Le nombre d’actifs américains effectuant une première demande d’allocation chômage a reculé la semaine dernière, signe que les craintes liées à la propagation du coronavirus n’affectent pas encore l’emploi aux Etats-Unis. Ce nombre a diminué de 3.000 lors de la semaine terminée au 29 février, à 216.000 en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué ce jeudi le département américain du Travail. Les économistes s’attendaient à 215.000 nouvelles demandes. Le nombre de la semaine précédente a été maintenu à 219.000. La moyenne mobile sur quatre semaines, qui lisse la volatilité de ces données, est ressortie en progression de 3.250, à 213.000.
L’Institut de la finance internationale (IIF), qui représente plus de 400 grandes banques internationales, a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année. Elle a déclaré que le ralentissement de l'économie mondiale pourrait être plus sévère qu’estimé.
La Chine a débloqué 110,5 milliards de yuans (14,3 milliards d’euros) pour financer la lutte contre l'épidémie de coronavirus, a indiqué vice-ministre des Finances Xu Hongcai, dont 71,4 milliards de yuans ont déjà été utilisés. Le coronavirus devrait affecter temporairement le budget du gouvernement mais le vice-ministre s’attend à une accalmie avec la reprise de l’économie. Les capacités de production tourneraient désormais à 60% tandis que les ventes de détail se sont stabilisées fin février.
Incertitude. L’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) voit dans l’épidémie présente le plus grand danger pesant sur l’économie mondiale depuis la crise de 2008. Elle évalue à 0,5 % la baisse de la croissance cette année imputable à Covid-19 dans l’hypothèse où la Chine connaîtrait son pic épidémique ce trimestre et où les autres pays subiraient le phénomène de façon modérée. La croissance annuelle serait ainsi limitée à 2,4 % dans le monde. La Chine, première victime, verrait son taux passer en-dessous de 5 % pour remonter à 6 % ou plus l’an prochain. Compte tenu des échanges développés par la Chine avec le reste du monde, les autres économies sont affectées, en particulier le Japon, la Corée et l’Australie. Selon l’hypothèse centrale de l’OCDE et sous condition de politiques économiques adaptées, la croissance reprendrait pour s’établir à 3,25 % en 2021. Un deuxième scénario, plus sombre avec propagation de l’épidémie plus longtemps et avec plus d’intensité, donne une hypothèse de croissance mondiale de 1,5 % cette année. L’OCDE préconise donc une réaction rapide et efficace des autorités publiques pour juguler l’épidémie, puis des mesures de soutien de l’économie.
Le gouvernement Sanchez veut détricoter une partie des réformes de 2012, qui ont soutenu les créations d’emplois sans mettre fin à la dualité du marché.
Les entreprises du secteur privé aux Etats-Unis ont créé plus d’emplois que prévu en février, montre le rapport publié mercredi par Automatic Data Processing (ADP) et Moody’s Analytics. Le secteur privé américain a créé 183.000 emplois nets le mois dernier, ce qui est supérieur aux prévisions des économistes, qui tablaient sur 155.000 nouveaux postes. L’enquête ADP ne tient compte que des emplois du secteur privé.
Les entreprises du secteur privé aux Etats-Unis ont créé plus d’emplois que prévu en février, montre le rapport publié ce mercredi par Automatic Data Processing (ADP) et Moody’s Analytics. Le secteur privé américain a créé 183.000 emplois nets le mois dernier, ce qui est supérieur à la prévision des économistes, qui tablaient en moyenne sur 155.000 nouveaux postes. L’enquête ADP ne tient compte que des emplois du secteur privé, tandis que les statistiques du gouvernement sur l’emploi non agricole - à paraître vendredi - incluent également les fonctionnaires.
Les ventes au détail en Allemagne ont rebondi de 0,9% en janvier après la baisse de 2% (révisée de 3,3%) le mois précédent, selon les données publiées ce matin par l’Office fédéral de la statistique, ce qui pourrait contribuer à soutenir la consommation des ménages outre-Rhin. Les analystes prévoyaient en moyenne une progression de 1,0%. Sur un an, ces ventes affichent une hausse de 1,8%, contre +1,5% attendu par le consensus et +1,7% en décembre.
Les indices PMI Markit en zone euro montrent en février la plus forte croissance du secteur privé depuis six mois malgré le coronavirus. L’indice composite, qui combine les secteurs manufacturier et des services, progresse de 51,3 à 51,6 conformément à la première estimation « flash », son plus haut niveau depuis six mois. L’indice manufacturier, publié en début de semaine, était également en hausse tandis que l’indice des services recule légèrement à 52,6 (contre 52,8).
L’inflation dans la zone euro a ralenti en février, montrent les données publiées ce mardi par Eurostat. Les prix à la consommation dans l’union monétaire ont augmenté de 1,2% par rapport à la même période en 2019, après une hausse de 1,4% en janvier. Sur un mois, les prix à la consommation dans l’union monétaire ont crû de 0,2% en février. L’indice sous-jacent des prix à la consommation, qui exclut notamment l'énergie et les produits alimentaires, a augmenté de 1,4% sur un an et de 0,4% sur un mois en février.
