banque avait annoncé des réductions de bonus drastiques en janvier. Au moins trois managers – Kevin Burke, Neil Hosie et Patrick Kelly – ont quitté sa division asiatique de trading, et l’ancien directeur du M&A en Allemagne Holger Knittel vient d’être débauché pour le même poste chez Citigroup.
La rémunération des intermédiaires est visée par la directive sur l'assurance, Un lobby fait valoir l'éventuelle exclusion d’une partie de la clientèle
Pour la première fois depuis 2013, Credit Suisse a relevé son enveloppe de bonus en versant 3,09 milliards de francs (2,9 milliards d’euros) de primes variables au titre de 2016, soit 6 % de plus qu’un an plus tôt, révèle son rapport annuel publié vendredi. La banque a pourtant enregistré une deuxième année consécutive dans le rouge, avec une perte nette de 2,71 milliards de francs. Elle a fait le choix d’augmenter les rémunérations variables pour retenir des «salariés clé», Son directeur général,Tidjane Thiam, a vu sa rémunération totale bondir à 11,9 millions de francs pour sa première année complète à ce poste. En 2015, il avait perçu 4,57 millions après avoir rejoint la banque le 22 juin.
Pour la première fois depuis 2013, Credit Suisse a relevé son enveloppe de bonus en versant 3,09 milliards de francs (2,9 milliards d’euros) de primes variables au titre de 2016, soit 6 % de plus qu’un an plus tôt, révèle son rapport annuel publié ce matin. La banque helvétique a pourtant enregistré une deuxième année consécutive dans le rouge, avec une perte nette de 2,71 milliards de francs. Le montant initial de 2,44 milliards de francs a été relevé de 272 millions après l’annonce ce matin de la conclusion d’un accord de principe pour résoudre un litige de titres adossés à des prêts hypothécaires résidentiels (RMBS) aux Etats-Unis.
Les dirigeants des 100 premières entreprises cotées en Grande-Bretagne gagnent en moyenne 386 fois plus qu’un employé au salaire minimum, indique une étude d’Equality Trust, organisation non gouvernementale. Selon celle-ci, ils perçoivent en moyenne 5,3 millions de livres (6,1 millions d’euros). C’est 190 fois plus que le salaire moyen en Grande-Bretagne. La rémunération moyenne du directeur général d’une entreprise de l’indice FTSE 100 est ainsi 165 fois plus élevée que celle d’une infirmière et 140 fois plus importante que celle d’un enseignant. Les résultats d’une consultation publique visant à encourager les entreprises à avoir de meilleures pratiques doivent être publiés dans les prochaines semaines.
Les dirigeants des 100 premières entreprises cotées en Grande-Bretagne gagnent en moyenne 386 fois plus qu’un employé au salaire minimum, indique une étude d’Equality Trust, une organisation non gouvernementale. Selon celle-ci, les dirigeants des entreprises de l’indice FTSE 100 perçoivent en moyenne 5,3 millions de livres (6,1 millions d’euros). C’est 190 fois plus que le salaire moyen en Grande-Bretagne. La rémunération moyenne du directeur général d’une entreprise du FTSE 100 est ainsi 165 fois plus élevée que celle d’une infirmière et 140 fois plus importante que celle d’un enseignant.
Le fameux décret d’application de la loi Sapin 2 sur la rémunération des dirigeants a enfin été publié au Journal officiel ce matin. Il était temps: toutes les sociétés cotées sur Euronext ayant clôturé leurs comptes depuis le 9 décembre 2016 doivent appliquer ce nouveau texte lors de leur prochaine assemblée générale. La loi Sapin 2 instaure un vote ex-ante contraignant sur la politique de rémunération et un vote ex-post sur le montant des rémunérations touchées en application de la politique votée l’année précédente.
Wells Fargo a accordé à son nouveau directeur général Tim Sloan une augmentation de 17% en 2016, mais sa rémunération reste inférieure à celle de son prédécesseur, qui avait quitté son poste l’an dernier après le scandale des ouvertures de comptes non-autorisées. Promu directeur général de la banque américaine en octobre dernier, Tim Sloan a reçu 12,83 millions de dollars (12 millions d’euros) en salaire et actions en 2016, contre 11 millions en 2015 lorsqu’il était chief operating officer du groupe, selon un document réglementaire publié mercredi. Pour tirer les leçons du scandale qui l’a affaiblie, Wells Fargo avait indiqué plus tôt ce mois-ci qu’elle retiendrait des bonus en cash et récupérerait des primes accordées par le passé à huit dirigeants, dont Tim Sloan et son prédécesseur John Stumpf.
Wells Fargo accordé à son nouveau directeur général une augmentation de 17% en 2016, mais sa rémunération reste inférieure à celle de son prédécesseur, qui avait quitté son poste l’an dernier après le scandale des ouvertures de comptes non-autorisées. Tim Sloan, promu directeur général de la banque américaine en octobre dernier, a reçu 12,83 millions de dollars (12 millions d’euros) en salaire et actions en 2016, contre 11 millions en 2015 lorsqu’il était chief operating officer du groupe, selon un document réglementaire publié hier.
Dans le sillage d’une année marquée par une division par deux de son résultat net, la banque suisse a réduit l’enveloppe de 17% à 2,9 milliards de francs suisses.
UBS a révisé à la baisse son résultat annuel 2016 et dévoilé une réduction de 17% du pool de bonus versé au titre de son dernier exercice. Initialement annoncé à 3,3 milliards de francs suisses (3,07 milliards d’euros), le bénéfice net de la banque en 2016 a finalement atteint 3,2 milliards, après 6,2 milliards en 2015. « Les provisions pour litiges et autres sujets réglementaires ont augmenté pour refléter un accord de principe pour solder un contentieux sur des titres hypothécaires RMBS avec la National Credit Union Association américaine », a expliqué UBS.
Dans un «référé» publié mardi, la Cour des comptes s’en prend à la dérive des dépenses constatées à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Celles-ci ont augmenté de 23% entre 2007 et 2015, tirés par la hausse de la masse salariale (+35%), passée de 459 à 620 millions d’euros sur la période. Le rapport pointe du doigt « un cumul des avantages de la fonction publique et du secteur privé », « un niveau de rémunération des fonctionnaires très supérieur » à celui des administrations publiques, et surtout le versement irrégulier d’indemnités de départ en retraite aux fonctionnaires du groupe, qui n’y ont légalement pas droit.
La rémunération des membres du comité exécutif d’Air France a augmenté de 17,6% en 2016, et non de 41% ou 67% comme indiqué initialement à la suite d’une «mauvaise imputation comptable», a rectifié vendredi la compagnie. Après un débat houleux en comité central d’entreprise jeudi sur le sujet, la compagnie informe dans un communiqué avoir fait «vérifier en détail» la rémunération brute du comité, composé d’une quinzaine de membres. « Cet examen a permis de déceler une mauvaise imputation comptable en 2016 d’un montant de 0,8 million d’euros ». « Le chiffre exact pour l’année 2016 est de 4 millions d’euros à comparer aux 3,4 millions d’euros en 2015, soit une hausse de 17,6% », ajoute la compagnie.