La Bundesbank a appelé aujourd’hui le gouvernement allemand à utiliser ses importants excédents budgétaires pour soutenir la croissance économique à un moment où l'épidémie de coronavirus en Chine engendre de nouvelles menaces pour le secteur manufacturier du pays. «Il existe manifestement une marge de manœuvre dans le cadre des règles régissant les finances publiques», a souligné la banque centrale dans son rapport mensuel. Ces propos marquent une inflexion de la position de l’institution, qui jusqu'à récemment rejetait les demandes de responsables internationaux que Berlin mette à profit ses importants surplus pour mener une politique de relance budgétaire.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont progressé de 0,3% en janvier par rapport au mois précédent, en données corrigées, pour s'établir à 529,8 milliards de dollars, selon le département américain du Commerce. Cette hausse est conforme au consensus. Hors automobiles et pièces détachées, elles ont crû de 0,3% en janvier sur un mois. Hors automobiles et essence, elles ont progressé de 0,4%. La croissance des ventes de détail de décembre a été revue en baisse, à 0,2%. Sur un an, elles ont progressé de 4,4% en janvier.
Le gouvernement britannique a indiqué qu’il allait privilégier après le Brexit l’immigration de travailleurs qualifiés qui devront, pour obtenir un visa de travail, disposer d’une offre d’emploi et répondre à des critères linguistiques, selon une tribune de la ministre de l’Intérieur Priti Patel, publiée dimanche par The Sun. La Grande-Bretagne a quitté formellement l’Union européenne le mois dernier mais reste soumise jusqu’au 31 décembre prochain aux règlements du bloc communautaire. Des membres de l’opposition estiment que des restrictions en matière d’immigration pourraient nuire aux services publics, notamment aux services de santé, alors que certains secteurs dépendent de citoyens de pays de l’UE. Le gouvernement entend attribuer des points aux candidats à l’immigration travaillant dans des secteurs où il y a une pénurie de main d’oeuvre.
Les ventes de détail aux Etats-Unis ont progressé de 0,3% en janvier par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières, pour s'établir à 529,8 milliards de dollars, a annoncé ce vendredi le département américain du Commerce. Cette hausse est conforme au consensus des économistes. Hors automobiles et pièces détachées, elles ont crû de 0,3% en janvier sur un mois. Hors automobiles et essence, elles ont progressé de 0,4%. La croissance des ventes de détail de décembre a par ailleurs été revue en baisse, à 0,2%, contre une estimation initiale de 0,3%. Sur un an, elles ont progressé de 4,4% en janvier.
Les résultats d’entreprises et l'évolution de l'épidémie de coronavirus resteront au centre de l’attention des investisseurs la semaine prochaine, qui verra aussi la publication des comptes rendus des dernières réunions de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE), respectivement mercredi et jeudi.
La croissance économique dans la zone euro a nettement ralenti au quatrième trimestre 2019 en raison d’une contraction en France et en Italie et d’une stagnation en Allemagne, montrent les chiffres du produit intérieur brut (PIB) publiés ce matin par Eurostat. Le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a progressé de 0,1% sur les trois derniers mois de l’année et de 0,9% en rythme annuel. La croissance par rapport au troisième trimestre est en ligne avec le consensus mais les économistes prévoyaient un chiffre de 1,0% sur un an, conformément à la première estimation donnée fin janvier. Au troisième trimestre, le PIB de la région avait augmenté de 0,3%.
Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du Travail (BIT) a reculé plus qu’attendu au quatrième trimestre en France, et atteint un plus bas depuis fin 2008, selon les données publiées jeudi par l’Insee, à 8,1% fin 2019, en recul de 0,4 point sur le trimestre. En métropole, il a reculé de 0,3 point sur la période à 7,9%. Le programme présidentiel d’Emmanuel Macron prévoyait un retour du taux de chômage à 7% en 2022, sous l’effet notamment de la réforme du droit du travail et de l’amélioration de la compétitivité des entreprises avec la baisse de la fiscalité.
L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) a reculé de 0,8% sur un mois en janvier en Allemagne, a indiqué jeudi l’institut fédéral Destatis. L’IPCH a quand même augmenté de 1,6% en rythme annuel. L’évolution des prix calculée selon les normes nationales allemandes en janvier donne une baisse de 0,6% par rapport à décembre, et une progression de 1,7% en rythme annuel. La semaine dernière, la production industrielle allemande était annoncée en chute de -3,5% sur décembre 2019, sa plus forte contraction depuis janvier 2009, et les commandes à l’industrie, en recul de -2,1%.
Bruxelles a maintenu à 1,2% ses prévisions de croissance pour 2020 et 2021 en zone euro, mais mis en garde contre les incertitudes liées au Brexit, aux tensions commerciales et désormais à l’épidémie de coronavirus, qui peuvent peser sur l’activité. La Commission a relevé ses prévisions d’inflation en raison des hypothèses de prix du pétrole et de la transmission attendue des hausses de salaires aux prix à la consommation. Elle prévoit désormais un taux d’inflation dans la zone euro de 1,3% en 2020 et 1,4% en 2021, contre 1,2% et 1,3% respectivement dans les prévisions précédentes.
