Les championnats français de Ligue 1 et de Ligue 2 de football sont suspendus «jusqu'à nouvel ordre» en raison du coronavirus, a annoncé vendredi la Ligue professionnelle de football (LFP). La Ligue nationale de rugby (LNR) a également annoncé vendredi la suspension temporaire en France des championnats de Top 14 et Prp D2. L’UEFA pour sa part a annoncé un report de tous les matches de Ligue des champions et de Ligue Europa prévus cette semaine. En Angleterre, les instances du football ont décidé vendredi de suspendre tous les matches jusqu’au 4 avril. Le championnat de football a déjà été suspendu en Italie, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas et au Portugal. En Suisse, des matches ont été annulés.
Goldman Sachs a abaissé sa prévision de croissance pour les Etats-Unis pour les premier et deuxième trimestres afin de prendre en compte les perturbations sur l’activité économique provoquées par l'épidémie de coronavirus. Dans une note envoyée dimanche, la banque américaine indique prévoir désormais une stabilité du produit intérieur brut (PIB) américain sur les trois premiers mois de l’année, contre une précédente prévision d’une croissance de 0,7%. Pour le deuxième trimestre, Goldman Sachs voit l'économie américaine se contracter de 0,5% alors qu’elle prévoyait une croissance nulle auparavant. En revanche, la banque a relevé sa prévision de croissance au troisième trimestre à 3% contre 1% attendu dans une précédente estimation.
Les championnats français de Ligue 1 et de Ligue 2 de football sont suspendus immédiatement et « jusqu'à nouvel ordre » en raison du coronavirus, a annoncé ce matin la Ligue professionnelle de football (LFP). La Ligue nationale de rugby (LNR) a également annoncé vendredi la suspension temporaire en France des championnats de Top 14 et Prp D2 en raison de l'épidémie de coronavirus.
L’Union européenne (UE) va mettre en place un fonds de 37 milliards d’euros dans le cadre des mesures visant à limiter l’impact de la pandémie de coronavirus sur les économies des pays membres, a déclaré ce vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Le ministre français de l’Economie et des Finances a annoncé jeudi à la presse la création d’un fonds de solidarité pour les entreprises les plus touchées par la crise du coronavirus. Il a confirmé qu’elles pourraient demander un report des charges sociales et fiscales. Il a aussi souhaité que Bpifrance relève sa garantie des prêts aux PME de 70% à 90%.«Nous élargissons cette couverture de l’Etat des PME aux entreprises de taille intermédiaire», a-t-il ajouté. Concernant le fonds de solidarité, Bruno Le Maire a souhaité qu’il soit «vraiment réservé aux entreprises les plus modestes, qui sont à court de trésorerie». Il a promis d’en annoncer lundi les modalités. Il s’est aussi engagé à améliorer la couverture du chômage partiel.
L'économie allemande devrait se contracter de 0,1% cette année du fait des répercussions de la pandémie de coronavirus, avant de rebondir en 2021 avec une croissance du PIB de 2,3% selon les prévisions de l’institut IfW Kiel. «A l’heure actuelle, il est impossible de chiffrer précisément l’impact économique du coronavirus», a déclaré Stefan Kooths, économiste chez IfW. De son côté, l’institut munichois Ifo a annoncé que 56% des entreprises allemandes étaient pénalisées par la crise sanitaire actuelle. D’après cette enquête effectuée auprès de 3.400 entreprises, 63% des entreprises du secteur manufacturier se disent touchées. Les secteurs des services (50%), de l’hébergement (79%) et du tourisme (96%) sont particulièrement touchés.
Le ministre français de l’Economie et des Finances a annoncé jeudi la création d’un fonds de solidarité pour les entreprises les plus touchées par la crise du coronavirus. Il a confirmé qu’elles pourraient demander un report des charges sociales et fiscales.
Quelque 3.600 entreprises, soit 60.000 salariés, ont déposé une demande pour bénéficier du chômage partiel compte tenu de la crise en cours liée au coronavirus, a annoncé jeudi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Le chiffre est en forte augmentation depuis lundi, où 900 entreprises avaient fait leur demande, a-t-elle déclaré sur LCI. «Et ça va être beaucoup plus. Nous voulons protéger les travailleurs dans cette période, protéger l’emploi et donc on va faire un soutien massif en clair je n’ai pas de limite budgétaire, on fera ce qu’il faut», a-t-elle poursuivi.
L'économie allemande devrait se contracter de 0,1% cette année du fait des répercussions de la pandémie de coronavirus, avant de rebondir en 2021 avec une croissance du PIB de 2,3% selon les prévisions de l’institut allemand IfW Kiel publiées jeudi. «A l’heure actuelle, il est impossible de chiffrer précisément l’impact économique du coronavirus», a déclaré Stefan Kooths, économiste chez IfW.
