Le montant des dépenses publiques éligibles pour l'émission d'éventuelles obligations «vertes» de l’Etat français s'élèvera à huit milliards d’euros pour l’année 2018, a annoncé hier l’Agence France trésor (AFT). Dans un communiqué, l’AFT précise que ces dépenses vertes incluent un reliquat de trois milliards de l’exercice 2017 et cinq milliards de dépenses nouvelles sur 2018. La France a procédé en janvier 2017 à une première émission d’obligations vertes. L’encours de cette OAT, de coupon 1,75% et d'échéance juin 2039, s'élève pour l’instant à 9,7 milliards.
Le montant des dépenses publiques éligibles pour l'émission d'éventuelles obligations «vertes» de l’Etat français s'élèvera à huit milliards d’euros pour l’année 2018, a annoncé ce matin l’Agence France trésor (AFT). La France a procédé en janvier 2017 à une première émission d’obligations vertes. L’encours de cette OAT, de coupon 1,75% et d'échéance juin 2039, s'élève pour l’instant à 9,7 milliards. Dans un communiqué, l’AFT précise que les 8 milliards d’euros de dépenses vertes identifiées pour être adossées à nouvelles émissions éventuelles cette année incluent un reliquat de trois milliards de l’exercice 2017 et cinq milliards de dépenses fiscales et budgétaires nouvelles sur 2018.
L’optimisme prévaut en ce début d’année 2018 chez les dirigeants des grandes entreprises, qui s’attendent à des effets favorables des principales mesures gouvernementales, selon le baromètre Eurogroup consulting pour BFM Business et L’Express publié hier. Pour la première fois depuis sept ans, tous les indicateurs de cette enquête sont à la hausse, autant en France qu'à l’international. Au total, 90% des dirigeants interrogés se déclarent optimistes pour l’année qui s’ouvre (contre 80% en 2017) et 75% d’entre eux prévoient une croissance de leur activité (après 61%). Ils sont 47%, soit quatre points de plus qu’en 2017, à envisager un accroissement de leurs effectifs sur les 12 mois à venir.
L’optimisme prévaut en ce début d’année 2018 chez les dirigeants des grandes entreprises, qui s’attendent à des effets favorables des principales mesures gouvernementales, selon le baromètre Eurogroup consulting pour BFM Business et L’Express publié lundi. Pour la première fois depuis sept ans, tous les indicateurs de cette enquête sont à la hausse, autant en France qu'à l’international, souligne la société de conseil dans un communiqué.
Les dix milliards d’euros de dotation initiale du fonds pour l’innovation de rupture ont été mis à sa disposition ce lundi, a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. Il a également précisé lors de la présentation de ses vœux aux forces économiques et à la presse qu'«à terme, la dotation du fonds reposera exclusivement sur des cessions d’actifs et sur des produits de privatisation». A cet effet, «les cessions d’actifs et les privatisations seront autorisées par la loi Pacte» (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), la loi sur les entreprises prévues pour le printemps, a-t-il déclaré.
La Banque de France a revu en hausse ses prévisions de croissance de l'économie française, à 0,6% sur le quatrième trimestre 2017 et à 1,9% sur l’ensemble de l’année écoulée, a annoncé hier le gouverneur de la banque centrale française, François Villeroy de Galhau sur LCI, à la veille de la publication de l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France pour décembre. Cette enquête mensuelle auprès des chefs d’entreprise est «très bonne», en particulier dans l’industrie, a-t-il précisé.
La France émettra l’an prochain 195 milliards d’euros de dette à moyen et long terme nets des rachats pour couvrir les besoins de financement de l’Etat, a annoncé ce matin l’Agence France Trésor, confirmant les chiffres publiés à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances fin septembre. Ce montant est en hausse de 10 milliards d’euros par rapport à celui qui devrait être réalisé cette année. Ce programme, qui sera complété par 7,7 milliards d’autres ressources, servira à financer un déficit budgétaire prévisionnel de 85,8 milliards d’euros et à rembourser 116,6 milliards de dette à moyen et long terme arrivant à échéance. L’organisme chargé de la gestion de la dette de l’Etat français précise qu’il a émis pour 213,1 milliards d’euros brut de dette à moyen et long terme cette année, répartis entre 193,1 milliards d’euros d’obligations à taux fixe (OAT) et 20 milliards d’obligations indexées sur l’inflation (OATi et OAT€i).
En France, le climat de confiance des affaires calculé par l’Insee est à 111, à son plus haut depuis janvier 2008. Il se situe au niveau d’avant-crise dans plusieurs grands secteurs, tels que l’industrie, le commerce de détail et de gros, et le bâtiment.
Les députés français ont adopté hier par 463 voix contre 74 le projet de loi de ratification des cinq ordonnances réformant le Code du travail, première grande réforme d’Emmanuel Macron. Après l’Assemblée, le Sénat s’en emparera en janvier. Plusieurs amendements de la commission des Affaires sociales ont été entérinés comme celui qui donne la possibilité pour le conseil d’entreprise (CE) de négocier l’ensemble des accords d’entreprise. Le gouvernement a fait adopter un amendement qui vise à renforcer l’attractivité de la place financière de Paris en prévoyant notamment d’exclure les bonus des traders du calcul des indemnités de licenciement.
Les députés français ont adopté mardi par 463 voix contre 74 le projet de loi de ratification des cinq ordonnances réformant le Code du travail, première grande réforme d’Emmanuel Macron. Le Parlement avait habilité début août le gouvernement à prendre des ordonnances afin de réformer le droit du travail. Elles ont été signées en septembre par le chef de l’Etat et sont entrées progressivement en vigueur. Elles doivent maintenant être ratifiées par le Parlement sous peine de devenir caduques. Après l’Assemblée, le Sénat s’en emparera en janvier.
