Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré lundi que l’impact de l'épidémie de coronavirus sur la croissance de l'économie française serait «beaucoup plus significatif» que sa première estimation (-0,1 point de croissance). Sans avancer de chiffre, il a rappelé «que l'épidémie touche maintenant beaucoup plus de pays, notamment la France et d’autres pays européens, l’impact du coronavirus sur la croissance française sera beaucoup plus significatif (...) mais je ne veux pas avancer de chiffre précis». Les ministres des Finances du G7 se concerteront par téléphone dans la semaine pour coordonner leur réponse aux effets de cette crise mondiale de santé publique.
Les statistiques de l’Insee ont confirmé vendredi une contraction du PIB de -0,1% au quatrième trimestre en France, notamment sous l’effet des intempéries et des grèves contre la réforme des retraites. Mais la consommation des ménages a également fortement baissé en janvier, de -1,1%, avant même le début de l'épidémie de coronavirus. La cause principale : la forte baisse de la consommation de biens fabriqués (-2,7% après +2,4% en décembre). Mais l'économie dans son ensemble est chaque jour un peu plus fragilisée par le développement de l'épidémie.
L’activité manufacturière en Chine a atteint son plus bas niveau jamais enregistré en février, alors que la deuxième économie mondiale tourne au ralenti en raison de l'épidémie de coronavirus, a annoncé samedi le Bureau national des statistiques (BNS). L’indice des directeurs d’achats (PMI) pour le mois de février s’est établi à 35,7 points contre 50,0 en janvier, selon le BNS. Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité et en deçà, une contraction. C’est en-dessous du consensus Bloomberg, qui était de 45,0. Les secteurs de l’automobile et des équipements spécialisés ont été particulièrement touchés, a précisé le BNS.
La production industrielle au Japon a progressé en janvier de +0,8%, à un rythme plus important qu’attendu (+0,2%) après -1,2% en décembre. Cette nouvelle soulagera les décideurs à Tokyo alors que l'épidémie de coronavirus en Chine, qui perturbe les chaînes d’approvisionnement et l’activité économique, leur fait craindre une récession de l'économie nippone. La troisième économie mondiale s’est contractée au quatrième trimestre à son rythme le plus important en près de six ans, sous l’effet du déclin de la consommation provoqué par la hausse de la TVA et du ralentissement de la demande extérieure.
Après avoir connu leur plus forte baisse hebdomadaire depuis 2008, les marchés continueront à surveiller la semaine prochaine la progression du coronavirus et prendront le pouls de l'économie mondiale au travers d’une série d’indicateurs.
Les statistiques de l’Insee ont confirmé vendredi une contraction du PIB de -0,1% au quatrième trimestre en France, notamment sous l’effet des intempéries et surtout les grèves contre la réforme des retraites. Mais la consommation des ménages a également fortement baissé en janvier, ce qui constitue une grande surprise puisque cette contraction de -1,1% intervient avant même le début de l'épidémie de coronavirus.
En pleine crise politique, la Malaisie annonce des mesures de relance budgétaire face au risque du coronavirus sur sa croissance économique. Le premier ministre par intérim, Mahathir Mohamad, qui a démissionné de son poste en début de semaine, a annoncé un plan de soutien aux secteurs affectés par le coronavirus, notamment le tourisme, de 20 milliards de ringgits (4,6 milliards d’euros). Le gouvernement prévoit désormais une croissance comprise entre 3,2% et 4,2% cette année, après 4,8% en 2019. Il a par ailleurs revu et augmenté sa prévision de déficit budgétaire de 3,2% à 3,4%.
Le sentiment économique dans la zone euro s’est amélioré plus nettement qu’attendu en février avec une hausse de la confiance du consommateur dans le secteur manufacturier, malgré l'épidémie de coronavirus, montrent les enquêtes publiées jeudi par la Commission européenne. L’indice du sentiment économique dans les 19 pays membres a atteint 103,5, contre 102,6 en janvier. Le sentiment des consommateurs a lui progressé à -6,6, contre -8,1 en janvier. L’indice du sentiment dans l’industrie est remonté à -6,1 après -7,0 en janvier, alors que le consensus le donnait à -7,3.