Le ministère des Finances au Royaume-Uni a indiqué mercredi dans ses documents budgétaires qu’il allait instaurer une taxe sur les services numériques qui concernera «les moteurs de recherche, les services de médias sociaux et les places de marché en ligne». Le taux de cette taxe, applicable dès avril, sera de 2% et permettra au Trésor britannique de récolter environ 2 milliards de livres (2,28 milliards d’euros). Elle s’appliquera aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 500 millions de livres au plan mondial et à 25 millions de livres au Royaume-Uni, donc les géants américains Google, Facebook et Amazon.
A l’instar des Britanniques, et de leur plan de soutien budgétaire d’un montant total de 30 milliards de livres «pour protéger les Britanniques, les emplois et les entreprises», dont 7 milliards seront consacrés à l’aide des travailleurs indépendants et des PME, en Italie, le pays européen le plus touché par la crise sanitaire, les autorités ont porté mercredi à 25 milliards d’euros l’effort budgétaire contre le coronavirus. La semaine dernière, Rome évoquait un effort de relance de 7,5 milliards d’euros seulement.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a averti les dirigeants de l’Union européenne qu’en l’absence d’une réponse coordonnée à la crise du coronavirus, l’Europe pourrait être confrontée à un scénario économique comparable à celui de la crise financière de 2008, selon Bloomberg. Dans une note publiée mercredi, HSBC estime «une récession inévitable en zone euro», et prévoit désormais une nette chute de l’activité au premier semestre, et une contraction de 0,5% sur l’ensemble de l’année malgré l’espoir d’un rebond au second semestre.
Le ministère des Finances au Royaume-Uni a indiqué mercredi dans ses documents budgétaires qu’il allait instaurer une taxe sur les services numériques qui concernera «les moteurs de recherche, les services de médias sociaux et les places de marché en ligne». «L’application des règles actuelles de l’impôt sur les sociétés aux entreprises opérant dans l'économie numérique a conduit à un décalage entre le lieu où les bénéfices sont imposés et celui où la valeur est créée», a-t-il indiqué.
L’Italie et le Royaume-Uni se mobilisent pour aider leurs économies à traverser la crise du coronavirus. Quelques heures après les mesures annoncées par la Banque d’Angleterre (BoE), le ministre britannique des Finances, Rishi Sunak, a dévoilé un soutien budgétaire exceptionnel de 30 milliards de livres «pour protéger les Britanniques, les emplois et les entreprises». «Et bien sûr si d’autres mesures sont nécessaires (...) je n’hésiterai pas à agir», a ajouté le ministre, qui s’exprimait devant les député pour la présentation du budget.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a averti les dirigeants de l’Union européenne qu’en l’absence d’une réponse coordonnée à la crise du coronavirus, l’Europe pourrait être confrontée à un scénario économique comparable à celui de la crise financière de 2008, selon Bloomberg.
Le ministre britannique des Finances Rishi Sunak a annoncé mercredi un plan de 30 milliards de livres pour soutenir l'économie face à l’impact de l'épidémie de coronavirus.
Les mesures drastiques prises en Italie devraient avoir un impact négatif de 10% à 15% sur la production du pays, selon Lorenzo Codogno, un ancien économiste en chef du Trésor italien. Cet économiste, aujourd’hui à la tête du groupe de réflexion LC Macro Advisors, basé à Londres, évalue le repli de l’activité à environ -90% dans le tourisme et le transport, à -50% dans le commerce (hors alimentaire) et à -10% dans la production industrielle. Il s’attend à ce que le PIB se contracte de 1,2% au premier trimestre et de 3% au deuxième trimestre. Le PIB était déjà en baisse de 0,3%, sur les trois derniers mois de 2019.
L'économie de la zone euro a vu sa croissance ralentir à 0,1% au quatrième trimestre 2019, selon les données confirmées par Eurostat. Au troisième trimestre, elle s’était établie à 0,3%. Eurostat a revu en légère hausse la croissance en rythme annuel, à 1% au quatrième trimestre (+0,9% dans l’estimation précédente). Eurostat fait également état d’une hausse de l’emploi dans la zone euro de 0,3% d’un trimestre sur l’autre et de 1,1% en rythme annuel.
L'épidémie de coronavirus affecte déjà l'économie allemande, avec notamment des annulations dans le tourisme, même si c’est le risque d’un impact sur la chaîne d’approvisionnement dans le secteur de l’industrie dans les prochaines semaines qui inquiète le plus les responsables politiques. Peter Altmaier, le ministre de l’Economie, a précisé que Berlin adopterait mercredi des règles plus souples pour aider les entreprises à surmonter les problèmes de liquidités et éviter des licenciements. Toutefois, la chancelière allemande, Angela Merkel, a affirmé lors d’une réunion avec des parlementaires de son parti que le pays n’avait pas besoin d’un plan de relance économique, mais plutôt d’une injection de liquidités.