Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Banque du Japon (BoJ) va se pencher sur les externalités de sa politique monétaire au cours de sa prochaine réunion, prévue les 17 et 18 janvier, selon des informations du journal Yomiuri. L’institution avait expliqué que le mouvement de décembre sur la politique de contrôle de la courbe des taux se justifiait par les distorsions qu’il induisait sur les taux : la courbe est artificiellement plafonnée sur sa partie courte par le contrôle des rendements sur le 10 ans. L’objet de la réunion suggère que ces distorsions n’ont pas disparu et que la banque centrale pourrait de nouveau intervenir sur sa politique monétaire, en adaptant par exemple les volumes d’achats de titres.
La Banque du Japon (BoJ) va se pencher sur les externalités de sa politique monétaire au cours de sa prochaine réunion, prévue les 17 et 18 janvier, selon des informations du journal Yomiuri. L’institution avait expliqué que le mouvement de décembre sur la politique de contrôle de la courbe des taux se justifiait par les distorsions qu’il induisait sur les taux : la courbe est artificiellement plafonnée sur sa partie courte par le contrôle des rendements sur le 10 ans. L’objet de la réunion suggère que ces distorsions n’ont pas disparu et que la banque centrale pourrait de nouveau intervenir sur sa politique monétaire, en adaptant par exemple les volumes d’achats de titres.
Les réserves de change du Japon ont connu en 2022 la plus forte baisse jamais enregistrée, a indiqué mercredi le ministère des Finances, causée par la baisse des marchés et la première intervention de soutien à la devise depuis 24 ans. Ces réserves, les deuxièmes plus importantes après celles de la Chine, s'élevaient à 1.230 milliards de dollars fin de 2022, en baisse de 178 milliards de dollars par rapport à l’année précédente, soit 12,6%. Il s’agit de la plus forte baisse sur un an depuis que ces données sont publiées.
Les réserves de change du Japon ont connu en 2022 la plus forte baisse jamais enregistrée, a indiqué mercredi le ministère des Finances, causée par la baisse des marchés et la première intervention de soutien à la devise depuis 24 ans. Ces réserves, les deuxièmes plus importantes après celles de la Chine, s'élevaient à 1.230 milliards de dollars fin de 2022, en baisse de 178 milliards de dollars par rapport à l’année précédente, soit 12,6%. Il s’agit de la plus forte baisse sur un an depuis que ces données sont publiées.
L’activité industrielle japonaise a enregistré en décembre sa plus forte baisse sur 26 mois, selon une enquête de conjoncture publiée mercredi. L’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière a légèrement baissé à 48,9 en décembre, contre 49,0 en novembre. La production et les nouvelles commandes ont poursuivi leur contraction pour un sixième mois en décembre, mais à un rythme plus lent que le mois dernier. Les fabricants s’attendent néanmoins à une nouvelle détérioration de leurs conditions commerciales, le sous-indice de la production future atteignant son plus bas niveau depuis mai, lorsque les fermetures COVID-19 en Chine ont perturbé les chaînes d’approvisionnement des entreprises japonaises.
L’activité industrielle japonaise a enregistré en décembre sa plus forte baisse sur 26 mois, selon une enquête de conjoncture publiée mercredi. L’indice des directeurs d’achat de l’industrie manufacturière a légèrement baissé à 48,9 en décembre, contre 49,0 en novembre. La production et les nouvelles commandes ont poursuivi leur contraction pour un sixième mois en décembre, mais à un rythme plus lent que le mois dernier. Les fabricants s’attendent néanmoins à une nouvelle détérioration de leurs conditions commerciales, le sous-indice de la production future atteignant son plus bas niveau depuis mai, lorsque les fermetures COVID-19 en Chine ont perturbé les chaînes d’approvisionnement des entreprises japonaises.
L’assouplissement annoncé du contrôle de la courbe n’est pas une sortie de cette politique, selon le gouverneur. Mais le gouvernement l’envisage après son départ.
En novembre, l’inflation japonaise a augmenté de 3,8 % sur un an, contre 3,7 % en octobre, montrent les statistiques publiées vendredi. Il s’agit de sa plus forte hausse depuis décembre 1981. L’indice dit «cœur cœur», qui exclut les prix des aliments frais et de l'énergie et qui reflète l’inflation induite par la demande, a augmenté de 2,8 % en novembre sur un an, contre 2,5 % en octobre. «Nous nous attendons à ce que l’inflation atteigne 4% en décembre mais ralentisse à partir de janvier. Le gouvernement va subventionner la consommation d’électricité, ce qui devrait réduire les factures de 20%, la production nucléaire devrait augmenter l’an prochain, le yen rester fort, les prix de l'énergie se stabiliser. Enfin, les négociations salariales ne combleront pas les pertes de salaire réel, tandis que les taux plus élevés freineront l’inflation», résume ING. La banque estime par ailleurs que la Banque du Japon adoptera une position attentiste l’an prochain, afin de mesurer l’impact de son récent ajustement sur les marchés.
