Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni devaient annoncer mercredi la reprise des négociations destinées à supprimer les droits de douane sur l’acier et l’aluminium britanniques, dans le cadre d’une réunion virtuelle entre la secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, et la secrétaire d’Etat britannique au Commerce international, Anne-Marie Trevelyan. Aucun calendrier ni aucune date limite pour les négociations ne devrait toutefois être annoncé. Décidées par l’ancien président américain Donald Trump en 2018, les taxes sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de l’Union européenne (UE) ont été levées en novembre, mais sont restées en place pour le Royaume-Uni du fait de sa sortie du bloc communautaire.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni devraient annoncer mercredi la reprise des négociations destinées à supprimer les droits de douane sur l’acier et l’aluminium britanniques, ont déclaré deux sources au fait de la question.
Les contrats à terme sur le cuivre ont grimpé au-dessus de 4,50 dollars/livre (au Chicago Mercantile Exchange) et 9.700 dollars/tonne (au London Metal Exchange), atteignant des plus hauts niveaux depuis novembre, porté par un dollar plus faible et les attentes selon lesquelles la Chine assouplira sa politique monétaire dans les mois à venir pour soutenir le ralentissement de son économie.
L’opérateur boursier Euronext a annoncé avoir lancé son contrat «cash settled» sur le blé dur, semblable au contrat à terme standard mais sans livraison physique de la marchandise. Disponible à la négociation depuis ce mardi, le contrat baptisé EDW (European Durum Wheat) permettra à tous les participants de gérer leur risque dans un contexte de flambée des prix sur ce marché. Il porte sur l’indice Sedwi (Sitagri European Durum Wheat Index), développé par la société Sitagri depuis juillet 2021 à partir des trois grandes références du marché physique en France (Rouen, Port-La-Nouvelle, La Pallice) et en Italie (Bologne, Foggia, Altamura) avec notamment la contribution des grands opérateurs du secteur des pâtes. Le contrat fonctionnera de la même façon que les autres contrats de la plateforme sur le blé tendre (dont il reprendra les échéances), le maïs ou le colza, mais sans livraison physique. Il s’agit du premier contrat de ce type en Europe, ce qui a nécessité des modifications réglementaires de la chambre de compensation LCH SA.
Le London Metal Exchange (LME) n’a pu opérer normalement pendant plusieurs heures mardi après une panne d’électricité dans un centre de données. Les transactions ont repris à 6h15 (heure de Londres). Elles ont été interrompues une partie de la séance à Shanghai (début des opérations à 1 heure, heure de Londres).
La hausse des prix de l’électricité, qui oblige certains producteurs à réduire leurs capacités, et la faiblesse des stocks disponibles ont fait flamber les cours.
Les prix des produits alimentaires ont bondi de 28% en 2021 pour atteindre leur plus haut niveau depuis dix ans, et les espoirs d’une stabilisation cette année sont minces, a déclaré jeudi la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Son indice des prix alimentaires, qui reflète l’évolution des cours des principales denrées échangées dans le monde, affiche une moyenne de 125,7 points sur l’ensemble de l’année 2021, chiffre le plus élevé enregistré depuis 2011 lorsqu’il avait atteint 131,9. L’indice a légèrement reculé en décembre (133,7), après quatre mois de hausse consécutifs (jusqu’à 134,9), conséquence de récoltes décevantes et d’une augmentation de la demande, précise la FAO.
La flambée des prix contraint des groupes comme Uniper ou RWE à trouver des financements de court terme pour payer les appels de marge de leurs couvertures.
Les prix du gaz naturel européen, qui étaient remontés un peu mercredi jusqu’à 105,35 euros/MWh pour le contrat 1 mois TTF à Rotterdam, redescendaient jeudi jusqu’à 86,59 euros/MWh, soit un plus bas depuis début décembre et près de 50% au-dessous du record de 182 euros/MWhle 21 décembre. Plusieurs facteurs continuent de jouer en faveur des acheteurs : une flottille de méthaniers américains arrivent en Europe, en partie avec des cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’origine destinées à l’Asie où les prix au comptant sont habituellement plus compétitifs, et les températures plus clémentes ont momentanément soulagé les tensions sur ce carburant. Pour autant, la structure du marché ne devrait pas permettre de revenir rapidement aux prix de début 2021, c’est-à-dire au-dessous de 20 euros/MWh. Les approvisionnements restent insuffisants en provenance de Russie, et présentent encore des risques à la hausse avec la montée des tensions géopolitiques en Europe de l’Est et le retard dans l’approbation du gazoduc Nord Stream 2.
Après une intense campagne de protestations dans le pays, la directrice pour la Serbie du groupe minier Rio Tinto, Vesna Prodanovic, a annoncé vendredi que l’entreprise ne prendrait plus d’initiative qui pourrait inquiéter les citoyens serbes. Elle a affirmé que les activités liées au projet controversé de mine de lithium vont être suspendues et souhaite un dialogue public pour que les habitants soient informés de tous les aspects du projet. Avec le nickel et le cobalt, le lithium fait partie des trois minéraux nécessaires à la production des voitures électriques. Actuellement, la Chine contrôle plus de 40% des capacités de production et près de 60% des capacités de raffinage de lithium dans le monde.