Le déclin économique et les pertes d’emplois causés par la pandémie de coronavirus seront pires que lors de la crise financière de 2008, avec une importante baisse du commerce, a indiqué Roberto Azevedo, le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans une vidéo publiée sur le site de l’institution.
Les mesures de confinement prises pour lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus ont fait chuter l’activité en France en mars. L’Insee estime que l’activité économique ainsi que la consommation totale des ménages s'établissent à environ 65% de leur niveau habituel.
Le gouvernement sera vigilant concernant les demandes de chômage partiel émanant de grandes entreprises, a déclaré mercredi la ministre française du Travail Muriel Pénicaud, prévenant que la confiance n’excluait pas «des contrôles a posteriori». Pour aider les entreprises à faire face à la crise liée à l'épidémie, l’exécutif a assuré qu’il prendrait en charge le chômage partiel, prévoyant une indemnisation des salariés et une allocation pour les entreprises. Des syndicats s’inquiètent d’un effet d’aubaine, à l’image de l’opérateur télécoms SFR, filiale d’Altice Europe qui prévoierait de mettre en chômage partiel jusqu'à 60% de ses effectifs.
Moody’s a réduit mercredi ses prévisions économiques pour les pays du G20, tablant désormais sur une contraction de 0,5% de leur produit intérieur brut (PIB) total en 2020, avant une reprise de 3,2% en 2021. L’agence prévoit une contraction cumulée au cours des premier et deuxième trimestres de 2020 de 5,4% en Allemagne, 4,5% en Italie, 4,3% aux Etats-Unis, 3,9% au Royaume-Uni et 3,5% en France. Pour l’ensemble de la zone euro, Moody’s prévoit désormais un recul du PIB de 2,2% cette année, contre une hausse de 0,7% attendue précédemment. La prévision pour la France est d’une baisse de 1,4% du PIB en 2020 (1,1% auparavant). L’agence a également abaissé ses prévisions pour l’Allemagne, à -3% (+0,3% attendu), pour le Royaume-Uni (-2,6% contre +0,9%), et l’Italie (-2,7% contre -0,5%). Pour les Etats-Unis, l’agence prévoit désormais un recul de 2% de l’activité économique cette année, et non plus une progression de 1,5%.
Les députés allemands se sont prononcés mercredi en faveur d'une suspension inédite des dispositions constitutionnelles limitant l'endettement du pays.
Les députés allemands ont avalisé mercredi la suspension inédite des dispositions constitutionnelles limitant l’endettement, pour permettre au gouvernement d’amortir le choc économique dû à l'épidémie de coronavirus. Le ministre des Finances les avait auparavant priés d’approuver la loi de finances rectificativequi prévoit 156 milliards d’euros de dépenses supplémentaires financées par une augmentation des emprunts sur les marchés.
Le gouvernement sera vigilant concernant les demandes de chômage partiel émanant de grandes entreprises, a déclaré mercredi la ministre française du Travail Muriel Pénicaud, prévenant que la confiance n’excluait pas « des contrôles a posteriori ».
Le climat des affaires en Allemagne s’est dégradé encore plus fortement qu’attendu en mars pour tomber à son plus bas niveau depuis près de 11 ans en raison du «choc» provoqué par la pandémie de coronavirus, montre l’enquête mensuelle de l’institut Ifo publiée ce matin. Son indice du climat des affaires a reculé à 86,1 après 96,0 en février, au plus bas depuis juillet 2009. Sa baisse d’un mois sur l’autre est sans précédent depuis la réunification du pays en 1990. Le consensus des économistes prévoyait en moyenne un chiffre de 87,7.