En infléchissant par surprise sa politique de contrôle des taux, la banque centrale nippone a déclenché un violent rebond du yen. Un mouvement appelé à se poursuivre.
Selon l’enquête Tankan publié mercredi par la Banque du Japon, la confiance des grands fabricants s’est détériorée au cours des trois mois précédant décembre pour le quatrième trimestre consécutif. L’indice global du sentiment des manufacturiers était de plus 7 en décembre, contre plus 8 en septembre. Les récentes subventions au tourisme et au carburant devraient stimuler les activités de services et le climat des affaires, mais les entreprises s’inquiètent surtout de l’inflation du prix des intrants. L’enquête a également montré que les grandes entreprises prévoient d’augmenter leurs dépenses d’investissement de 19,2 % sur l’année comptable 2022, contre une augmentation de 20,9% attendue par les économistes et un gain de 21,5% prévu par l’enquête précédente.
Selon l’enquête Tankan publié mercredi par la Banque du Japon, la confiance des grands fabricants s’est détériorée au cours des trois mois précédant décembre pour le quatrième trimestre consécutif. L’indice global du sentiment des manufacturiers était de plus 7 en décembre, contre plus 8 en septembre. Les récentes subventions au tourisme et au carburant devraient stimuler les activités de services et le climat des affaires, mais les entreprises s’inquiètent surtout de l’inflation du prix des intrants. L’enquête a également montré que les grandes entreprises prévoient d’augmenter leurs dépenses d’investissement de 19,2 % sur l’année comptable 2022, contre une augmentation de 20,9 % attendue par les économistes et un gain de 21,5 % prévu par l’enquête précédente.
Selon des chiffres publiés lundi, les prix à la production au Japon ont augmenté de 9,3 % en glissement annuel en novembre 2022, sous la hausse de 9,4 % enregistrée en octobre, mais au-delà du consensus qui s’attendait à une progression de 8,9%. Presque toutes les composantes du panier ont vu leurs prix progresser, en particulier la composante énergie (+49,7% sur un an). Sur une base mensuelle, les prix à la production ont augmenté de 0,6% en novembre contre +0,8% en octobre.
Les prix à la production au Japon ont augmenté de 9,3 % en glissement annuel en novembre 2022, sous la hausse de 9,4 % enregistrée en octobre, mais au-delà du consensus qui s’attendait à une progression de 8,9%. Presque toutes les composantes du panier ont vu leurs prix progresser, en particulier la composante énergie (+49,7% sur un an). Sur une base mensuelle, les prix à la production ont augmenté de 0,6% en novembre contre 0,8% en octobre.
L’inflation cœur japonaise (qui exclut l’alimentation mais inclut l’énergie) a augmenté de 3,6% sur un an en octobre, contre 3,0% en septembre. Cela fait sept mois que l’inflation est au dessus de l’objectif de 2% de la Banque du Japon (BOJ).
L'économie japonaise s’est contractée de manière inattendue au troisième trimestre 2022, les risques de récession mondiale, la faiblesse du yen et la hausse des coûts des importations ayant pesé sur la consommation des ménages et des entreprises. Le PIB a reculé de 1,2% en rythme annuel, alors que la croissance était attendue à 1,1%. D’un trimestre sur l’autre, la baisse atteint 0,3%, contre une prévision de croissance de 0,3%. Les dépenses de consommation devraient rester sous pression au cours des prochains mois, la rémunération réelle des employés ayant chuté de 1,6% au troisième trimestre, après une baisse de 1,2% au trimestre précédent. L’investissement hors résidentiel a augmenté de 1,5% en glissement trimestriel, ce qui est inférieur au consensus qui prévoyait une hausse de 2,1%.
L'économie japonaise s’est contractée de manière inattendue au troisième trimestre, les risques de récession mondiale, la faiblesse du yen et la hausse des coûts des importations ayant pesé sur la consommation des ménages et des entreprises. Le PIB a reculé de 1,2% en rythme annuel entre juillet et septembre, alors que la croissance était attendue à 1,1%. D’un trimestre sur l’autre, la baisse atteint 0,3%, contre une prévision de croissance de 0,3%.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BOJ), Haruhiko Kuroda, est revenu jeudi, dans une audition au Parlement, sur la politique ultra accommodante de la BOJ. «Il est prématuré d’exposer les détails d’une stratégie de sortie. Mais l’un des principaux points à débattre sera le rythme de l’augmentation du taux directeur à court terme de la BOJ, actuellement fixé à -0,1%», a indiqué le gouverneur. «Un autre aspect important portera sur la manière dont sera ajusté le bilan». Haruhiko Kuroda a par ailleurs rappelé que les récentes baisses «rapides et unilatérales» du yen n'étaient pas souhaitables, mais que la politique monétaire ne ciblera pas directement les mouvements de la devise.