L’Agence des participations de l’Etat (APE) a démenti hier avoir pris une décision, voire même choisi une orientation, concernant d'éventuelles évolutions du capital du Groupe ADP et de la Française des Jeux (FDJ). Le quotidien Les Echos écrit que l’APE a choisi Crédit suisse pour préparer la privatisation d’ADP, dont l’Etat détient 50,6%, tandis que Le Figaro indique de son côté que l’agence a retenu BNP Paribas pour l’ouverture du capital de la FDJ, dont l’Etat possède 72%. «Contrairement aux déclarations parues dans la presse, aucune orientation ni a fortiori aucune décision n’a été prise par le gouvernement sur d'éventuelles évolutions du capital de FDJ ou ADP», a déclaré une porte-parole de l’APE à Reuters. «Il s’agit donc de rumeurs infondées», a-t-elle ajouté, disant ne pas confirmer non plus le nom des banques citées.
L’Agence France Trésor a procédé hier à l’adjudication de trois lignes d’obligations du Trésor françaises à long terme de coupon 0,75% et de maturité 25 mai 2028, 1,50% 25 mai 2031 et 2,00% 25 mai 2048 pour un montant total de 8,072 milliards d’euros qui est susceptible d’être augmenté avec les offres non compétitives 2 (ONC2) qui ont lieu aujourd’hui. L’AFT a bénéficié de taux de couverture (volume demandé/volume adjugé) respectifs de 1,57, 1,62 et 1,42. La France a déjà réalisé plus de 90% de son programme d’émissions de titres à moyen et long terme pour l’année.
L’Agence France Trésor a procédé ce matin à l’adjudication de trois lignes d’obligations du Trésor françaises à long terme de coupon 0,75% et de maturité 25 mai 2028, 1,50% 25 mai 2031 et 2,00% 25 mai 2048 pour un montant total de 8,072 milliards d’euros qui est susceptible d’être augmenté avec les offres non compétitives 2 (ONC2) qui auront lieu demain. L’AFT a bénéficié de taux de couverture (volume demandé / volume adjugé) respectifs de 1,57, 1,62 et 1,42. La France a déjà réalisé plus de 90% de son programme d’émissions de titres à moyen et long terme pour l’ensemble de l’année.
Dans ses dernières prévisions présentées hier, l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) table sur une croissance de 1,8% cette année pour la France, puis de 1,7% l’an prochain et de 1,9% en 2019. Il fait preuve de plus d’optimisme qu’en juillet, dans sa première évaluation des perspectives du quinquennat, quand il tablait sur un PIB en hausse de 1,5% cette année et en 2018, puis de 1,7% en 2019.
En visite à Bruxelles, le Premier ministre a présenté à Jean-Claude Juncker le plan du gouvernement en matière de réduction du déficit et de réformes structurelles. Le plan français vise une réduction du déficit public en-dessous de 3% du PIB, seuil critique pour sortir de la procédure de déficit excessif. «La France, qui n’a pas sa place dans cette procédure, doit en sortir en 2018», a annoncé le président de la Commission. Il a en revanche soigneusement botté en touche sur la question sensible du déficit structurel. La France ne prévoit un effort que de 0,1% l’année prochaine, bien en-dessous des 0,6% exigés par les textes européens.
En visite à Bruxelles, le Premier ministre a présenté à Jean-Claude Juncker le plan du gouvernement en matière de réduction du déficit et de réformes structurelles. La date n'était pas choisie au hasard - un jour après le 15 octobre, date à laquelle les pays de la zone euro devaient envoyer à Bruxelles leur plan budgétaire pour 2018 (même si plusieurs d’entre eux sont visiblement en retard). Le plan français vise une réduction du déficit public en-dessous de 3% du PIB, seuil critique pour sortir de la procédure de déficit excessif.
Le déficit commercial de la France s’est contracté à 4,5 milliards d’euros en août après avoir atteint 5,9 milliards en juillet, grâce à de meilleures ventes d’Airbus et la livraison de deux satellites, selon les statistiques CVS/CJO publiées ce matin par les Douanes. Il atteint cependant 44,73 milliards pour les huit premiers mois de l’année, alors qu’il était de seulement 31,13 milliards un an plus tôt. En août les importations ont reculé de 1,8% à 44,3 milliards, alors que les exportations ont accéléré de 1,4% à 39,8 milliards d’euros.
Le déficit commercial de la France s’est certes contracté à 4,5 milliards d’euros en août après avoir atteint 5,9 milliards en juillet, de meilleures ventes d’Airbus et la livraison de deux satellites dopant les exportations, selon les statistiques CVS/CJO publiées ce matin par les Douanes. Il atteint cependant 44,73 milliards sur les huit premiers mois de l’année, alors qu’il était de seulement 31,13 milliards un an plus tôt. En août les importations ont reculé de 1,8% à 44,3 milliards, alors que les exportations ont accéléré à 39,8 milliards d’euros, enregistrant une hausse de 1,4%.
Le rythme de croissance de l’emploi intérimaire est resté robuste en août, selon le barème Prism’emploi publié hier. Le mois dernier, l’emploi intérimaire a enregistré une progression de 8,3% par rapport à août 2016, après +8,4% en juillet. «En cumul depuis le début de l’année, le travail temporaire progresse de 8,1% et poursuit sa contribution à l’amélioration du marché de l’emploi», relève Prism’emploi.