Les obligations de l’Argentine ont été mises à mal jeudi après que le ministre de l’Economie a averti qu’une «profonde restructuration de la dette» était en cours et a promis d’adopter une position forte avec les créditeurs. Les prix des obligations ont chuté d’environ 2% tandis que les primes de risque de l’Argentine atteignaient 118 points de base, à 2.068, sur la valeur refuge des bons du Trésor américain. Plus tard mercredi, le ministre de l’Economie, Martin Guzman, a dit au Congrès qu’en poussant les échéances d’obligations il n’essaierait pas de réduire le déficit fiscal primaire cette année. Il a dit que l’austérité n’était jamais une bonne idée pour une économie en récession.
L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) a reculé de 0,8% sur un mois en janvier en Allemagne, a indiqué jeudi l’institut fédéral Destatis, confirmant sa première estimation. L’IPCH a quand même augmenté de 1,6% en rythme annuel. L'évolution des prix calculée selon les normes nationales allemandes en janvier donne une baisse de 0,6% par rapport à décembre, et une progression de 1,7% en rythme annuel, là encore conformément à la première estimation.
Le taux de chômage calculé selon les normes du Bureau international du Travail (BIT) a reculé plus qu’attendu au quatrième trimestre en France, et atteint un plus bas depuis fin 2008, selon les données publiées jeudi par l’Insee, à 8,1% fin 2019, en recul de 0,4 point sur le trimestre. En métropole, il a reculé de 0,3 point sur la période à 7,9%.
Bruxelles a maintenu ce matin à 1,2% ses prévisions de croissance pour 2020 et 2021 en zone euro, mais mis en garde contre les incertitudes liées au Brexit, aux tensions commerciales et désormais à l'épidémie de coronavirus, qui peuvent peser sur l’activité. « L’apparition et la propagation du coronavirus et son impact sur la santé publique, les vies humaines et l’activité économique sont une source de préoccupation croissante », souligne la Commission européenne dans un communiqué.
Pénalisée par la faiblesse des biens d’équipements, la production industrielle en zone euro a diminué plus nettement qu’attendu en décembre, amplifiant la tendance au ralentissement de l’activité observée au cours des mois précédents, montrent les statistiques publiées ce matin par Eurostat. Son recul a atteint 2,1% par rapport à novembre et 4,1% sur un an. Les économistes prévoyaient en moyenne une baisse de 1,6% sur un mois et de 2,3% sur un an.
La balance commerciale britannique est redevenue excédentaire en décembre grâce à une forte augmentation des exportations d’or, montrent les chiffres de l’Office national de la statistique (ONS). L’excédent commercial ressort à 0,845 milliard de livres, alors que le consensus s’attendait à ce que le déficit se creuse à 10,00 milliards. Hors métaux précieux, le déficit commercial s’est élevé à 7,195 milliards de livres contre 8,905 milliards en novembre.
La commission spéciale de l’Assemblée nationale a renoncé mardi soir à examiner la totalité des nombreux amendements au projet de loi de réforme des retraites, qui sera débattu en séance dans sa version initiale à partir de lundi. Plus de 22.000 amendements avaient été déposés, dont 19.000 émanant de la seule France insoumise, sur ce texte contesté dans la rue depuis début décembre. Malgré deux semaines de travail fourni, une quinzaine de milliers d’amendements restaient à examiner mardi. En vertu du règlement de l’Assemblée, c’est donc le texte du gouvernement qui sera présenté, sans changement, aux élus en séance lundi 17 février, en vue d’un vote solennel initialement prévu le 3 mars. Parallèlement, les partenaires sociaux auront à charge de trouver d’ici fin avril des alternatives à la mise en place d’un âge pivot à 64 ans.
La balance commerciale britannique est redevenue excédentaire en décembre grâce à une forte augmentation des exportations d’or, montrent aujourd’hui les chiffres de l’Office national de la statistique (ONS). L’excédent commercial ressort à 0,845 milliard de livres, alors que le consensus s’attendait à ce que le déficit se creuse à 10,00 milliards. Hors métaux précieux, le déficit commercial s’est élevé à 7,195 milliards de livres contre 8,905 milliards en novembre.
Le moral des investisseurs dans la zone euro a reculé en février pour la première fois en quatre mois en raison des craintes liées à l'épidémie de coronavirus en Chine, montre l’enquête mensuelle de l’institut Sentix. Son indice du moral des investisseurs a reculé à 5,2 après 7,6 le mois dernier. Le consensus Reuters le donnait en baisse plus marquée encore, à 4,1. Un sous-indice mesurant l'évolution des anticipations des investisseurs dans la zone euro a reculé à 6,5 après 9,8 en janvier.
La Banque de France s’attend à voir la croissance de l’économie française rebondir de 0,3% au premier trimestre, après sa contraction inattendue fin 2019 à +0,1% sur fond de grève dans les transports. L'économie française peut s’appuyer sur la progression de l’emploi, du pouvoir d’achat et de l’investissement des entreprises, a détaillé François Villeroy de Galhau. L’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France fait état d’une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, le mois dernier. La production industrielle s’est légèrement contractée en janvier, notamment dans l’aéronautique, l’automobile et les équipements électriques, mais les carnets de commandes sont stables.
Le moral des investisseurs dans la zone euro a reculé en février pour la première fois en quatre mois en raison des craintes liées à l'épidémie de coronavirus en Chine, montrent ce matin les résultats de l’enquête mensuelle de l’institut Sentix. Son indice du moral des investisseurs a reculé à 5,2 après 7,6 le mois dernier. Le consensus Reuters le donnait en baisse plus marquée encore, à 4,1. Un sous-indice mesurant l'évolution des anticipations des investisseurs dans la zone euro a reculé à 6,5 après 9,8 en janvier.