Le coût total du dispositif de chômage partiel pour la période courant jusqu'à fin mai est désormais estimé autour de 24 milliards d’euros, dont 7,7 milliards pour l’Unedic. La situation financière de l’organisme paritaire assurant la gestion l’assurance chômage, déjà très endetté, devrait se dégrader d’autant qu’au chômage partiel s’ajoute l’augmentation des dépenses d’indemnisation de chômage et la baisse des recettes.
La crise économique déclenchée par le confinement pourrait entraîner 3 milliards d’euros de dépenses d’allocations chômage supplémentaires pour la seule période de mars à mai, selon une note de l’Unédic diffusée mardi soir. Elle estime que «ces dépenses supplémentaires pourraient s'élever à 620 millions en avril comme en mai après déjà 370 millions en mars». Les nouvelles entrées au chômage indemnisé coûteraient 50 millions d’euros en avril et 100 millions en mai. La mesure exceptionnelle de prolongation de l’indemnisation des demandeurs d’emploi en fin de droits représenterait un coût estimé entre 130 millions en avril et 220 millions en mai. Par ailleurs, l’Unédic s’attend à un surcoût net de l’activité partielle, qu’elle finance à hauteur d’un tiers, «d’un milliard d’euros par semaine».
La confiance du consommateur américain s’est dégradée en avril en raison de l'épidémie et de l’impact économique et social des mesures de confinement, montre mardi l’enquête mensuelle de l’organisation patronale Conference Board. Son indice de confiance a chuté à 86,9 contre 118,8 en mars, alors que le consensus Reuters prévoyait un chiffre de 87,9 après celui de 120,0 annoncé initialement pour mars. Le sous-indice du jugement des Américains sur la situation actuelle a plongé à 76,4 après 166,7 mais celui sur leurs anticipations est légèrement remonté, à 93,8 après 86,8 en mars.
Devant l'ampleur de la contraction de l'économie française, le plan présenté par le chef du gouvernement orchestre la réouverture des différents commerces.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a présenté mardi à l’Assemblée nationale les différentes phases de la sortie du «confinement» en France, avec effet - sauf contre-ordre d’ici là - à partir du 11 mai. Des mesures de confinement avaient été imposées aux particuliers depuis le 17 mars en France, quelques jours après la fermeture des commerces «non essentiels» (lieux culturels, restaurants, hôtels, commerces, etc).
La confiance du consommateur américain s’est fortement dégradée en avril en raison de l'épidémie de coronavirus et de l’impact économique et social des mesures de confinement, montre mardi l’enquête mensuelle de l’organisation patronale Conference Board.
Les banques de la zone euro s’attendent à une nouvelle forte progression de la demande de crédit de la part des entreprises et pourraient y répondre en assouplissant leurs critères d’octroi de prêts grâce aux garanties des Etats et aux injections de liquidités d’urgence, mais celle des ménages devrait diminuer, selon l’enquête trimestrielle de la Banque centrale européenne (BCE) auprès de 144 banques entre le 19 mars et le 4 avril.
Il n’y aura pas de rebond rapide («reprise en V») de l’activité américaine sans un plan de soutien supplémentaire, a estimé hier Kevin Hassett, l’un des principaux conseillers de la Maison Blanche travaillant sur les effets économiques de la pandémie de coronavirus. Dans ce schéma, l’activité reprendrait aussi vite ou presque qu’elle ne s’est effondrée sous les coups de la pandémie. «Nous avons bâti un pont menant sur l’autre rive de la crise et il semble que nous nous rapprochons du moment où nous pourrons ‘rouvrir’ dans de nombreux lieux de notre pays. Dans cet esprit, il nous faut réfléchir à ce qui sera nécessaire pour nous assurer que nous allons de nouveau prospérer», a-t-il déclaré.
Les marchés financiers ont rendez-vous avec la Réserve fédérale (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) la semaine prochaine. Ils continueront aussi à prendre le pouls d’une économie mondiale durement frappée par la pandémie de Covid-19, au travers d’une série d’indicateurs économiques.
L’indice Ifo du climat des affaires s’est effondré en avril à son plus bas historique de 74,3, selon l’enquête mensuelle de l’institut d'études économiques. Un niveau inférieur aux attentes des économistes (80 selon Reuters). C’est aussi sa plus forte baisse d’un mois sur l’autre depuis la création de l’enquête. «La crise du coronavirus frappe l'économie allemande de toutes ses forces», souligne le président de l’Ifo, Clemens Fuest. Le sous-indice mesurant le jugement des entreprises sur la situation actuelle a baissé à 79,5 après 92,9 en mars, celui des anticipations à 69,4 contre 79,5.
Les spécificités du marché du travail espagnol, avec une majorité de contrats temporaires, et la structure de son économie rendent le pays particulièrement vulnérable.
Les inscriptions au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 18 avril, à 4,427 millions contre 5,237 millions (révisé) la semaine précédente, a annoncé aujourd’hui le département du Travail, mais ce chiffre porte à plus de 26 millions le nombre total d’Américains qui ont perdu leur emploi en cinq semaines seulement. L'économie américaine a ainsi détruit plus d’emplois depuis le 21 mars qu’elle n’en avait auparavant créé entre septembre 2010 et février dernier, soit 22 millions au total. Les économistes attendaient en moyenne 4,2 millions d’inscriptions hebdomadaires au chômage après 5,25 millions annoncées initialement pour la semaine précédente.
Dans sa nouvelle évaluation de l’impact économique de la crise sanitaire en cours publiée hier, l’Insee confirme ses premières estimations suggérant que «l'économie française fonctionne 35% en-dessous de la ‘normale’». Dans le secteur marchand, hors loyers, le recul atteint 49%. Par rapport à sa précédente note publiée le 9 avril, l’Insee observe en revanche une très légère reprise dans l’industrie et la construction. Quant à la consommation des ménages, elle demeure inférieure d’un tiers à sa normale.
Les inscriptions au chômage ont diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 18 avril, à 4,427 millions contre 5,237 millions (révisé) la semaine précédente, a annoncé aujourd’hui le département du Travail, mais ce chiffre porte à plus de 26 millions le nombre total d’Américains qui ont perdu leur emploi en cinq semaines seulement. L'économie américaine a ainsi détruit plus d’emplois depuis le 21 mars qu’elle n’en avait auparavant créé entre septembre 2010 et février dernier, soit 22 millions au total. Les 26 millions d’inscriptions enregistrées en cinq semaines représentent près de 16% de la population active du pays.
L’activité dans le secteur privé est quasiment à l’arrêt en avril en zone euro. Sans surprise, les indices PMI des directeurs d’achats ont poursuivi leur chute ce mois-ci, selon les données préliminaires publiées ce matin par IHS Markit, à un rythme plus marqué qu’anticipé par les économistes.
Dans sa nouvelle évaluation de l’impact économique de la crise sanitaire en cours publiée jeudi, l’Insee confirme ses premières estimations suggérant que «l'économie française fonctionne 35% en-dessous de la ‘normale’». Dans le secteur marchand, hors loyers, le recul atteint 49%.
Selon Allianz, le surcroît épargné pendant le confinement atteindra 1.300 milliards d'euros en Europe au deuxième trimestre. Débloquer cette manne sera clé pour le rebond.