Nos articles d'actualité et d'analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le yen a chuté jeudi sous 136 face au dollar pour la première fois depuis 1998. La confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision soutenue par le Premier ministre japonais, à rebours des autres banques centrales dans le monde qui ont accentué leur biais restrictif, pèse sur la devise. Sa dépréciation préoccupe toutefois les politiques et les membres de la banque centrale. Elle a été l’un des principaux sujets de débat lors de la réunion de politique monétaire de la BoJ en avril, peut-on lire dans le compte-rendu de cette réunion publié mercredi, certains membres du conseil d’administration craignant qu’une volatilité excessive ne perturbe les plans de développement des entreprises.
Le yen a chuté jeudi sous 136 face au dollar pour la première fois depuis 1998. Vers 11h30, il s’échangeait à 136,20 pour un dollar après avoir reculé à un plus bas de 136,71 en séance. La confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision soutenue par le Premier ministre japonais, à rebours des autres banques centrales dans le monde qui ont accentué leur biais restrictif, pèse sur la devise. Sa dépréciation préoccupe toutefois les politiques et les membres de la banque centrale. Elle a été l’un des principaux sujets de débat lors de la réunion de politique monétaire de la BoJ en avril, peut-on lire dans le compte-rendu de cette réunion publié mercredi, certains membres du conseil d’administration craignant qu’une volatilité excessive ne perturbe les plans de développement des entreprises.
La baisse du yen est un casse-tête pour les autorités nippones tandis que les investisseurs testent la banque centrale sur sa capacité à défendre sa politique de contrôle de la courbe.
La Banque du Japon (BoJ) a intensifié mardi ses achats d’obligations, alors que son plafond sur le rendement de l’emprunt japonais à 10 ans subit de nouvelles pressions avec la hausse des taux d’intérêt mondiaux. La banque centrale japonaise reste à contre-courant des autres grandes institutions monétaires qui ont décidé de fortement relever leurs taux d’intérêts pour lutter contre l’inflation. La BoJ a élargi ses achats d’obligations mardi, et a proposé d’augmenter une série d’achats sur toute la courbe mercredi, pour ramener le rendement des obligations d’Etat japonaises à 10 ans (JGB) à son plafond de 0,25%. Celui-ci a dépassé ce niveau à 0,255%. Les annonces ont eu des effets mitigés. Les rendements à 2 ans et à 30 ans ont diminué, mais le rendement à 5 ans a bondi à un niveau jamais vu depuis 2015. Certaines échéances longues ont également été vendues massivement.
La Banque du Japon (BoJ) a intensifié mardi ses achats d’obligations alors que son plafond sur le rendement de l’emprunt japonais à 10 ans subit de nouvelles pressions avec la hausse des taux d’intérêt mondiaux. La banque centrale japonaise reste à contre-courant des autres grandes institutions monétaires qui ont décidé de fortement relever leurs taux d’intérêts pour lutter contre l’inflation.
La contraction de l’économie japonaise a été légèrement moins importante au premier trimestre qu’estimé initialement, la solidité de la consommation ayant en partie compensé la baisse des dépenses d’investissement malgré la résurgence de l’épidémie de coronavirus et la reconstitution des stocks des entreprises. Les données révisées du PIB publiées mercredi par le Bureau du Cabinet montrent que l’économie japonaise s’est contractée de 0,5% en rythme annuel pour la période janvier-mars, au lieu d’un repli de 1% annoncé initialement. Le PIB japonais a reculé de 0,1% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents. La première estimation le donnait en baisse de 0,2%. La contraction moins marquée de l’économie est une bonne nouvelle pour les responsables politiques chargés de maintenir la fragile reprise du pays, qui fait face à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, à un yen faible et aux perturbations persistantes des chaînes d’approvisionnement.
La contraction de l’économie japonaise a été légèrement moins importante qu’estimée initialement au premier trimestre, la solidité de la consommation ayant en partie compensé la baisse des dépenses d’investissement malgré la résurgence de l’épidémie de coronavirus et la reconstitution des stocks des entreprises.
Les prix à la consommation ont augmenté de 2,5% en glissement annuel en avril au Japon, la hausse la plus élevée depuis octobre 2014, après un gain de 1,2% en mars. Il s’agit du 8ème mois de hausse des prix consécutif, selon la communication du Ministère des Affaires intérieures vendredi. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté au rythme le plus rapide en sept ans (+4% en avril, après +3,4% en mars). L’inflation de base (hors énergie et alimentation) connaît également un 8ème mois de hausse, et le plus important depuis mars 2015, puisqu’elle atteint 2,1% en glissement annuel, et dépasse l’objectif de 2% de la Banque du Japon (BoJ) pour la première fois en sept ans.