Les prix à la consommation au Royaume Uni ont augmenté à un rythme annuel de 1,7% en février, contre une progression de 1,8% le mois précédent qui constituait un pic depuis juillet 2019, selon les chiffres publiés ce matin par l’office national de statistiques (ONS). En incluant les coûts de logement des occupants, le taux d’inflation annuel s’est aussi tassé de 0,1 point à 1,7% le mois dernier, décélération qui provient essentiellement des chutes des prix du carburant et des loisirs.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est repliée en mars à un plus bas de plus de dix ans, un signal d’alerte pour la troisième puissance économique mondiale, en pleine épidémie du coronavirus. La version ‘flash’ de l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank s’est établi à 44,8 en données corrigées marque un recul après 47,8 en lecture définitive en février, étant au plus bas depuis avril 2009. L’indice composite, qui regroupe industrie et services, s’est établi dans sa version ‘flash’ à 35,8 en mars, étant au plus bas niveau depuis avril 2011, contre 47,0 le mois précédent.
L'épidémie de coronavirus pourrait faire perdre sur trois mois 40 milliards d’euros à la filière touristique française qui fait vivre deux millions de personnes, a estimé mardi le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. Avec une prévision de 91 millions de visiteurs étrangers pour 2019, la France reste la première destination touristique mondiale mais a vu la progression du nombre de touristes ralentir sous l’effet de la crise des ‘Gilets jaunes’ notamment.
Les études académiques montrent que les grandes épidémies ont causé des dégâts sévères à l’économie mondiale. Le niveau de la réponse budgétaire est crucial.
Les indices PMI montrent les dégâts causés par les mesures de confinement prises pour lutter contre le coronavirus et confirment le risque de récession.
L'épidémie de coronavirus pourrait faire perdre sur trois mois 40 milliards d’euros à la filière touristique française qui fait vivre deux millions de personnes, a estimé mardi le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. La filière «génère pour tous nos territoires environ 170 milliards d’euros chaque année de recettes touristiques, entre les touristes internationaux et les Français qui se déplacent en vacances», a-t-il précisé sur Sud Radio.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est repliée en mars à un plus bas de plus de dix ans, un signal d’alerte pour la troisième puissance économique mondiale alors que s'étend l’impact de l'épidémie du nouveau coronavirus apparue en décembre dernier en Chine continentale. La version ‘flash’ de l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank s’est établi à 44,8 en données corrigées des variations saisonnières, marquant un recul après 47,8 en lecture définitive en février. Il s’agit de son plus bas niveau depuis avril 2009.
Les indices PMI des directeurs d’achat montrent une chute brutale de l’activité du secteur privé en mars en zone euro. L’indice composite, publié ce matin par IHS Markit, qui combine secteur manufacturier et services, a touché un plus bas record à 31,4 dans sa version préliminaire (flash), contre 51,6 en février. Il chute plus fortement que prévu par les économistes interrogés par Reuters dont la médiane des estimations se situait à 38,8. C’est sa plus forte baisse depuis qu’il est mesuré en 1998 et son plus bas historique (précédent de 36,2 en février 2009). L’activité économique s’est effondrée en raison des mesures de confinement prises par la plupart des pays afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus
La France et l’Allemagne ont vu l’activité du secteur privé s’effondrer en mars, à un niveau record dans le cas de l’Hexagone, en raison des mesures prises pour faire face à la pandémie de coronavirus.
La confiance des ménages dans l’Union européenne a chuté en mars sur fond de pandémie de coronavirus, montre l’enquête mensuelle de la Commission européenne. Son indice de confiance du consommateur ressort en baisse de cinq points à -11,6 dans la zone euro en première estimation et de 4,5 points dans l’ensemble de l’UE à -10,4. Ces chiffres ne reflètent que partiellement l'évolution du sentiment ces dernières semaines, l’enquête ayant été interrompue plus tôt que d’habitude. Les estimations publiées ne prennent ainsi en compte que 15% environ des réponses.
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G7 se réuniront mardi matin dans le cadre d’une téléconférence pour examiner les dispositions prises face à l'épidémie de coronavirus et à ses conséquences économiques, selon Reuters, qui cite une source source proche de l’organisation.