Les chiffres officiels de l’Institut des statistiques (IBGE) sur le PIB du Brésil en 2019 devraient confirmer mercredi une troisième année consécutive de croissance faible, pour la première année de mandat de Jair Bolsonaro. Les analystes consultés par le quotidien économique Valor tablent sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,1% en 2019, contre 2,5% attendus, et après 1,3% en 2017 et en 2018, suivant deux années de récession historique (-3,5% en 2015 et -3,3% en 2016). Le gouvernement est plus optimiste pour 2020, prévoyant une croissance de 2,4%, mais hors impact du coronavirus. Le ministre de l’Economie ultra-libéral Paulo Guedes avait promis un ambitieux programme alliant cure d’austérité et privatisations pour assainir les finances. Ce pays de 210 millions habitants compte près de 12 millions de chômeurs.
L’inflation dans la zone euro a ralenti en février, montrent les données publiées ce mardi par Eurostat. Les prix à la consommation dans l’union monétaire ont augmenté de 1,2% par rapport à la même période en 2019, après une hausse de 1,4% en janvier. Sur un mois, les prix à la consommation dans l’union monétaire ont crû de 0,2% en février. L’indice sous-jacent des prix à la consommation, qui exclut notamment l'énergie et les produits alimentaires, a augmenté de 1,4% sur un an et de 0,4% sur un mois en février.
La contraction manufacturière s’est atténuée dans la zone euro en février malgré la propagation du coronavirus et les risques que fait peser l'épidémie sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’affiche à 49,2 pour février, après 47,9 en janvier (version révisée), restant sous la barre de 50 pour le 13e mois consécutif. La contraction du secteur manufacturier s’est atténuée également en Allemagne, avec un indice remonté à 48 en février, après 45,3 en janvier. Au Royaume-Uni, l’indice est remonté à 51,7 pour février, après 50 en janvier. En revanche, en France, l’indice PMI est retombé à 49,8 en février, après 51,1 en janvier.
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a déclaré lundi que l’impact de l'épidémie de coronavirus sur la croissance de l'économie française serait «beaucoup plus significatif» que sa première estimation (-0,1 point de croissance). Sans avancer de chiffre, il a rappelé «que l'épidémie touche maintenant beaucoup plus de pays, notamment la France et d’autres pays européens». Les ministres des Finances du G7 se concerteront par téléphone dans la semaine pour coordonner leur réponse aux effets de cette crise mondiale de santé publique. La Banque publique d’investissement (Bpifrance) se portera garante de tous les prêts de trésorerie dont les PME pourraient avoir besoin «pour passer ce moment difficile».
L’indice Caixin/Markit PMI manufacturier chinois chute en février à un plus-bas historique de 40,1 (contre 51,1 en janvier). Les sous-indices de production, de nouvelles commandes et d’emploi sont tous en forte baisse. Samedi, l’indice PMI manufacturier officiel avait déjà fait état d’une forte contraction de l’activité dans les grandes entreprises. L’indice PMI des services officiel a également atteint un plus-bas historique.
La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) sont prêts à utiliser tous les instruments à leur disposition, dont des financements d’urgence, pour aider leurs pays membres à faire face à l'épidémie de coronavirus, ont déclaré lundi David Malpass et Kristalina Georgieva, les dirigeants des deux organisations internationales, dans un communiqué commun. Le Trésor américain a de son côté confirmé lundi que les ministres des Finances du G7 discuteraient de leur action face à l'épidémie mardi au cours d’une conférence téléphonique.
La contraction manufacturière s’est atténuée dans la zone euro en février malgré la propagation du coronavirus et les risques que fait peser l'épidémie sur les chaînes d’approvisionnement. L’indice de l’enquête mensuelle réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achat (PMI) s’affiche à 49,2 pour février, après 47,9 en janvier (version révisée), ce qui reste sous la barre de 50 pour le 13ème mois de suite malgré un plus haut de un an.
L’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiale ne fait plus guère de doute. L’OCDE a revu, ce matin, sa prévision de croissance dans le monde cette année à 2,4% (dont 4,9% en Chine), soit son rythme le plus faible depuis la crise financière de 2007-2008. Elle prévoyait jusqu’à présent une croissance de 2,9%.
L’indice Caixin/Markit PMI manufacturier chinois confirme la forte contraction de l’activité en février alors que le pays était paralysé par les mesures prises pour faire face à l’épidémie de coronavirus. L’indice, qui mesure plus particulièrement l’activité des PME et des entreprises exportatrices, chute à un plus bas historique de 40,1 (contre 51,1 en janvier). Les sous-indices de production, de nouvelles commandes et d’emploi sont tous en forte baisse. Samedi, l’indice PMI manufacturier officiel avait déjà fait état d’une forte contraction de l’activité dans les grandes entreprises. L’indice PMI des services officiel a également atteint plus bas historique.