Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Le Brent pourrait terminer l’année à 185 dollars le baril si l’approvisionnement russe continue d'être perturbé, selon les analystes de JPMorgan. Les prix du brut ont grimpé en flèche jeudi, le baril de Brent approchant 120 dollars avant d’effacer sa hausse. Il reculait légèrement à 112 dollars vers 17h.
Le prix du gaz naturel européen s’est envolé jeudi en début de matinée à un nouveau record alors que le marché craint de nouvelles sanctions interdisant à la Russie d’exporter son gaz, notamment, Moscou poursuivant son offensive en Ukraine. La Russie aurait par ailleurs stoppé le flux de gaz vers l’Europe de son pipeline Yamal-Europe, rapporte Reuters.
Les acheteurs chinois ont réduit leurs importations de charbon russe alors qu’il est devenu plus difficile d’obtenir un financement des banques d’Etat. Celles-ci s’inquiètent des sanctions potentielles après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il s’agit du premier cas de rupture d’approvisionnement du troisième plus grand vendeur de charbon au monde.
Le groupe minier anglo-australien Rio Tinto a publié mercredi un bénéfice record au titre de l’exercice 2021, porté par la hausse des prix des matières premières, en particulier du minerai de fer. Retraité des éléments exceptionnels, son bénéfice courant a progressé de 71,7% à 21,38 milliards de dollars (18,83 milliards d’euros), un niveau légèrement inférieur au consensus qui tablait sur 21,63 milliards. Il versera un solde de dividende de 4,17 dollars par action, plus un dividende exceptionnel de 0,62 dollar, portant le dividende total pour 2021 à 10,40 dollars par action. Au titre de 2020, il avait versé un dividende total de 5,57 dollars par action.
Déport. Une coalescence de facteurs provoque une ruée vers les matières premières, les investisseurs cherchant à sécuriser leur approvisionnement en intrants. Sur les marchés à terme, un nombre important de produits de base sont en situation de déport (backwardation), une structure de prix où les opérations au comptant valent davantage que les contrats à terme. Les opérateurs sont en effet prêts à payer des primes importantes pour s’assurer un approvisionnement immédiat. Neuf des 23 contrats à terme qui composent l’indice Bloomberg Commodity Spot, un indicateur clé des matières premières, sont ainsi en situation de déport. La demande élevée pour l’ensemble de ces matières premières et des stocks faibles expliquent pour une partie cette envolée des prix, particulièrement aiguë pour les métaux. Les stocks de cuivre sur les principales Bourses de matières premières dépassent à peine une semaine de consommation mondiale. Les stocks d’aluminium sont également faibles, les fonderies ayant été contraintes de réduire leur capacité en raison des prix élevés de l’énergie. Parmi les autres facteurs de pénurie figurent le manque d’investissements dans de nouvelles mines et de nouveaux champs pétrolifères, le mauvais temps et les contraintes de la chaîne d’approvisionnement. Les tensions géopolitiques et la menace de nouvelles sanctions imposées à la Russie, qui pourraient limiter la production, font aussi pression sur les prix.
L’aluminium repartait à la hausse mercredi alors que le marché continue de s’interroger sur le risque d’un conflit en Ukraine et que les prix de l’énergie pèsent sur l’offre. Le cours de l’aluminium a atteint un point haut de 3.333 dollars la semaine passée, non loin de son record historique de 3.380 dollars en 2008. L’annonce d’un retrait de troupes russes à la frontière ukrainienne apaise momentanément les inquiétudes des opérateurs mais les cours de l’aluminium sont sous tension, la Russie étant l’un des principaux producteurs mondiaux. Cela s’ajoute aux problèmes d’offres sur ce marché en raison du rebond des prix de l’électricité, qui contraint la production des industriels. Le cours de l’aluminium a progressé de 14% depuis le début de l’année.
L’aluminium repart à la hausse mercredi alors que le marché continue de s’interroger sur le risque d’un conflit en Ukraine et que les prix de l’énergie pèsent sur l’offre. Le cours de l’aluminium progresse de 1% à 3.240 dollars la tonne sur le London Metal Exchange (LME). Il a atteint un point haut de 3.333 dollars la semaine passée, non loin de son record historique de 3.380 dollars en 2008.
