La confiance des ménages dans l’Union européenne a chuté en mars sur fond de pandémie de coronavirus, montrent les premiers résultats de l’enquête mensuelle de la Commission européenne. Son indice de confiance du consommateur ressort en baisse de cinq points à -11,6 dans la zone euro en première estimation et de 4,5 points dans l’ensemble de l’UE à -10,4. Ces chiffres ne reflètent que partiellement l'évolution du sentiment ces dernières semaines car Bruxelles précise que l’enquête a été interrompue plus tôt que d’habitude dans une grande majorité de pays. Les estimations publiées ne prennent ainsi en compte que 15% environ des réponses.
La crise du coronavirus pourrait coûter entre 255 et 729 milliards d’euros à l’économie allemande, selon les calculs réalisés par l’institut économique Ifo. « Les coûts dépasseront sans doute tout ce qui s’est produit au cours des dernières décennies en termes de crises économiques ou de catastrophes naturelles », a affirmé Clemens Fuest, le président de l’Ifo ajoutant qu’en fonction des scénarios l’impact pour l’économie serait compris entre 7,2 points et 20,6 points.
Le Comité international olympique (CIO) a annoncé dimanche qu’il se donnait quatre semaines pour discuter de l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo, prévus du 24 juillet au 9 août, et a ouvert la porte à un éventuel report de l'évènement en raison de l'épidémie de coronavirus. Les appels d’organisations sportives à reporter les Jeux Olympiques de Tokyo ont été nombreux face aux difficultés rencontrées par l’ensemble de la communauté internationale pour contenir l'épidémie. Jusque-là , le CIO et les organisateurs des Jeux de Tokyo s'étaient toujours opposés à un report. Toutefois, le comité refuse en revanche catégoriquement d’annuler l'évènement.
La propagation exponentielle de la pandémie de coronavirus et son impact économique resteront au centre de l’attention des marchés la semaine prochaine. Si les banques centrales se sont rapidement mobilisées en multipliant les assouplissements de politiques monétaires, les attentes les plus fortes portent maintenant sur les soutiens budgétaires des gouvernements, au-delà des déclarations d’intention, pour faire face au choc majeur qui arrive.
L’Allemagne se prépare à adopter un budget spécial d’environ 150 milliards d’euros pour faire face à la crise du coronavirus, a appris vendredi Reuters d’une source gouvernementale, confirmant une information du Handelsblatt. Ce budget devrait être entériné lundi par le cabinet fédéral.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière pour atteindre un plus-haut depuis septembre 2017, signe que l'épidémie de coronavirus commence à pénaliser le marché de l’emploi américain. Ces inscriptions ont grimpé à 281.000 en données ajustées lors de la semaine du 14 mars, a annoncé le département du Travail. Les économistes attendaient 220.000 inscriptions. Les données de la semaine précédente ont été confirmées à 211.000.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière pour atteindre un plus haut depuis septembre 2017, signe que l'épidémie de coronavirus commence à pénaliser le marché de l’emploi américain. Ces inscriptions ont grimpé à 281.000 en données ajustées lors de la semaine au 14 mars, a annoncé aujourd’hui le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 220.000 inscriptions. Les données de la semaine précédente ont été confirmées à 211.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 232.250 contre 215.750 (révisé) la semaine précédente.
Alors que l’Allemagne annonce ce matin 3.000 cas de contagion supplémentaires au coronavirus, l’institut Ifo a publié un indice préliminaire du climat des affaires en Allemagne en forte chute. L’indice Ifo passerait de 96 points en février à 87,7 points en mars. Ce serait sa plus importante baisse depuis 1991. L’indicateur revient à un plus bas depuis août 2009. La chute dans l’industrie n’a, quant à elle, jamais été aussi forte depuis 70 ans. Et les perspectives des entreprises n’ont jamais été aussi sombres, commente l’institut qui indique que l’économie allemande plonge rapidement en récession.
Bruno Le Maire a réaffirmé jeudi la volonté du gouvernement de faire le nécessaire, y compris par le biais d'éventuelles nationalisations, pour soutenir les grandes entreprises françaises susceptibles d'être menacées par la chute de leur activité du fait de la pandémie de coronavirus. «Nous avons toutes les options sur la table, nous avons tout examiné, je les présenterai au président de la République très prochainement», a ajouté le ministre de l’Economie sur France inter.
