La reprise de la fréquentation de la clientèle touristique étrangère s’est confirmée durant l'été en France, qui pourrait accueillir 88 à 89 millions de touristes étrangers sur l’ensemble de l’année 2017, a déclaré hier le ministre des Affaires étrangères, soit une hausse de 5% à 6% sur un an. A Paris et en Ile-de-France, elle devrait atteindre 34 millions de personnes, contre 30 millions en 2016 et 32 millions en 2015. A la fin juillet, les recettes touristiques ont atteint plus de 24,5 milliards d’euros, en progression de près de 9% par rapport à la même période l’année dernière.
La production de nouveaux crédits à la consommation est restée élevée en août, enregistrant une progression de 7,3% sur un an, après 7,8% en juillet, d’après les données publiées hier par l’Association française des sociétés financières. Sur les huit premiers mois de l’année, l’activité progresse de 5% en moyenne. Les crédits autos affichent la plus forte augmentation, en hausse de 23,2% sur un an. En année mobile, la production de crédits à la consommation dépasse les 40 milliards d’euros, au plus haut depuis l’été 2009.
La reprise de la fréquentation de la clientèle touristique étrangère s’est confirmée durant l'été en France, qui pourrait accueillir 88 à 89 millions de touristes étrangers sur l’ensemble de l’année 2017, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères. Si ces chiffres étaient confirmés, la fréquentation touristique étrangère afficherait alors une progression de 5% à 6% par rapport à l’année 2016, marquée par l’attentat de Nice. A Paris et en Ile-de-France, elle devrait atteindre 34 millions de personnes, contre 30 millions en 2016 et 32 millions en 2015.
Les émissions d’obligations d’Etat à moyen et long terme net de rachats que devra réaliser l’Agence France Trésor (AFT) au cours de l’année 2018 augmenteront de 10 milliards d’euros par rapport à celles de 2017 pour atteindre un montant de 195 milliards d’euros. Malgré cette nouvelle hausse dans un contexte où la BCE pourrait réduire progressivement ses achats de titres d’Etat, le poids des émissions rapporté au PIB restera situé dans une fourchette comprise entre 8% à 8,5%, au sein de laquelle elle s’est stabilisée depuis 2013.
Après la hausse de juillet, le nombre de chômeurs a poursuivi sa hausse en août (+22.300, +0,6%), s'établissant en fin de mois à 3,54 millions de personnes en métropole et 3,80 millions en France entière, a annoncé hier le ministère du Travail. L’indicateur atteint, en outre, de nouveaux records en comptant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité au cours du mois (catégories B et C), à 5,65 millions en métropole (+0,4%) et 5,95 millions en France entière (+0,5%).
L'Organisation de coopération et de développement économiques revoit en hausse ses anticipations pour le PIB, mais maintient ses attentes sur le déficit public.
La consommation des ménages français en biens est repartie à la hausse en juillet (+0,7%) après sa baisse de juin, la progression touchant l’ensemble des principaux postes à l’exception de l'énergie, selon les données publiées hier par l’Insee. L’institut a parallèlement revu en hausse de 0,1 point, à -0,7%, l'évolution de l’indicateur de juin, ce repli intervenant après deux mois consécutifs de nette hausse. En juillet, les achats de biens fabriqués ont rebondi de 1,2% après leur baisse de juin (-0,7%), du fait notamment des dépenses en biens d'équipement du logement (+2,7%) et en habillement (+3,1%) avec les soldes d'été.
Selon les chiffres de l’Insee, pour le troisième trimestre consécutif, le produit intérieur brut (PIB) français progresse de 0,5 % au deuxième trimestre 2017. Les dépenses de consommation des ménages affichent une progression de 0,3 % (contre +0,1 % au premier trimestre et +0,7 % au quatrième trimestre 2016) mais la formation brute de capital fixe (FBCF) ralentit nettement (+0,7 % après +1,3 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks contribue à la croissance du PIB pour +0,4 point, comme au trimestre précédent.
La consommation des ménages français en biens est repartie à la hausse en juillet (+0,7%) après sa baisse de juin, la progression touchant l’ensemble des principaux postes à l’exception de l'énergie, selon les données publiées mardi par l’Insee. L’institut national de la statistique a parallèlement revu en hausse de 0,1 point, à -0,7%, l'évolution de l’indicateur du mois de juin, cette baisse intervenant après deux mois consécutifs de nette hausse.
Le nombre de chômeurs est reparti fortement à la hausse en juillet en France après une légère décrue en juin, a indiqué hier le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (sans emploi) en France métropolitaine a progressé de 1% sur un mois, soit 34.900 personnes supplémentaires, pour atteindre 3,518 millions fin juillet. Sur un an, le nombre de chômeurs s’inscrit également en hausse, de 0,1%, en France métropolitaine par rapport à juillet 2016.
