Les mesures drastiques prises en Italie pour éviter une aggravation de l'épidémie de coronavirus devraient avoir un impact négatif de 10 à 15% su la production du pays, selon Lorenzo Codogno, un ancien économiste en chef du Trésor italien. Cet économiste, aujourd’hui à la tête du groupe de réflexion LC Macro Advisors, basé à Londres, évalue le repli de l’activité à environ 90% dans le tourisme et le transport, à -50% dans le commerce (hors alimentaire) et à -10% dans la production industrielle.
L'épidémie de coronavirus affecte déjà l'économie allemande, avec notamment des annulations dans le tourisme, même si c’est le risque d’un impact sur la chaîne d’approvisionnement dans le secteur de l’industrie dans les prochaines semaines qui inquiète le plus les responsables politiques. Peter Altmaier, le ministre de l’Economie, a reconnu que la situation était très difficile et qu’il espérait que l’Allemagne ne soit pas à son tour contrainte d’adopter des mesures de restrictions draconiennes comme en Italie pour éviter une propagation du virus. L’ensemble de la péninsule est désormais confiné.
L'économie de la zone euro a vu sa croissance ralentir à 0,1% au quatrième trimestre 2019, selon les données confirmées par Eurostat. Au troisième trimestre, elle s’était établie à 0,3%. Eurostat a revu en légère hausse la croissance en rythme annuel, à 1% au quatrième trimestre (+0,9% dans l’estimation précédente).
La crise due au coronavirus va provoquer une récession en Allemagne, selon Clemens Fuest, directeur de l’institut de recherche économique Ifo, pour qui une crise économique mondiale comparable à celle de 2008 semble se profiler.
Le moral des investisseurs dans la zone euro a chuté en mars à un plus-bas de 7 ans, alors que l'épidémie de coronavirus fait craindre une période prolongée de ralentissement économique. L’indice Sentix du moral des investisseurs a chuté à -17,1 en mars après 5,2 le mois dernier, ce qui est inférieur aux -11,1 anticipés par les économistes interrogés par Reuters. La réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne est prévue jeudi et les marchés anticipent une baisse de 10 points de base du taux de dépôt, qui le ramènerait à -0,6%. Mais de nombreux spécialistes s’interrogent sur la capacité des banques centrales à faire face à ce type de choc et réclament des interventions budgétaires.
L'économie française devrait à peine progresser au premier trimestre et éviter de peu la récession, selon la prévision de croissance publiée lundi par la Banque de France, selon laquelle la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus pourrait entraîner un ralentissement potentiellement sévère.
Le moral des investisseurs dans la zone euro a chuté en mars à un plus bas de 7 ans alors que l'épidémie de coronavirus fait craindre une période prolongée de ralentissement économique.
Les commandes à l’industrie en Allemagne ont bondi en janvier, portées par les réservations dans l’aérospatiale et la construction mécanique, ce qui a stimulé le secteur manufacturier au début d’un trimestre entaché par le coronavirus. Ces commandes à l’industrie allemande ont augmenté de 5,5% par rapport au mois précédent, a indiqué l’Office fédéral des statistiques. Le consensus prévoyait en moyenne une augmentation limitée à 1,4%.
Le Liban ne peut rembourser ses dettes de 1,2 milliard de dollars arrivant à échéance lundi, a annoncé samedi le Premier ministre libanais Hassan Diab, plaçant le pays très endetté sur la voie d’un défaut de paiement. Il a argué des niveaux bas des réserves de devises étrangères nécessaires pour répondre aux besoins de base de la population. Hassan Diab a indiqué que la dette publique du Liban avait atteint environ 170% du produit intérieur brut (PIB): le pays est proche de devenir l'État le plus endetté du monde. La livre libanaise a perdu 40% de sa valeur depuis l’automne et les épargnants n’ont plus le droit depuis plusieurs semaines de disposer à leur guise de leurs dépôts.
