Les déductions fiscales dont bénéficie l’épargne retraite représentent un coût estimé à au moins 1,8 milliard d’euros, alors que ses objectifs demeurent ambigus, entre préparation de la retraite et épargne financière.
Le projet de loi de finances (PLF) 2025 continue son parcours législatif semé d’embuches. Les députés reprennent leur examen du texte mardi 5 novembre. Alors que le sort de la plupart des articles et amendements est encore en suspens, la fondatrice d’EMD Patrimoine temporise et invite à faire le tri parmi les polémiques.
Dans La Minute Com, la nouvelle rubrique de Patrimoine Online, Paul Hag et Simon Cavailles vous donnent des conseils communication et marketing. Ce mois-ci, ils vous aident à profiter de la période de défiscalisation pour renforcer le lien avec les clients et en attirer de nouveaux.
L’élection du 5 novembre aura des répercussions majeures sur le monde. Une victoire de Kamala Harris avec un Congrès divisé devrait mener à une continuité de la politique économique actuelle des Etats-Unis. Celle de Donald Trump pourrait entraîner d’importantes variations.
Le gouvernement britannique a annoncé 40 milliards de livres de hausses d’impôts pour 2025-2026, mais aussi près de 300 milliards d’émissions totales de dette pour l'exercice fiscal en cours, afin de financer l'investissement public. Les marchés ont ajusté à la hausse leurs prévisions de taux.
Le gouvernement britannique prévoit d’accroître le taux d’imposition des plus-values de 28% à 32% à compter de 2025. Une fiscalité du «carried interest» qui converge vers les 34% en vigueur dans l’Hexagone.
Après avoir subi en février dernier un revers devant le Conseil d’Etat, les autorités publiques veulent revoir la fiscalité des bons de souscription de parts de créateur d'entreprise (BSPCE), un des instruments de l’actionnariat salarié.
Alors que Madrid entend pérenniser la surtaxe bancaire, les lobbies du secteur estiment que la baisse des taux d’intérêt ne justifie plus cette surfiscalité.
Les abattements utilisés par ce dispositif seraient alors déduits des abattements de même nature, s’ils existent toujours, à la date du décès. Le rachat des contrats d’assurance vie demeure soumis aux dispositions fiscales de droit commun.
Les socialistes ont fait adopter un amendement réhaussant la durée légale de détention d’une résidence principale à 5 ans pour bénéficier de l’exonération fiscale sur les plus-values de cession et éviter les "culbutes spéculatives".
Cet avantage fiscal était conditionné depuis 2014 « aux seuls conjoints survivants ayant supporté la charge exclusive ou principale d’un enfant pendant cinq ans».
Avocat associé en M&A et fiscalité au cabinet Alerion, Christophe Gerschel analyse les impacts de la transmission des entreprises pour les groupes familiaux.
En première lecture, les élus ont maintenu en séance plénière le taux du prélèvement forfaitaire unique à 30%, et réintroduit la condition de détention de quinze ans des actions, pour bénéficier de l'exonération de l’exit tax sur les plus-values latentes, en cas de départ d’un dirigeant actionnaire à l’étranger.
Les élus entendent graver dans le marbre le taux plancher d’imposition de 20% pour les foyers dont le revenu est supérieur à 500.000 euros par an. Si les députés ne terminent pas l’examen des 3.700 amendements d’ici vendredi, la version initiale du PLF 2025 sera envoyée au Sénat qui devra trancher.
Alors que des députés de la majorité plaident en faveur de l'autorisation des casinos en ligne, certains, dans l’opposition, sont en quête d’une fiscalité alourdie. Enfin, d’autres évoquent une cession de la participation de l’Etat dans la FDJ.