Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le yen japonais s’est renforcé mercredi en passant de 148,2 à 147 face au dollar alors que le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a fait allusion à un éventuel ajustement de la politique de contrôle de la courbe des taux «si la réalisation de notre objectif d’inflation de 2% est en vue». Les marchés sont également restés prudents au milieu des spéculations selon lesquelles les autorités japonaises pourraient à nouveau intervenir sur les marchés des changes. Le ministre des Finances, Shunichi Suzuki, a déclaré que le gouvernement était préoccupé par une lente dépréciation du yen, et pas seulement par des mouvements volatils, car cela augmente le coût de la vie en raison de la hausse des prix des importations. Il a révélé avoir dépensé environ 43 milliards de dollars entre le 29 septembre et le 27 octobre pour soutenir sa monnaie.
Le yen japonais s’est renforcé mercredi en passant de 148,2 à 147 face au dollar alors que le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a fait allusion à un éventuel ajustement de la politique de contrôle de la courbe des taux «si la réalisation de notre objectif d’inflation de 2% est en vue».
L’indice de confiance des consommateurs est tombé à 29,9 points en octobre au Japon, après 30,8 un mois plus tôt. Il s’agit du chiffre le plus bas depuis août 2020, dans un contexte de flambée des prix et de mauvaises nouvelles sur le potentiel de la croissance mondiale.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu ses taux d’intérêt ultra-bas vendredi et a souligné que les risques pour les perspectives économiques étaient orientés à la baisse, justifiant de conserver sa politique monétaire accommodante. Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé que le gouvernement était prêt à intervenir pour limiter les mouvements spéculatifs sur la devise. Il a annoncé vendredi élargir de 200 milliards de dollars son plan de soutien aux ménages. L’objectif est de réduire les prix à la pompe et la facture d’électricité des particuliers. Le montant total du paquet, dépenses des administrations municipales et des entreprises inclues, s'élèvera à environ 600 milliards de dollars.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu ses taux d’intérêt ultra-bas vendredi et a souligné que les risques pour les perspectives économiques étaient orientés à la baisse, justifiant de conserver sa politique monétaire accommodante. La BoJ a toutefois réaffirmé que diminuer la volatilité sur le yen restait l’un de ses objectifs. Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé vendredi que le gouvernement était prêt à intervenir pour limiter les mouvements spéculatifs sur la devise.
La Banque du Japon (BoJ) serait de nouveau intervenue lundi, pour le compte du ministère des Finances japonais, pour défendre le yen. Mais la devise nippone s’est ensuite dépréciée. A l’ouverture des marchés en Asie, la banque centrale semble être intervenue pour la deuxième fois en deux séances, vendant des dollars et achetant des yens. Le yen est passé en quelques minutes de 149,50 yens pour un dollar à 145,65 yens. Vendredi, la devise nippone s'était déjà brusquement appréciée passant d’un plus bas de 32 ans à 151,95 yens à 146,30 yens en quelques minutes. Pour les opérateurs, ces interventions qui se télescopent avec la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, sont une véritable aubaine. Après le mouvement d’appréciation guidé par l’intervention, le yen se déprécie de nouveau pour revenir autour de 150 yens. Le ministère des Finances publiera lundi 31 octobre le montant de ses interventions sur le marché des changes pour octobre.
La Banque du Japon (BoJ) serait de nouveau intervenue lundi, pour le compte du ministère des Finances japonais, pour défendre le yen. Mais la devise nippone s’est ensuite dépréciée.
A près de 152 yens pour un dollar, et une dépréciation de 23% depuis le début de l’année face au billet vert, les autorités nippones ne pouvaient rester sans rien faire. Le yen s’est apprécié vendredi après-midi de 151,94, un plus bas de 32 ans, à 144,50, soit une appréciation de 7 yens en quelques minutes, attribuée par les opérateurs sur le marché des changes à une intervention de la Banque du Japon. D’importantes ventes de dollars étaient constatées ainsi des rachats massifs de positions vendeuses sur le yen. Le ministère des Finances japonais, qui a réitéré vendredi sa détermination à combattre la spéculation et la volatilité du yen, n’a pas confirmé cette intervention sur le marché. Le Japon avait déjà vendu des dollars et acheté des yens début septembre pour soutenir sa devise après que cette dernière avait atteint le seuil de 145 yens. Une première depuis 1998. Cela lui avait coûté 20 milliards de dollars. Le niveau de 150 était vu comme le seuil suivant d’intervention. Désormais les opérateurs visent 155 yens pour un dollar. Peu après le mouvement d’appréciation vendredi, la devise nippone a de nouveau faibli à 148 yens.
L’inflation cœur au Japon, qui exclut les aliments frais volatils mais inclut les coûts du carburant, a atteint 3,0% en septembre, un plus haut depuis huit ans. L’indice « cœur cœur », qui exclut à la fois les aliments frais et l’énergie, a augmenté de 1,8 % sur un an en septembre, contre 1,6 % en août. La hausse de cet indice privilégié par la banque centrale (BoJ) fait douter que l’inflation soit temporaire. Celle-ci reste toutefois surtout soutenue par des pressions sur les coûts : si les prix des biens ont augmenté de 5,6 % en glissement annuel, les prix des services n’ont progressé que de 0,2 %. Les syndicats réclament des hausses de salaires de 5%, un niveau très élevé pour le Japon, mais la situation économique mondiale difficile fait douter qu’elles puissent aboutir. La dispersion de l’inflation aux salaires prendra d’autant plus de temps que les négociations auront lieu l’an prochain.
