En dépit d’un tassement de la croissance, l’Unédic envisage toujours un retour à l’excédent de l’assurance chômage pour 2021 et la poursuite de la baisse du taux de chômage jusque 7,4% fin 2022, selon ses prévisions publiées mardi. Après un déficit de 0,9 milliard en 2020, le solde financier de l’Unédic deviendrait excédentaire de 2,3 milliards d’euros en 2021, puis de 4,2 milliards en 2022. Fin 2020, la dette atteindrait son maximum à 38,4 milliards, soit l'équivalent d’un peu moins d’une année de recettes, puis elle commencerait à diminuer en 2021. Elle serait d’un montant de 36,1 milliards fin 2021 puis de 31,9 milliards fin 2022. L’Unédic anticipe également une poursuite de la baisse du taux de chômage qui était de 8,1% fin 2019. Il atteindrait 7,4%, ce qui représente 61.000 chômeurs de moins en moyenne chaque année.
L’activité a stagné au quatrième trimestre 2019, la baisse des exportations ayant pesé sur la croissance de la première économie de la zone euro, selon Destatis. L’Office fédéral de la statistique a précisé que les exportations avaient diminué de 0,2 % en rythme trimestriel, le commerce net ayant amputé de 0,6 point de pourcentage le PIB allemand sur la période. La baisse de l’investissement des entreprises a également pesé sur la croissance pour le troisième trimestre consécutif, tandis que la consommation a stagné. L’Allemagne débute l’année sans réserve de croissance alors que la crise du coronavirus risque de durement toucher son secteur exportateur.
L’activité a stagné au quatrième trimestre 2019, la baisse des exportations ayant pesé sur la croissance de la première économie de la zone euro, selon les chiffres détaillés publiés par Destatis, confirmant sa première estimation.
Le climat des affaires en France s’est stabilisé en février, selon les données publiées par l’Insee. L’indicateur synthétique s’est établi à 105 en février, comme en janvier et en décembre 2019, et reste au-dessus de sa moyenne de long terme (100).
Le moral des entrepreneurs allemands s’est amélioré en février contrairement aux attentes, ce qui suggère que la première économie d’Europe a été épargnée jusqu'à présent par les effets de l'épidémie de coronavirus apparue en Chine. L’indice du climat des affaires calculé par l’institut d'études économiques Ifo s’affiche à 96,1 contre 96,0 en janvier. Les économistes s’attendaient à une baisse de l’indice à 95,3 pour février. Le sous-indice évaluant la situation actuelle s’est replié à 98,9 points, contre 99,2 en janvier en données révisées, tandis que celui mesurant les perspectives a progressé à 93,4 points, contre 92,9 points le mois dernier.
Le moral des entrepreneurs allemands s’est amélioré en février contrairement aux attentes, ce qui suggère que la première économie d’Europe a été épargnée jusqu'à présent par les effets de l'épidémie de coronavirus apparue en Chine. L’indice du climat des affaires calculé par l’institut d'études économiques Ifo s’affiche à 96,1 contre 96,0 en janvier, chiffre révisé à la hausse après une estimation initiale à 95,9. Les économistes s’attendaient à une baisse de l’indice pour le mois en cours, à 95,3.
L’industrie allemande a enregistré en février sa meilleure performance depuis janvier 2019. L’indice PMI manufacturier s’est amélioré de façon inattendue en février, selon les résultats préliminaires de l’enquête PMI auprès des directeurs d’achat. Il progressé à 47,8 contre 45,3 en janvier et un repli à 44,8 attendu. L’indice «flash» composite, qui combine l’activité des services et celle du secteur manufacturier, a reculé à 51,1 contre 51,2 pour le mois en cours. Le secteur des services ayant reculé à un plus bas de deux mois, à 53,3 contre 54,2 en janvier. Ces chiffres sont en trompe-l’œil car les perspectives futures, notamment sur les exportations, semblent déjà affectées par l’effet du coronavirus.
Les reventes de logements aux Etats-Unis ont baissé de 1,3% en janvier, à 5,46 millions en rythme annualisé, selon la National Association of Realtors (NAR), principale fédération d’agents immobiliers du pays. Sur un an, les reventes de logements, qui représentent environ 90% des ventes globales du marché de l’immobilier résidentiel aux Etats-Unis, conservent une hausse de 9,6%. Le prix de vente médian a augmenté de 6,8% en un an 266.300 dollars.
