Jusqu'à près de 25 millions d’emplois pourraient être supprimés dans le monde en raison de la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus, selon les estimations de l’Organisation internationale du travail (OIT). Entre 5,3 millions et 24,7 millions de chômeurs s’ajouteront aux quelque 188 millions recensés dans le monde en 2019, en fonction des scénarios envisagés. En cas de réponse coordonnée des politiques économiques au niveau international, comme cela avait été le cas lors de la crise financière de 2008-2009, l’impact sur le chômage mondial sera atténué, soulignent les experts de l’OIT.Par comparaison, la grande crise financière de 2008-2009 a provoqué une hausse de 22 millions du nombre de chômeurs dans le monde.
La récession de l'économie française cette année pourrait être plus marquée que la contraction de 1% du PIB envisagée par le gouvernement du fait de l'épidémie de nouveau coronavirus en cours, prévient mercredi le Haut Conseil des finances publiques (HCFP).
Alors que la pandémie de coronavirus s'étend, mettant à l’arrêt des pans entiers de l’activité économique et fragilisant les marchés financiers et de la dette, les économistes de S&P Global s’attendent désormais à une récession mondiale cette année, selon une note envoyée mardi. Les économistes tablent sur une contraction de 1% à 1,5% du produit intérieur brut (PIB) mondial en 2020, avec des risques élevés de nouvelles révisions à la baisse.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont subi une baisse inattendue en février, alors que les ménages américains pourraient encore réduire leurs achats dans les mois à venir face à l'épidémie de coronavirus, montrent les statistiques du département du Commerce. Ce dernier a fait état d’un recul de 0,5% des ventes au détail après une hausse de 0,6% (révisée de +0,3%) le mois précédent. Le consensus prévoyait une hausse de 0,2% en février. Sur un an, les ventes au détail ont augmenté de 4,3% le mois dernier.
Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a dévoilé mardi des mesures d’un montant de 200 milliards d’euros, soit 20% environ du produit intérieur brut de l’Espagne, pour soutenir l'économie du pays frappée par la crise du coronavirus. L’Etat apportera 117 milliards d’euros et le reste viendra d’entreprises privées, a précisé le chef du gouvernement socialiste lors d’une allocution télévisée. Ces mesures comprendront la création d’une enveloppe de 100 milliards d’euros de garanties publiques pour les prêts aux entreprises ainsi qu’une aide de 600 millions d’euros pour les personnes âgées et vulnérables.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont subi une baisse inattendue en février, alors que les ménages américains pourraient encore réduire leurs achats dans les mois à venir face à l'épidémie de coronavirus, montrent les statistiques publiées ce mardi par le département du Commerce. Ce dernier a fait état d’un recul de 0,5% des ventes au détail après une hausse de 0,6% (révisée de +0,3%) le mois précédent. Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% en février. Sur un an, les ventes au détail ont augmenté de 4,3% le mois dernier.
Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a dévoilé mardi un ensemble de mesures d’un montant de 200 milliards d’euros, soit 20% environ du produit intérieur brut de l’Espagne, pour soutenir l'économie du pays frappée par la crise du coronavirus. L’Etat apportera 117 milliards d’euros et le reste viendra d’entreprises privées, a précisé le chef du gouvernement socialiste lors d’une allocution télévisée.
Alors que la pandémie de coronavirus s'étend, mettant à l’arrêt des pans entiers de l’activité économique et fragilisant les marchés financiers et de la dette, les économistes de S&P Global s’attendent désormais à une récession mondiale cette année, selon une note envoyée mardi.
La confiance des investisseurs en Allemagne a chuté depuis le début du mois de mars pour tomber à des niveaux sans précédent depuis la crise financière de 2008 en raison de la pandémie mondiale et de la dégradation brutale des perspectives économiques, montre ce mardi l’enquête mensuelle de l’institut ZEW. Son indice du sentiment économique est tombé à -49,5, contre +8,7 en février, une chute encore plus marquée qu’attendu puisque le consensus Reuters prévoyait un chiffre de -26,4.
Les gouvernements, confrontés à la pandémie du coronavirus, doivent stimuler l'économie mondiale de façon coordonnée s’ils veulent stabiliser la situation, souligne lundi la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, dans un billet de blog. Le FMI n’a pas encore mesuré précisément l’impact du coronavirus sur l'économie mondiale, indiquant juste que la croissance serait moins forte que l’an passé. Mais les économistes sont toujours plus nombreux à anticiper une récession mondiale cette année à mesure que les pays prennent des mesures de confinement pour lutter contre ce virus. Elle a rappelé que le FMI était en capacité de mobiliser 1.000 milliards de dollars de financement.
Les dirigeants du G7 ont promis lundi une «réponse mondiale forte» face à la pandémie de Covid-19. Dans un communiqué diffusé à l’issue d’une visiocoférence, les sept puissances s’engagent à «mobiliser tous les instruments dont (elles disposent), notamment des mesures budgétaires et monétaires ainsi que des actions ciblées, pour soutenir immédiatement et autant que nécessaire les travailleurs, les entreprises et les secteurs les plus touchés». Elles «demandent aux banques centrales de poursuivre leur coordination pour prendre les mesures monétaires nécessaires». La rapide propagation du coronavirus à travers le monde a contraint les gouvernements à mettre en oeuvre des mesures drastiques, telles que la fermeture des écoles, des bars et restaurants, qui ont un impact direct sur l'économie mondiale.
Pour la première fois, Donald Trump a jugé «possible» une récession aux Etats-Unis. Interrogé lundi sur le devenir de la pandémie de Covid-19 face à laquelle tous les pays de la planète se barricadent un à un, le président américain a évoqué une possible fin de l'épidémie aux Etats-Unis en juillet ou août. Il a recommandé à tous les Américains, y compris «les plus jeunes et en bonne santé», d'éviter les regroupements «de plus de 10 personnes», les voyages, ainsi que les bars et restaurants. Ces directives sont valables pour une durée de quinze jours. Le président américain a précisé qu'à ce stade, aucun couvre-feu d’ampleur nationale n'était envisagé mais que certaines restrictions fortes pourraient être examinées pour des foyers importants de contamination.
L'économie de l’Union européenne (UE) se trouvera en récession cette année, a déclaré lundi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. «Nous anticipons évidemment une récession sur l’année 2020, a-t-il déclaré sur BFM Business. Avant la crise, on était aux alentours de 1,4% de croissance du PIB sur l’ensemble du continent, et là, nous pensons avoir un impact négatif entre 2% et 2,5%», a-t-il ajouté.
La chute de l’activité était attendue en janvier et février en Chine en raison des restrictions mises place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus mais pas à ce point. La production industrielle, les ventes de détail et les investissements se sont effondrés plus que prévu sur la période.
L'économie de l’Union européenne (UE) se trouvera en récession cette année, a déclaré lundi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. «Nous anticipons évidemment une récession sur l’année 2020, a-t-il déclaré sur BFM Business. Avant la crise, on était aux alentours de 1,4% de croissance du PIB sur l’ensemble du continent, et là, nous pensons avoir un impact négatif entre 2% et 2,5%», a-t-il ajouté.
Les gouvernements, confrontés à la pandémie du coronavirus, doivent stimuler l'économie mondiale de façon coordonnée s’ils veulent stabiliser la situation, souligne lundi la directrice générale du FMI dans un blog. « Un contact constant et une coordination étroite sont les meilleurs médicaments pour garantir que la douleur infligée par le virus est de courte durée », écrit Kristalina Georgieva.