Koichi Hagiuda, le chef du Parti libéral démocrate, au pouvoir au Japon, a déclaré mardi qu’un plan de relance pourrait atteindre 30 000 milliards de yens (200 milliards d’euros). Les commentaires font suite à une réunion du chef de parti avec le Premier ministre Fumio Kishida. Le mois dernier, Koichi Hagiuda a appelé à un programme de dépenses audacieux pour contrer la hausse des prix, le ralentissement économique mondial et la faiblesse du yen.
Koichi Hagiuda, le chef du Parti libéral démocrate, au pouvoir au Japon, a déclaré mardi qu’un plan de relance pourrait atteindre 30 000 milliards de yens (200 milliards d’euros). Les commentaires font suite à une réunion du chef de parti avec le Premier ministre Fumio Kishida. Le mois dernier, Koichi Hagiuda a appelé à un programme de dépenses audacieux pour contrer la hausse des prix, le ralentissement économique mondial et la faiblesse du yen.
Le gouvernement japonais prévoit d’acheter du gaz naturel liquéfié au cas où les entreprises ne pourraient pas obtenir de cargaisons, indique Bloomberg. Le cabinet du pays a approuvé les modifications d’une loi qui permettra au ministre du Commerce d’ordonner à la société d'État Japan Oil, Gas and Metals National Corp. (JOGMEC) de se procurer du gaz lorsque les entreprises privées en sont incapables, a déclaré vendredi le ministre Yasutoshi Nishimura. Le cadre lui permettra également au ministre d’ordonner aux grands consommateurs de gaz de restreindre leur utilisation en cas de tensions sur l’approvisionnement. Enfin, le nouveau cadre permet au JOGMEC d’acheter du gaz à n’importe quel prix.
La paire dollar/yen atteignait un nouveau sommet de 146,45 en milieu de journée. Le yen a perdu tous les gains réalisés depuis le 22 septembre, date de la dernière intervention de soutien à la devise. Ce mouvement indique cependant que les autorités japonaises ne sont pas préoccupées par la défense de niveaux de prix particuliers : la vitesse de chute du yen est plus importante, remarque MUFG dans une note. Or, celle-ci a ralenti ces dernières semaines. Toute accélération -provoquée par des chiffres de l’inflation américaine plus importants que prévus, par exemple- déclenchera une réaction de la banque centrale.
La paire dollar/yen atteignait un nouveau sommet de 146,45 en milieu de journée. Le yen a perdu tous les gains réalisés depuis le 22 septembre, date de la dernière intervention de soutien à la devise. Ce mouvement indique cependant que les autorités japonaises ne sont pas préoccupées par la défense de niveaux de prix particuliers : la vitesse de chute du yen est plus importante, remarque MUFG dans une note. Or, celle-ci a ralenti ces dernières semaines. Toute accélération -provoquée par des chiffres de l’inflation américaine plus importants que prévus, par exemple- déclenchera une réaction de la banque centrale.
Le yen est tombé sous la barre des 145,6 yens/dollar lundi, proche de son point le plus bas depuis 24 ans. Les chiffres de l’emploi meilleurs que prévu aux Etats-Unis ont éloigné la perspective d’un pivot de la Fed et soutenu la devise américaine. En parallèle, la volatilité implicite à une semaine a touché un plus bas, à 10,1%, un chiffre qui indique que les marchés s’attendent à des mouvements de prix relativement faibles. Une nouvelle intervention du Japon pour soutenir sa devise devrait donc avoir un impact limité, malgré les efforts déjà réalisés. Les intervenants de marché attendent les minutes de la Fed, mercredi, et les chiffres de l’inflation américaine jeudi. Si les chiffres confirment l’orientation de la banque centrale américaine, le yen pourrait continuer à chuter.
Le yen est tombé sous la barre des 145,6 yen/dollar lundi, proche de son point le plus bas depuis 24 ans. Les chiffres de l’emploi meilleurs que prévu aux Etats-Unis ont éloigné la perspective d’un pivot de la Fed et soutenu la devise américaine. En parallèle, la volatilité implicite à une semaine a touché un plus bas, à 10,1%, un chiffre qui indique que les marchés s’attendent à des mouvements de prix relativement faibles. Une nouvelle intervention du Japon pour soutenir sa devise devrait donc avoir un impact limité, malgré les efforts déjà réalisés. Les réserves de change du Japon ont chuté d’un montant record de 54 milliards de dollars en septembre, à 1.238 milliards, selon des données officielles publiées vendredi par le ministère des Finances (MOF). Les interventions sur les marchés les mois derniers ont atteint un montant record de 19,32 milliards. Les réserves d’obligations américaines semblent avoir été mises à contribution, car leur volume dans les réserves de la BoJ a baissé d’un mois sur l’autre.
La Banque du Japon (BoJ) a acheté 550 milliards de yens (3,8 milliards d’euros) d’obligations à cinq et dix ans vendredi, dans le cadre de son opération d’achat de titres, soit plus que les 500 milliards de yens prévus. Par ailleurs, l’institution a annoncé une hausse des achats d’obligations ayant une échéance d’au moins cinq ans pour les trois prochains mois, une annonce attendue par le marché et qui avait soutenu les prix des titres à dix ans jeudi. Ces changements reflètent l’intention de la BoJ de contenir la hausse de la partie longue de la courbe, déformée par les interventions sur la partie à moyen terme et la hausse des taux longs à l’étranger.