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Si l’administrateur du Libor a publié des données qui semblent plus crédibles que les taux actuels, la récente forte remontée du taux de référence met à mal son utilité.
La transition du Libor vers le Sonia ouvre une fenêtre d’opportunité à la filiale du LSE pour capter une plus grande part de marché des dérivés de taux.
Plusieurs associations financières internationales ont publié hier un cadre de référence regroupant l’ensemble des informations publiquement disponibles concernant la transition vers de nouveaux taux de référence sans risque alors que les taux interbancaires Libor sont voués à terme à disparaître. Les contrats financiers concernés, libellés en euro, sterling, franc suisse, dollar et yen, représentent plus de 370.000 milliards de dollars de notionnel, indiquent les associations. L’Isda, l’association des professionnels des dérivés, s’est associée pour cette étude à l’AFME, l’ICMA et la SIFMA.
La Réserve fédérale de New York publiera trois nouveaux taux d’intérêt de référence l’an prochain. La période de transition devrait s’étaler jusqu’en 2021.
Les banques continueront de fournir des cotations pour l'établissement du Libor jusqu'à ce qu’un nouvel étalon se mette en place progressivement après 2021. Les nombreux scandales de manipulation des taux d’intérêts de référence, et en particulier du Libor, ont coûté des milliards de dollars en amende aux banques participantes, les amenant à remettre en cause leur participation, nécessaire compte tenu du manque de transactions observables sur le marché interbancaire.
A défaut d’un indice de remplacement, la clause du coût des fonds pourrait s’appliquer, avec un risque de renchérissement du financement pour l’emprunteur.
Deutsche Bank a accepté de verser 220 millions de dollars (186,3 millions d’euros) pour mettre fin à des poursuites aux Etats-Unis pour escroquerie aux dépens de pouvoirs publics et d’organisations à but non lucratif via la manipulation du Libor et d’autres taux de référence. L’accord entre la banque allemande et 44 Etats américains et Washington a été annoncé hier par l’Attorney General de New York, Eric Schneiderman. Deutsche Bank est le deuxième établissement à conclure un accord de ce type aux Etats-Unis après la britannique Barclays, qui a accepté en août 2016 de débourser 100 millions de dollars. « Cet accord met fin à la dernière enquête réglementaire en cours concernant la banque en relation avec le Libor », a déclaré dans un communiqué Troy Gravitt, un porte-parole de Deutsche Bank.
Les banques Citigroup, Deutsche Bank et HSBC ont accepté de payer 132 millions de dollars au total afin de solder un litige aux Etats-Unis lié à l’affaire des manipulations du taux interbancaire Libor, d’après des documents judiciaires. L’accord proposé, qui doit être validé par la justice, n’inclut aucune reconnaissance de torts. D’après les documents remis mercredi au tribunal fédéral de Manhattan, les trois banques ont conclu ces accords préliminaires en juillet. Deutsche Bank a accepté de payer 80 millions de dollars, Citigroup versera 33,4 millions de dollars et HSBC, 18,5 millions de dollars.
L’Emmi a obtenu des réponses globalement positives concernant sa proposition de taux repo paneuropéen du jour au lendemain basé sur des transactions réelles.
Les deux employés auraient demandé à leurs subordonnés de fournir un taux sous-évalué pour éviter des «dommages anticipés sur la réputation» de la banque.
Trois juges d’une cour d’appel de Manhattan ont remis en cause hier la condamnation de deux ex-traders de Rabobank, Anthony Allen et Anthony Conti, accusés d’avoir manipulé le marché du Libor. Ces juges ont estimé que le ministère public américain ne pouvait pas utiliser les témoignages fournis par ces ex-salariés de la banque néerlandaise à la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur financier britannique, au motif que cela était contraire au cinquième amendement de la Constitution des Etats-Unis. Cette décision constitue un revers pour le gouvernement américain selon lequel cette décision «pourrait entraver sérieusement la poursuite de crimes et délits transfrontaliers».
La banque a annoncé hier que les autorités américaines, canadiennes et britanniques avaient mis fin à leur enquête sur son implication dans le scandale de la fixation du Libor, sans lui infliger d’amende. Alors qu’environ 9 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros) d’amendes ont globalement été prélevées auprès d’une douzaine de banques au cours des quatre dernières années dans cette affaire, JPMorgan a seulement dû s’acquitter d’une pénalité de 80 millions d’euros infligée par les autorités européennes de la concurrence en 2013.