Le groupe minier et métallurgique français Eramet a annoncé, mardi, que sa filiale SLN (Société le Nickel) avait obtenu de la part du gouvernement de Nouvelle-Calédonie une nouvelle autorisation d’exports de minerai de nickel à hauteur de 2 millions de tonnes. Cela porte à 6 millions de tonnes l’autorisation d’exports annuels de la SLN, a indiqué Eramet. La SLN avait obtenu en avril 2019 une première autorisation d’exports de 4 millions de tonnes de minerai non valorisable en Nouvelle-Calédonie. Cette hausse des exportations permettra à la SLN d’investir 250 millions d’euros d’ici à 2025 en Nouvelle-Calédonie et de créer 200 emplois, directs et indirects.
Le minerai de fer a chuté alors que les autorités chinoises ont convoqué les intervenants sur ce marché après que les cours ont bondi de près de 70% en trois mois.
Le groupe minier et métallurgique français Eramet a annoncé mardi que sa filiale la SLN (Société le Nickel) avait obtenu de la part du gouvernement de Nouvelle-Calédonie une nouvelle autorisation d’exports de minerai de nickel à hauteur de 2 millions de tonnes. Cela porte à 6 millions de tonnes l’autorisation d’exports annuels de la SLN, a indiqué Eramet. La SLN avait obtenu en avril 2019 une première autorisation d’exports de 4 millions de tonnes de minerai non valorisable en Nouvelle-Calédonie.
Après le scandale déclenché en 2020par la destruction d’un site préservé, Rio Tinto a annoncé lundi avoir convenu d’un nouveau plan de cogestion avec des responsables aborigènes australiens. L’objectif est d’assurer la protection du patrimoine social et culturel, dans le cadre du développement du projet de minerai de fer Western Range dans la région de Pilbara. Ce plan est le résultat d’une étroite collaboration entre le peuple Yinhawangka et le groupe minier.
La Russie a conclu un contrat de 30 ans pour fournir du gaz à la Chine via un nouveau gazoduc. Les nouvelles ventes de gaz seront réglées en euros, les deux pays souhaitant diversifier les devises de transaction en-dehors du dollar. Gazprom, qui détient le monopole des exportations de gaz russe par gazoduc, a accepté de fournir à CNPC, une société publique chinoise d’énergie, 10 milliards de mètres cubes de gaz par an. Les premiers flux à travers le gazoduc, qui reliera la région de l’extrême-orient russe au nord-est de la Chine, devraient commencer dans deux à trois ans. Cet accord renforce l’alliance entre Pékin et Moscou dans l’énergie au moment où les relations avec l’Occident sont tendues au sujet de l’Ukraine.
La Russie a conclu un contrat de 30 ans pour fournir du gaz à la Chine via un nouveau gazoduc. Les nouvelles ventes de gaz seront réglées en euros, les deux pays souhaitant diversifier les devises de transaction en-dehors du dollar.
La consommation de gaz en France a augmenté de 6% en 2021, a annoncé jeudi GRTGaz, le gestionnaire de la majeure partie du réseau de transport gazier du pays. Cette hausse, à 474 térawattheures (TWh) au total, s’explique entre autres par des températures basses, qui ont favorisé une augmentation de 12% de la demande de gaz pour le chauffage. La demande du secteur industriel est, elle, restée stable. Les centrales de production d’électricité à partir de gaz ont aussi consommé 10% de moins qu’en 2020, en dépit de la hausse de leur utilisation pendant la période hivernale pour soutenir le réseau électrique. Le prix moyen du gaz a été l’an dernier inférieur de 1,1% à celui du marché de référence en Europe. Ce dernier a cependant fortement augmenté en 2021 avec le rebond de la demande et la diminution des volumes livrés par la Russie.
La consommation de gaz en France a augmenté de 6% en 2021, a annoncé jeudi GRTGaz, le gestionnaire de la majeure partie du réseau de transport gazier du pays. Cette hausse, à 474 térawattheures (TWh) au total, s’explique entre autres par des températures basses, qui ont favorisé une augmentation de 12% de la demande de gaz pour le chauffage.