Il n’est pas question que l’Union européenne accorde un nouveau délai à la France pour ramener ses déficits publics à 3% du PIB ou moins comme elle s’y est engagée, a déclaré hier sur France 2 le commissaire européen aux Affaires économiques. «Pas question de nouveau délai mais simplement une politique budgétaire sérieuse sans être austère doit être au rendez-vous», a déclaré Pierre Moscovici. Il a souligné que le gouvernement français ne demandait d’ailleurs pas un nouveau délai.
La confiance des ménages a bondi davantage que prévu en juin pour atteindre son plus haut niveau depuis juin 2007, ce regain d’optimisme se manifestant à la fois dans leur jugement sur leur situation personnelle et dans leur opinion sur le contexte économique, selon les données publiées mercredi par l’Insee. Calé depuis le début de l’année près du niveau de sa moyenne de longue période - 100 - l’indicateur synthétisant cette confiance a accéléré ces deux derniers mois, enchaînant une hausse de deux points en mai et une progression de cinq points en juin. Il s’inscrit ce mois-ci à 108, un plus haut depuis juin 2007, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 103. L’Insee a par ailleurs revu le chiffre de mai à 103, soit un point de plus que dans sa première estimation, en raison de l’actualisation du modèle auquel recourt l’institut pour effectuer la correction des variations saisonnières.
L’Unedic a annoncé hier que son déficit passerait sous la barre du milliard d’euros en 2020, les retombées de la nouvelle convention d’assurance chômage signée mi-avril combinées à l’amélioration de la conjoncture économique lui permettant d’améliorer sa situation financière. Sur le plan financier, l’Unedic table sur un déficit ramené à 761 millions d’euros en 2020. Pour cette année, le déficit s'élèverait à 3,6 milliards d’euros - après 4,3 milliards en 2016 - et baisserait encore à 2,9 milliards d’euros en 2018, puis 1,8 milliard en 2019.
L’Unedic a annoncé mercredi que son déficit passerait sous la barre du milliard d’euros en 2020, les retombées de la nouvelle convention d’assurance chômage signée mi-avril combinées à l’amélioration de la conjoncture économique lui permettant d’améliorer sa situation financière. Sur le plan financier, l’Unedic table sur un déficit ramené à 761 millions d’euros en 2020. Pour cette année, le déficit s'élèverait à 3,6 milliards d’euros - après 4,3 milliards en 2016 - et baisserait encore à 2,9 milliards d’euros en 2018, puis 1,8 milliard en 2019.
Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises semblent avoir le moral au beau fixe, sur fond d’amélioration de leurs perspectives pour 2017 en termes d’activité, de demande, d’emploi et d’investissement, selon la septième enquête annuelle de conjoncture réalisée par la Direction générale des entreprises (DGE) et Bpifrance Le Lab. D’après cette enquête portant sur les ETI françaises non contrôlées par des grands groupes étrangers, qualifiées d’ETI nationales, elles sont 50% à anticiper une progression de leur chiffre d’affaires cette année, contre seulement 11% à craindre une baisse.
Selon le projet de rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites (COR), qui doit être examiné mardi et dont Reuters a pu consulter une copie, le système de retraite devrait rester déficitaire jusqu’au début des années 2040 dans le scénario le plus favorable sur les quatre envisagés et dégagerait ensuite des excédents jusqu’en 2070. L’an dernier, le COR avait estimé possible un retour à l'équilibre au milieu des années 2020 pour les deux meilleurs scénarios. Quel que soit le scénario économique retenu, le besoin de financement du système de retraite s'élèvera à 0,4% du PIB de la France en 2021, soit près de neuf milliards d’euros. Le rapport de l’an dernier prévoyait pour 2020 un besoin de financement de 0,2% du PIB.
