Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Les neuf membres du Conseil des gouverneurs de la Banque du Japon (BoJ) ont déclaré, lors de la réunion de politique monétaire des 27 et 28 octobre dont les minutes sont parues mercredi, que l’affaiblissement du yen aurait un effet positif sur l’économie japonaise dans son ensemble, même si son impact sur la stimulation des exportations n’était pas aussi fort qu’auparavant. «Certains membres ont déclaré que l’augmentation des exportations due à l’affaiblissement du yen s’amenuisait, mais que l’économie japonaise profitait de la hausse des bénéfices des entreprises à l’étranger et du prix des actions qui découlent de cet affaiblissement», précise le compte-rendu. La faiblesse du yen ne profite pas à tous les secteurs et ni à toutes les entreprises, reflète les différences d’inflation et de politique monétaire entre pays, et des arbitrages sur les marchés financiers.
La Banque du Japon (BoJ) a réduit vendredi ses programmes d’urgence mis en place pour lutter contre la pandémie, justifiant sa décision par l’amélioration des conditions financières. Elle a toutefois maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante et notamment reconduit l’aide financière aux PME. Elle a reconduit ses programmes d’urgence en cas de pandémie pour six mois en modifiant leurs conditions afin de s’assurer que les banques commerciales continuent d’acheminer des fonds vers les petites entreprises. Elle a maintenu son objectif de taux à court terme à -0,1% et celui des rendements obligataires à 10 ans autour de 0%.
La Banque du Japon (BoJ) a réduit vendredi ses programmes d’urgence mis en place pour lutter contre la pandémie, justifiant sa décision par l’amélioration des conditions financières. Elle a toutefois maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante et notamment reconduit l’aide financière aux petites entreprises.
Les prix à la production au Japon ont augmenté de 9% en glissement annuel en novembre, après 8% en octobre, dépassant les prévisions du consensus d’une hausse de 8,5%, et atteignant leur rythme le plus rapide depuis décembre 1980, en raison des prix élevés des matières premières, a indiqué la Banque du Japon (BoJ) vendredi.
L’économie japonaise s’est contractée un peu plus rapidement que prévu au troisième trimestre, reculant de -3,6% en rythme annuel de juillet à septembre, là où les données publiées mercredi par le Bureau du Cabinet anticipaient une contraction de -3%. La forte augmentation des cas de covid-19 a porté un coup dur à la consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB (-1,3%), et la pénurie mondiale de puces électroniques a touché les entreprises.
L’économie japonaise s’est contractée un peu plus rapidement que prévu au troisième trimestre, reculant de -3,6% en rythme annuel de juillet à septembre, là où les données publiées mercredi par le Bureau du Cabinet anticipaient une contraction de -3%. La forte augmentation des cas de covid-19 a porté un coup dur à la consommation privée, qui représente plus de la moitié du PIB (-1,3%), et la pénurie mondiale de puces électroniques a touché les entreprises.
Le Japon a dévoilé ce vendredi un nouveau plan de soutien économique à l’ampleur inédite, avec une enveloppe de 433 milliards d’euros pour compenser l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, alors même que la tendance mondiale est au resserrement des mesures de stimulus.
Le nouveau plan de soutien à l’économie que finalise le gouvernement japonais atteindra le montant record de 55.700 milliards de yens (430,5 milliards d’euros), notamment en raison des aides directes massives prévues pour les familles et ménages modestes, ainsi que les PME afin d’atténuer l’impact de la crise du covid-19, a rapporté jeudi le Nikkei. Le nouveau Premier ministre Fumio Kishida se veut déterminé à relancer l’activité au Japon, qui peine davantage que les autres grandes économies à effacer le choc provoqué par l’épidémie. L’Etat va probablement émettre de la dette nouvelle pour financer en partie ce vaste plan, dont le montant total devrait atteindre 78.900 milliards de yens en incluant des dépenses programmées pour plus tard, selon le quotidien.
Le nouveau plan de soutien à l’économie que finalise le gouvernement japonais atteindra le montant record de 55.700 milliards de yens (430,5 milliards d’euros), notamment en raison des aides directes massives prévues pour les familles et ménages modestes, ainsi que les PME afin d’atténuer l’impact de la crise du covid-19, a rapporté jeudi le journal Nikkei. Le nouveau Premier ministre Fumio Kishida se veut déterminé à relancer l’activité au Japon, qui peine davantage que les autres grandes économies à effacer le choc provoqué par l’épidémie.
La Banque du Japon (BoJ) va modifier un programme visant à revitaliser les banques régionales et révisera ses règles de manière à éviter une augmentation excessive des paiements aux banques. «Afin d’assurer le bon fonctionnement de la Facilité de dépôt spéciale pour renforcer la résilience du système financier régional, la Banque du Japon a décidé de modifier la limite du montant éligible pour une rémunération spéciale», a déclaré la banque centrale dans un communiqué mardi. Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur à partir de la période de constitution des réserves de novembre 2021.
La Banque du Japon (BoJ) va modifier un programme visant à revitaliser les banques régionales et révisera ses règles de manière à éviter une augmentation excessive des paiements aux banques.
Le produit intérieur brut (PIB) du Japon a reculé en rythme annualisé de 3% sur la période juillet-septembre, montrent les données gouvernementales préliminaires publiées lundi, alors que les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,8% après une croissance de 1,5% en lecture définitive sur la période avril-juin. Il s’agit de son deuxième déclin en trois trimestres, en contraste avec d’autres puissances économiques mondiales. D’un trimestre sur l’autre, le PIB du Japon a diminué de 0,8%, alors que la prévision moyenne des économistes ressortait à -0,2%. La consommation privée a décliné en rythme trimestriel de 1,1%, après une croissance de 0,9% sur la période avril-juin.
L'économie japonaise s’est contractée plus qu’attendu sur la période juillet-septembre, montrent des données officielles publiées lundi, alors que les problèmes d’approvisionnement et la résurgence de l'épidémie de coronavirus ont lourdement pesé sur les investissements des entreprises et sur la consommation.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, elle a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent. Le Conseil des gouverneurs a également réduit ses prévisions d’inflation, de 0,6% à 0% en moyenne pour l’année 2021 fiscale qui se terminera en mars prochain - ses prévisions sont maintenues à 0,9% pour 2022 et à 1% pour 2023.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, la BoJ a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent.
La Banque du Japon (BoJ) devrait revoir à la baisse sa prévision de croissance pour l’exercice budgétaire en cours en raison des freins à la production liés aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, affirme Reuters. La banque centrale devrait aussi réduire sa prévision d’inflation pour l’année à fin mars 2022. De nombreux industriels sont confrontés à des pénuries de matières premières et de composants, à l’engorgement de certains ports, ce qui favorise la hausse des coûts d’approvisionnement et freine la production. Vendredi, le géant automobile Toyota a par exemple annoncé qu’il réduirait de 15% sa production mondiale en novembre.
La Banque du Japon (BoJ) devrait revoir à la baisse sa prévision de croissance pour l’exercice budgétaire en cours en raison des freins à la production liés aux tensions sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, affirme Reuters citant plusieurs sources au fait des discussions en cours. La banque centrale devrait aussi réduire sa prévision d’inflation pour l’année à fin mars 2022.