Le climat des affaires en France s’est amélioré en août, pour le quatrième mois consécutif, a annoncé hier l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Le climat des affaires a atteint 109 en août, contre 108 en juillet. Il a augmenté de 5 points par rapport à janvier et atteint un niveau inédit depuis avril 2011, a souligné l’institut public. Les industriels français ont par ailleurs revu en hausse leurs prévisions de croissance des investissements pour cette année, à +7%, en augmentation par rapport à la progression estimée à +5% en 2016, selon l’enquête trimestrielle de l’Insee publiée hier.
La suppression des cotisations salariales maladie et chômage prévue par l’exécutif pour 2018, qui sera compensée par une hausse de la CSG, s’effectuera en deux temps, a annoncé hier le ministère de l’Action et des Comptes publics dans un communiqué. La première étape de cette suppression des cotisations salariales, qui concernera les salariés et les indépendants – soit 21 millions de Français – sera effective au 1er janvier. «Leur gain sera amplifié par une seconde baisse des cotisations à l’automne 2018», précise le communiqué. L'étalement du gain de pouvoir d’achat pour les salariés, alors que l’augmentation des recettes liées à la hausse de la CSG s’exercera sur l’ensemble de l’année, permettra de moins peser sur le déficit public.
Le gouvernement entre cette semaine dans la dernière ligne droite de la préparation des ordonnances réformant le Code du travail, chantier phare du début du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui déterminera le ton de la rentrée sociale. Les principales mesures de cette réforme hautement sensible doivent être présentées cette semaine aux partenaires sociaux par le ministère du Travail, le Medef ouvrant la marche aujourd’hui. Ils prévoient d'étendre la portée des accords d’entreprise, de plafonner les indemnités prud’homales pour licenciement abusif et de fusionner les instances représentatives du personnel, à l’exception du délégué syndical. Ces textes doivent être présentés en Conseil des ministres le 18 septembre et promulgués dans les jours suivants.
Le retrait obligatoire visant les actions Areva interviendra le 21 août au prix de 4,50 euros par action, a annoncé hier l’Autorité des marchés financiers (AMF). La suspension de la cotation des actions Areva est maintenue jusqu'à la mise en œuvre du retrait obligatoire, qui portera sur 1,64% du capital du groupe, précise l’AMF dans un communiqué.
Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT) est revenu au deuxième trimestre à son niveau de début 2012 et le taux d’emploi a atteint un plus haut depuis 1980, dans le sillage de créations d’emplois salariés dynamiques sur la période dans le privé. Selon les données publiées hier par l’Insee, le taux de chômage s’est replié de 0,1 point au deuxième trimestre, atteignant 9,2% en métropole. Quel que soit le périmètre considéré, avec un recul de 0,5 point sur un an, le taux de chômage revient avec ce huitième trimestre consécutif de baisse à son niveau de début 2012.
L’Etat français détient, directement et indirectement, 98,25% du capital et au moins 98,41% des droits de vote d’Areva au terme de l’offre publique de retrait, selon un avis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) diffusé hier. Une procédure de retrait obligatoire est maintenue attendue, dernière étape vers le retrait de la cote du spécialiste public du nucléaire. A l’issue du plan de sauvetage du groupe, l’Etat français sera l’unique actionnaire d’Areva SA, dont les seules fonctions seront de rembourser ses dettes et de financer et gérer les dernières étapes de la construction de l’EPR finlandais. La cotation du titre Areva est suspendue à la Bourse de Paris depuis mardi matin.
L’emploi salarié privé en France, départements d’Outre-mer inclus, a progressé de 0,5% au deuxième trimestre en France, l'économie française se trouvant en situation de création nette d’emploi pour le onzième trimestre consécutif, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee. Sur la période mars-juin, 91.700 postes ont été créés dans le privé, après 57.700 au premier trimestre. Sur les douze mois à fin juin, les créations nettes d’emploi dans le secteur privé progressent de 1,5%, à 291.900, après 249.400 sur l’ensemble de l’année 2016.
Après une inflexion de tendance intervenue à la fin de 2016, la reprise s’est confirmée au premier semestre dans l’hôtellerie française, sans que le secteur ne retrouve toutefois ses niveaux de 2014. Le revenu par chambre disponible a renoué avec la croissance au cours des six premiers mois de l’année, signant une progression de 2% sur un an, après un recul de 5% sur l’ensemble de 2016, selon les chiffres de MKG Consulting. Cette évolution résulte principalement d’une reprise intervenue à Paris (+7,4%), particulièrement touchée par la désaffection des touristes étrangers l’an dernier.
Edouard Philippe a décliné mardi la feuille de route de l’exécutif, avec de nombreuses annonces en matière d'éducation, de santé et surtout de budget, au lendemain de l’intervention solennelle d’Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles. Face au risque de dérapage budgétaire hérité du quinquennat Hollande, Edouard Philippe a précisé des mesures devant permettre de trouver les 4 milliards d’euros nécessaires pour ne pas franchir la barre des 3% de déficit.