Le sentiment économique dans la zone euro s’est amélioré plus nettement qu’attendu en février avec une hausse de la confiance du consommateur et dans le secteur manufacturier malgré l'épidémie de coronavirus, montrent les enquêtes publiées jeudi par la Commission européenne. L’indice du sentiment économique dans les 19 pays membres a atteint 103,5, contre 102,6 en janvier. Le sentiment des consommateurs a lui progressé à -6,6, contre -8,1 en janvier. L’indice du sentiment dans l’industrie est remonté, contre toute attente, à -6,1 après -7,0 en janvier, alors que le consensus le donnait à -7,3. Enfin, la confiance dans les services, qui représentent environ deux tiers du PIB, a atteint 11,2 en février, conformément aux attentes, contre 11,0 en janvier.
En pleine crise politique, la Malaisie annonce des mesures de relance budgétaire pour faire face au risque du coronavirus sur la croissance économique. Le premier ministre par intérim, Mahatir Mohamad, qui a démissionné de son poste en début de semaine, a annoncé un plan de soutien aux secteurs affectés par le coronavirus, notamment le tourisme, de 20 milliards de ringgit (4,6 milliards d’euros).
L’agence de notation Moody’s a indiqué mercredi qu’elle réduisait ses prévisions pour les ventes d’automobiles au niveau mondial, alors que l'épidémie de coronavirus, apparue en Chine, s'étend. L’agence estime que les ventes d’automobiles vont baisser de 2,5% en 2020, contre -0,9% attendu initialement. Elle s’attend à ce que les ventes en Chine, le plus grand marché mondial, chutent de 2,9% en 2020 (contre +1% prévu). Moody’s a retenu une perspective «négative» sur le secteur, et dit s’attendre à ce que les ventes mondiales rebondissent modestement en 2021, avec une croissance attendue de 1,5%. Les ventes automobiles en Chine ont baissé de 18,7% en janvier, selon l’Association des constructeurs automobiles de Chine (CAAM).
La Chine a annoncé un vaste plan de soutien aux PME asphyxiées par les blocages liés au coronavirus, encourageant les banques à leur octroyer des prêts préférentiels. Les PME, qui représentent environ 60% du PIB, ont redémarré leur activité pour seulement un petit tiers d’entre elles en raison de chaînes d’approvisionnement perturbées, d’un manque d’employés disponibles ou de l’absence de clients. Pékin exige désormais des banques commerciales qu’elles accroissent d’au moins 30% sur un an leur volume de prêts aux PME au premier semestre, tout en abaissant leurs taux d’intérêt. Dans un communiqué, il a également annoncé qu’il élargirait de 500 milliards de yuans (65 milliards d’euros) le montant des opérations de réescompte et reconductions de prêts que peuvent réaliser les banques au profit de PME.
La confiance des ménages est restée stable en février en France, selon l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance s’est établi à 104, alors que le consensus Reuters l’attendait en léger repli, à 103 points. A ce niveau, il se maintient au-delà de sa moyenne de longue période, qui s'établit à 100. Les Français voient leur situation financière personnelle en légère baisse par rapport au mois précédent, ce qui devrait diminuer leurs achats importants, et leur capacité d’épargne future en hausse, après quatre mois de stabilité, nettement au-dessus de sa moyenne de longue période.
L’agence de notation Moody’s a indiqué mercredi qu’elle réduisait ses prévisions pour les ventes d’automobiles au niveau mondial, alors que l'épidémie de coronavirus, apparue en Chine, s'étend. L’agence estime que les ventes d’automobiles vont baisser de 2,5% en 2020, soit plus que la baisse précédemment estimée à 0,9%. Elle s’attend à ce que les ventes en Chine, le plus grand marché mondial, chutent de 2,9% en 2020 - elle prévoyait précédemment une croissance de 1% pour cette année.
La confiance des ménages est restée stable en février en France, selon les données publiées mercredi par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance s’est établi à 104, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne en léger repli, à 103 points. A ce niveau, il se maintient au-delà de sa moyenne de longue période, qui s'établit à 100.
La Chine a annoncé un vaste plan de soutien aux PME asphyxiées par les blocages liés au coronavirus, encourageant les banques à leur octroyer des prêts préférentiels, avant d’autres coups de pouce éventuels. L'économie chinoise reste paralysée par les mesures de quarantaine et restrictions de circulation adoptées pour endiguer l'épidémie. Les PME, qui représentent environ 60% du PIB, ont redémarré leur activité pour seulement un petit tiers d’entre elles en raison de chaînes d’approvisionnement perturbées, d’un manque d’employés disponibles ou de l’absence de clients.