Les reventes de logements aux Etats-Unis ont baissé de 1,3% en janvier, selon la National Association of Realtors (NAR), principale fédération d’agents immobiliers du pays. Celles-ci se sont établies à 5,46 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, un chiffre supérieur aux attentes des économistes. Sur un an, les reventes de logements, qui représentent environ 90% des ventes globales du marché de l’immobilier résidentiel aux Etats-Unis, conservent une hausse de 9,6%. Le stock de logements anciens en vente a chuté de 10,7% en un an. Parallèlement, le prix de vente médian a augmenté de 6,8% en un an 266.300 dollars. Signes de la bonne tenue de ce marché.
L’attention restera centrée sur le coronavirus et sur les nombreuses publications de résultats d’entreprises en Europe la semaine prochaine. Les commentaires de banquiers centraux face à l'épidémie seront également surveillés.
L’industrie allemande a enregistré en février sa meilleure performance depuis janvier 2019. L’indice PMI manufacturier s’est amélioré de façon inattendue en février, selon les résultats préliminaires de l’enquête PMI auprès des directeurs d’achat. Il progressé à 47,8 contre 45,3 en janvier et un repli à 44,8 attendu mais il continue de refléter une contraction de l’activité des entreprises du secteur.
L’indice « flash » PMI composite est remonté à 51,6 en zone euro après 51,3 en janvier, dépassant les estimations des économistes interrogés par Reuters, avec une médiane à 51,0.
L’indice PMI « flash » manufacturier recule à 49,7 en février, sous la barre de 50, donc en contraction, un plus bas depuis juillet, après 51,1 en janvier.
Les ventes au détail en Grande-Bretagne ont rebondi en janvier après cinq mois consécutifs de baisse, signe que l’amélioration du sentiment depuis les élections législatives de décembre se traduit par une activité économique plus forte. D’un mois sur l’autre, les ventes au détail ont avancé de 0,9% en janvier, après un recul de 0,5% (révisé de -0,6%) le mois précédent. Les économistes tablaient sur une hausse de 0,5% le mois dernier. Hors carburant, le rebond a été encore plus marqué avec une hausse de 1,6% sur le mois, la plus forte depuis mai 2018
Le moral des consommateurs allemands s’est très légèrement détérioré en février, selon l’institut GfK. L’indice du sentiment du consommateur, calculé sur la base d’une enquête auprès de 2.000 personnes, a reculé à 9,8 après 9,9 en janvier alors que les économistes attendaient un chiffre inchangé. Gfk l’explique en partie par l'épidémie de coronavirus. La première économie de la zone euro doit par ailleurs faire face au fort ralentissement de son industriequi pourrait mettre plus de temps que prévu à rebondir en raison de la crise du Covid-19.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont légèrement augmenté aux Etats-Unis. Les inscriptions lors de la semaine au 15 février se sont élevées à 210.000, un chiffre en ligne avec les attentes, contre 206.000 la semaine précédente. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 209.000 contre 212.250 la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités est ressorti à 1,73 million lors de la semaine au 8 février, dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles, contre 1,70 million la semaine précédente.
Les ventes au détail en Grande-Bretagne ont rebondi en janvier après cinq mois consécutifs de baisse, signe que l’amélioration du sentiment depuis les élections législatives de décembre se traduit par une activité économique plus forte. D’un mois sur l’autre, les ventes au détail ont avancé de 0,9% en janvier, après un recul de 0,5% (révisé de -0,6%) le mois précédent. Les économistes tablaient en moyenne sur une progression de 0,5% le mois dernier. Hors carburant, le rebond a été encore plus marqué avec une hausse de 1,6% sur le mois, la plus forte depuis mai 2018
Le moral des consommateurs allemands s’est très légèrement détérioré en février, selon l’institut GfK. L’indice du sentiment du consommateur, calculé sur la base d’une enquête auprès de 2.000 personnes, a reculé à 9,8 après 9,9 en janvier alors que les économistes attendaient un chiffre inchangé. « L'épidémie de coronavirus a sans aucun doute contribué aux incertitudes parmi les consommateurs », a expliqué Rolf Bürkl, chercheur chez GfK. La première économie de la zone euro doit par ailleurs faire face au fort ralentissement de son industriequi pourrait mettre plus de temps que prévu à rebondir en raison de la crise du Covid-19.