Les prix à la consommation ont augmenté de 2,5% en glissement annuel en avril au Japon, la hausse la plus élevée depuis octobre 2014, après un gain de 1,2% en mars. Il s’agit du 8ème mois de hausse des prix consécutif, selon la communication du Ministère des Affaires intérieures vendredi.
L’économie japonaise s’est contractée de -0,2% au premier trimestre, après +0,9% au quatrième trimestre 2021, avec les restrictions imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Cela reste moins que les anticipations de marché, qui entrevoyaient une contraction du PIB de -0,4%, selon les données publiées par le Cabinet Office japonais, mais cela équivaut à une baisse de 1% en rythme annuel sur la période janvier-mars, alors que les analystes anticipaient jusqu’à -1,8%. Il s’agit également de la deuxième contraction au cours des trois derniers trimestres, après celle de -0,7% au troisième trimestre 2021. De nombreux analystes voient tout de même l’économie japonaise se reprendre au cours des prochains trimestres, à moins que la guerre en Ukraine et le ralentissement de l’économie chinoise n’assombrissent ces perspectives.
L’économie japonaise s’est contractée de -0,2% au premier trimestre, après +0,9% au quatrième trimestre 2021, avec les restrictions imposées pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et la flambée des prix des matières premières liée à la guerre en Ukraine. Cela reste moins que les anticipations de marché, qui entrevoyaient une contraction du PIB de -0,4%, selon les données publiées par le Cabinet Office japonais, mais cela équivaut à une baisse de 1 % en rythme annuel sur la période janvier-mars, alors que les analystes anticipaient jusqu’à -1,8%.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu jeudi ses mesures de relance et s’est engagée à maintenir les taux d’intérêt à un niveau faible, signalant ainsi sa détermination à soutenir une économie japonaise fragile, alors même que la forte hausse des coûts des matières premières fait grimper l’inflation.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l’intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars. Il s’agit d’un creux depuis un an, alors que le record - hors années 60-70 où le taux de chômage était inférieur à 2% dans ce pays - avait été atteint à 2,2% fin 2019. Le nombre de chômeurs a diminué de 4,8% ou 90.000, à 1,8 million, tandis que le nombre de personnes occupées a légèrement diminué de 0,2% ou 110.000 à 66,84 millions. Le taux d’activité s’est également établi à 62,1%.
Le taux de chômage au Japon est tombé à 2,6% en mars, après 2,7% rapportés en février par le ministère de l’intérieur (Statistics Bureau of Japan), qui était également la prévision consensuelle pour mars. Il s’agit d’un creux depuis un an, alors que le record - hors années 60-70 où le taux de chômage était inférieur à 2% dans ce pays - avait été atteint à 2,2% fin 2019.
Selon des sources citées par Reuters, la Banque du Japon (BoJ) devrait relever ses prévisions d’inflation pour l’exercice en cours à près de 2% lors de sa prochaine réunion fin avril, car l’inflation mondiale des matières premières fait grimper les coûts de l'énergie et des aliments.
Tokyo et Washington ont discuté de l’évolution du dollar-yen, la devise nippone ayant atteint lundi un plus bas de près de six ans à 125 pour un dollar alors que la Banque du Japon (BoJ) a réitéré son approche ultra-accommodante, à contre-courant des autres grandes banques centrales.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé lundi son intention d’acheter un montant illimité d’emprunts d’Etat dans le but de freiner la remontée des rendements, tandis que le yen continue de se déprécier.
Le partenaire dans la coalition du Parti libéral démocrate (PLD) japonais, le Komeito, appellera lundi à des mesures d’urgence pour protéger la population contre le coût économique de la hausse des prix de l'énergie et des aliments, a déclaré vendredi le chef du parti, Natsuo Yamaguchi. La proposition comprendra notamment une extension et une prolongation de la durée d’une subvention sur l’essence pour les distributeurs de pétrole. Selon le Komeito, le gouvernement, qui peut exploiter une partie des 5.500 milliards de yens (45 milliards de dollars) de réserves mises de côté dans le cadre du budget de l’exercice 2022, doit être prêt à compléter le financement pour faire face à ce qui pourrait être la «pire crise d’après-guerre» dans l’Archipel. Concernant la politique monétaire, le Komeito a exhorté la Banque du Japon à maintenir son programme de relance massif «un peu plus longtemps» pour assurer une reprise solide de l’économie.