Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution du marché monétaire, impact des politiques des banques centrales sur les taux (Euribor, €STR…), les dynamiques à l'œuvre, les principaux acteurs.
Les données monétaires et de crédit publiées jeudi par la Banque centrale européenne restent positives, tant pour les prêts aux entreprises que pour les prêts immobiliers. De quoi confirmer des perspectives économiques un peu plus favorables pour la région.
Cette économiste spécialiste du secteur bancaire chez BNP Paribas a produit la semaine dernière une note très complète sur la deuxième opération de réduction du bilan de la Fed (QT) et tous les facteurs à prendre en compte pour avoir une vue globale des risques.
La banque centrale américaine a décidé de réduire son bilan à un rythme plus lent à partir d’avril, abaissant de 25 à 5 milliards de dollars le montant des obligations d’Etat qu’elle ne réinvestit plus chaque mois. Au-delà du débat sur les raisons de cette mesure, notamment liées aux perturbations du blocage du plafond de la dette américaine, la Fed cherche le bon tempo.
Malgré les premières baisses de taux de la BCE, les fonds monétaires ont pu proposer en 2024 des rendements presque aussi bons qu’en 2023. Les besoins de financement à court terme restent importants. Au point que les opérations de prise en pension (reverse repo) apportent de la diversification dans les placements courts, en plus d’une petite prime sur les prêts interbancaires non garantis.
Les prêts aux entreprises ont redémarré, mais presque uniquement sur des maturités inférieures à un an plutôt utiles pour gérer des problèmes de trésorerie. La remontée des prêts aux ménages permet globalement d’accroître à nouveau la masse monétaire.
Les prêts au secteur public et aux ménages repartent un peu plus fort que ceux aux entreprises. Et ramènent à nouveau en positif l’évolution de la masse monétaire, après l’arrêt ponctuel de juillet.
Pour accroître la capacité de financement du secteur bancaire, l’Union devrait essayer de relancer la titrisation, depuis dix ans partie intégrante du projet inachevé d’Union des marchés de capitaux (CMU).
La banque centrale chinoise a entamé un petit changement stratégique en privilégiant ses facilités à 7 jours plutôt qu’à 1 an. Cette pause dans l’assouplissement monétaire renforce le yuan face au dollar.
La masse monétaire est revenue à un niveau plus neutre en rythme annuel, mais la dynamique du crédit s’est quelque peu affaiblie en avril, après deux mois consécutifs d’amélioration.
Les gouverneurs devraient accréditer ce mercredi 1er mai l’idée de taux élevés plus longtemps. Mais ils pourraient annoncer une diminution du rythme de la réduction du bilan.
Le Conseil de stabilité financière (FSB) a proposé mercredi que les régulateurs prennent des mesures spécifiques pour les acteurs non bancaires, y compris les hedge funds. Avec notamment des tests de résistance pour les scénarios «extrêmes mais plausibles».
Aux Etats-Unis, le secteur des fonds monétaires institutionnels «prime», d’un encours de 674 milliards de dollars, devrait se réduire d’au moins un tiers cette année, les grandes sociétés de gestion préférant fermer ces véhicules plutôt que de payer les mises à niveau nécessaires pour se conformer aux nouvelles réglementations de la SE, écrit le Financial Times. Ces nouvelles règles, qui doivent entrer en vigueur en octobre 2024, prévoient que les fonds monétaires prime imposent des frais sur les sorties d’argent lorsque les rachats nets dépassent 5 % du total des actifs nets en une seule journée. L’objectif est d'éviter les déconvenues observées en 2020 sur les fonds monétaires (ventes d’actifs à perte). Mais un certain nombre de grands gestionnaires affirment que les nouveaux critères constituent une charge «difficile sur le plan opérationnel» et «très normative» qui augmentera les coûts et compliquera les structures des fonds. Ils devraient donc soit les fermer, soit les convertir en fonds obligataires non soumis à cette règle.
Le responsable de la recherche en économie bancaire de BNP Paribas se montre dubitatif face à l’argument avancé par la Banque centrale européenne pour justifier d’une monnaie numérique.
La nouvelle directrice générale de LCH SA décrit les récentes évolutions de la chambre de compensation parisienne, en compagnie du responsable des affaires réglementaires Europe de LSEG/LCH, Julien Jardelot.