« Tout le malheur des hommes est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre » : cette pensée de Blaise Pascal retrouve toute sa fraîcheur avec l’épidémie qui assigne tout le monde au confinement. Il ne semble pas, toutefois, que soient saisies toutes les opportunités présentées par le coronavirus de s’entraîner à calmer la course effrénée des humains. Nonobstant les mesures de confinement, la mobilisation est générale pour faire repartir la sacro-sainte croissance, comme si la pandémie actuelle ne venait pas de cette quête et de la surutilisation des ressources terrestres qui va avec. Le coronavirus présente l’avantage d’être peu offensif, non transmissible par voie aérienne, il aurait pu servir de banc d’essai à un mode de vie plus durable, avant d’autres épidémies qui lui succéderont à coup sûr faute de cela et pourront être plus graves.
L’administration de Donald Trump a demandé mercredi au Congrès d’approuver le versement de 500&nsp;milliards de dollars (461 milliards d’euros) aux contribuables américains, à compter du 6 avril, pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Le gouvernement fédéral a également demandé l’aval du Congrès pour une aide de 50 milliards de dollars en prêts à destination des compagnies aériennes. La veille, la presse américaine évoquait un plan d’aides pouvant se chiffrer jusqu'à 850 milliards de dollars. Les versements aux contribuables se feraient en deux temps, 250 milliards à partir du 6 avril et 250 milliards supplémentaires à partir du 18 mai. L’administration Trump demande également une suspension des échéances sur 300 milliards de prêts aux PME. Donald Trump a dit recourir au Defense Production Act, qui permettra de faire accélérer la production des équipements nécessaires à la lutte contre l'épidémie.
L’inflation dans la zone euro a ralenti en février, a annoncé ce mercredi Eurostat en confirmant ainsi sa première estimation, mais l’inflation sous-jacente a été revue en légère baisse. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH montre une hausse de 1,2% sur un an en février, après +1,4% en janvier. En revanche, hors produits alimentaires non transformés et énergie, l’inflation ressort comme en janvier en hausse de 1,3% en rythme annuel et non de 1,4% comme annoncé initialement.
Christine Lagarde a déclaré aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne que le PIB de la zone euro pourrait se contracter de 5% si les mesures de confinement imposées dans plusieurs pays pour lutter contre l’épidémie de coronavirus se poursuivent, selon le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung qui cite des diplomates de haut rang. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) estimerait l’impact de ses mesures de confinement sur la zone euro entre 2 et 10 points de croissance, selon l’hypothèse où chaque mois de confinement réduit la croissance de 2,1%.
Jusqu'à près de 25 millions d’emplois pourraient être supprimés dans le monde en raison de la crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus, selon les estimations de l’Organisation internationale du travail (OIT). Entre 5,3 millions et 24,7 millions de chômeurs s’ajouteront aux quelque 188 millions recensés dans le monde en 2019, en fonction des scénarios envisagés.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a démenti mercredi s’attendre à un taux de chômage de 20% aux Etats-Unis en raison des répercussions de l'épidémie de coronavirus. «Je n’ai en aucun cas dit que c’est ce qui allait se passer», a déclaré le ministre américain des Finances sur CNBC. «Si nous suivons le plan du président, nous n’aurons pas ça», a-t-il ajouté.
L’inflation dans la zone euro a ralenti en février, a annoncé ce mercredi Eurostat en confirmant ainsi sa première estimation, mais l’inflation sous-jacente a été revue en légère baisse. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH montre une hausse de 1,2% sur un an en février, après +1,4% en janvier. En revanche, hors produits alimentaires non transformés et énergie, l’inflation ressort comme en janvier en hausse de 1,3% en rythme annuel et non de 1,4% comme annoncé initialement.
La zone euro a enregistré un excédent commercial de 1,3 milliard d’euros en janvier, contre 0,6 milliard d’euros en janvier 2019, d’après les chiffres publiés aujourd’hui par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. En janvier 2020, les exportations de la zone euro ont augmenté de 0,2% sur un an, à 184 milliards d’euros, tandis que les importations ont diminué de 0,2%, à 182,7 milliards d’euros.
Christine Lagarde a déclaré aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne que le PIB de la zone euro pourrait se contracter de 5% si les mesures de confinement imposées dans plusieurs pays pour lutter contre l’épidémie de coronavirus se poursuivent, selon le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung qui cite des diplomates de haut rang.
L’administration de Donald Trump a demandé mercredi au Congrès d’approuver le versement de 500 milliards de dollars (461 milliards d’euros) aux contribuables américains, à compter du 6 avril, pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Le gouvernement fédéral a également demandé l’aval du Congrès pour une aide de 50 milliards de dollars en prêts à destination des compagnies aériennes.