Les signaux macroéconomiques pour la France apparaissent positifs, dans un environnement propice à la croissance, Les économistes restent cependant mesurés sur les perspectives du pays, même si de bonnes surprises ne sont pas à exclure
Le déficit de la balance commerciale française s’est creusé de 760 millions d’euros entre mars et avril, en raison d’un repli plus prononcé des exportations que des importations, a annoncé hier Bercy. Le déficit commercial de la France a atteint 5,5 milliards d’euros en avril, après être ressorti à 4,8 milliards d’euros en mars, selon les chiffres du ministère. D’un mois à l’autre, les exportations ont baissé de 3,1% à 38,3 milliards d’euros, et les importations de 1% à 43,8 milliards.
Le ministre de l’Action et des comptes publics Gérald Darmanin a réaffirmé dans un entretien au Monde son intention de respecter les engagements de la France en termes de déficit, même si les prévisions du précédent gouvernement sont probablement «bien trop optimistes».
Le rythme de croissance de l’intérim, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, s’est stabilisé en France en avril, selon le barème Prism’emploi publié hier. Le mois dernier, le travail temporaire a enregistré une progression de 8,2% par rapport à avril 2015, comme le mois précédent. Tous les grands secteurs ont contribué à alimenter la progression de l’intérim en avril, mais avec une progression globale de 10%, «le secteur tertiaire se situe au-dessus de la tendance des autres grands secteurs», observe Prism’emploi.
Le rythme de croissance de l’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, s’est stabilisé en France en avril, selon le barème Prism’emploi publié aujourd’hui. Le mois dernier, le travail temporaire a enregistré une progression de 8,2% par rapport à avril 2015, comme le mois précédent.
Les opportunités créées par le Brexit et les atouts français en matière de technologie et d’innovation devraient confirmer l'amélioration, selon le baromètre EY.
La production industrielle de la France a rebondi de 2,0% en mars, selon les données publiées hier par l’Insee, contre un consensus de 1%. La seule production manufacturière, qui restait sur trois mois consécutifs de baisse, a rebondi de 2,5%. Sur l’ensemble du premier trimestre, la production industrielle accuse un recul de 0,5% et la production manufacturière se contracte de 0,3%. Les données de février ont été révisées en légère baisse à -1,7% contre -1,6% précédemment.
La confiance des ménages a stagné en France en avril, se maintenant au niveau de sa moyenne de longue période à laquelle elle est ancrée depuis le début de l’année, selon les données publiées hier par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance se maintient pour le quatrième mois consécutif à 100 - son plus haut niveau depuis octobre 2007 - conformément aux attentes du consensus. La proportion de ménages estimant qu’il est opportun de réaliser des achats importants s’inscrit en hausse de trois points et repasse au-dessus de sa moyenne de long terme.
La confiance des ménages a stagné en France en avril, se maintenant au niveau de sa moyenne de longue période à laquelle elle est ancrée depuis le début de l’année, selon les données publiées mercredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance se maintient pour le quatrième mois consécutif à 100 - soit son plus haut niveau depuis octobre 2007 - conformément aux attentes des économistes interrogés par Reuters.
L'écart de rendement (spread) entre l’OAT française et le Bund allemand à 10 ans se resserre de plus de 19 pb ce matin après le résultat du premier tour de l'élection présidentielle française qui voit Emmanuel Macron placé en tête devant Marine Le Pen, pour revenir à un niveau d’environ 50 pb. Ce resserrement est à la fois lié à une détente des rendements français de plus de 10 pb à environ 0,85% sur le 10 ans, et à une hausse de 9 pb des rendements allemands de même maturité, à 0,34%.
La France gagne légèrement en attractivité auprès des grands investisseurs internationaux malgré les incertitudes liées aux élections présidentielle et législatives à venir, selon une étude publiée hier par le cabinet A.T. Kearney. L’Hexagone s’est hissé cette année au septième rang du classement annuel de l’indice de confiance des investissements directs étrangers, soit sa meilleure performance à ce jour et une place de mieux qu’en 2016. Il gagne neuf places (4e) dans les plans d’investissements des entreprises américaines et neuf places également (5e) dans ceux des entreprises du secteur technologique.