Surveillance. Le secteur bancaire européen continue à enregistrer, au premier semestre 2022, de faibles niveaux de coûts du risque. Ceux-ci se révèlent même, dans la plupart des cas, inférieurs au niveaux de 2021, observe DBRS. Selon l’étude de l’agence de notation, qui porte sur 34 établissements financiers, les banques espagnoles et italiennes enregistrent des coûts du risque supérieure à la moyenne. A l’autre bout du spectre se trouvent les banques irlandaises, norvégiennes et belges, qui ont enregistré des reprises de provisions. « L’inflation, le conflit entre la Russie et l’Ukraine et les problèmes d’approvisionnement ne se sont pas encore matérialisés dans le coût du risque des banques européennes », explique Maria Rivas, senior vice president chez DBRS. Selon l’agence, ces facteurs devraient être davantage perceptibles dans les provisions sur pertes de crédit des banques au cours du premier semestre 2023. Toutefois, l’accroissement ne devrait pas être aussi soudain qu’en 2020, dans le sillage du Covid et de l’arrêt des économies à l’échelle mondiale.