Le déficit commercial de la France est resté quasiment stable en janvier à 4,9 milliards d’euros, contre 5 milliards en décembre, marqué par le recul des échanges constaté au cours des derniers mois, ont annoncé les douanes ce vendredi. En cumul sur les 12 derniers mois glissants, le déficit commercial se maintient depuis le mois de mai autour de 60 milliards d’euros, revenant ainsi «à un niveau proche de 2017, après la baisse sensible observée en 2018», ont souligné les douanes.
Les dépenses des ménages japonais ont décliné en janvier pour un quatrième mois consécutif. Selon les statistiques gouvernementales, elles ont diminué en janvier de 3,9% en rythme annuel, conforme au déclin anticipé par les économistes (-4,0%). Il s’agit de sa plus longue période de contraction après celle de cinq mois qui s’est achevée en juin 2018. L'économie nippone peine à retrouver son souffle depuis que la hausse de la TVA, de 8% à 10% le 1er octobre, ce qui a provoqué un déclin de la consommation. Les salaires ajustés de l’inflation ont progressé de 0,7% en janvier.
Le coronavirus pourrait coûter 211 milliards de dollars (187 milliards d’euros) aux économies de la zone Asie-Pacifique cette année et faire tomber sa croissance à son plus bas niveau depuis plus d’une décennie, a avertiS&P Global Ratings. La croissance chinoise pourrait ralentir à 4,8% voire à moins de 3% dans le pire des scénarios, tandis que les économies du Japon, d’Australie et de Hong Kong pourraient «flirter avec la récession». S&P table désormais sur une croissance de 4,0% dans la zone Asie-Pacifique, contre une estimation de 4,8% en décembre. Il s’agirait de la plus mauvaise performance depuis la crise financière mde 2008.
Le déficit commercial de la France est resté quasiment stable en janvier à 4,9 milliards d’euros, contre 5 milliards en décembre, marqué par le recul des échanges constaté au cours des derniers mois, ont annoncé les douanes ce vendredi. En cumul sur les 12 derniers mois glissants, le déficit commercial se maintient depuis le mois de mai autour de 60 milliards d’euros, revenant ainsi «à un niveau proche de 2017, après la baisse sensible observée en 2018», ont souligné les douanes.
Le coronavirus pourrait coûter 211 milliards de dollars (187 milliards d’euros) aux économies de la zone Asie-Pacifique cette année et faire tomber sa croissance à son plus bas niveau depuis plus d’une décennie, a averti aujourd’hui S&P Global Ratings. La croissance chinoise pourrait ralentir à 4,8% voire à moins de 3% dans le pire des scénarios, tandis que les économies du Japon, d’Australie et de Hong Kong pourraient «flirter avec la récession». S&P table désormais sur une croissance de 4,0% dans la zone Asie-Pacifique, contre une estimation de 4,8% en décembre. Il s’agirait de la plus mauvaise performance depuis 2008, année de la crise financière mondiale.
Dans un contexte tendu par la crise du Covid-19, les marchés suivront attentivement la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et une série d’indicateurs économiques la semaine prochaine, tandis que les publications de résultats d’entreprises décéléreront.
Les commandes à l’industrie en Allemagne ont bondi en janvier, portées par les réservations dans l’aérospatiale et la construction mécanique, ce qui a stimulé le secteur manufacturier au début d’un trimestre entaché par le coronavirus. Ces commandes à l’industrie allemande ont augmenté de 5,5% par rapport au mois précédent, a indiqué aujourd’hui l’Office fédéral des statistiques. Le consensus prévoyait en moyenne une augmentation limitée à 1,4%.
Les dépenses des ménages japonais ont décliné en janvier pour un quatrième mois consécutif, soulignant les tensions croissantes dans la demande intérieure même avant la prise en compte de l’impact de l'épidémie de coronavirus sur la troisième économie mondiale. Selon les statistiques gouvernementales communiquées ce vendredi, les dépenses des ménages ont diminué en janvier de 3,9% en rythme annuel, conforme au déclin anticipé par les économistes (-4,0%). Il s’agit de sa plus longue période de contraction après celle de cinq mois qui s’est achevée en juin 2018.