L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Jeffrey Lacker, le président de l’antenne de Richmond de la Réserve fédérale, a jugé nécessaire mardi de relever les taux d’intérêt américains afin de garder la maîtrise de l’inflation. L’objectif des fonds fédéraux est actuellement de 0,25-0,50% et la plupart des membres de la Fed s’attendent à ce qu’il soit relevé d’un quart de point avant fin 2016. Jeffrey Lacker juge cette perspective insuffisante et estime que le taux devrait être supérieur de 1,5 point à son niveau actuel compte tenu de l'évolution du chômage et de l’inflation.
La hausse des taux de 50 points de base a permis au peso de se stabiliser vendredi, après une chute liée à l'incertitude sur le résultat de la présidentielle américaine.
Les anticipations de taux à 10 ans se sont légèrement tassées en zone euro et écartées aux Etats-Unis alors qu’une baisse de taux britannique continue à faire débat.
La Banque centrale européenne (BCE) est prête à prolonger son programme de rachats d’actifs si cela lui est nécessaire pour atteindre son objectif d’inflation, a déclaré Erkki Liikanen, membre du conseil des gouverneurs de l’institution. «Nous allons mettre en oeuvre le programme jusqu'à fin mars mais nous irons au-delà si cela est nécessaire pour atteindre notre objectif de stabilité des prix», a indiqué le gouverneur de la banque centrale de Finlande lors d’une conférence de presse. Le programme d’assouplissement quantitatif, censé expirer en mars, n’a toujours pas permis de ramener l’inflation un peu en-dessous de 2%, l’objectif de la BCE.
La Banque centrale européenne (BCE) est prête à prolonger son programme de rachats d’actifs si cela lui est nécessaire pour atteindre son objectif d’inflation, a déclaré Erkki Liikanen, membre du conseil des gouverneurs de l’institution. «Nous allons mettre en oeuvre le programme jusque fin mars mais nous irons au-delà si cela est nécessaire pour atteindre notre objectif de stabilité des prix», a indiqué le gouverneur de la banque centrale de Finlande lors d’une conférence de presse. Le programme d’assouplissement quantitatif, censé expirer en mars, n’a toujours pas permis de ramener l’inflation un peu en-dessous de 2%, l’objectif de la BCE.
Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a rejeté hier les critiques allemandes contre la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE en affirmant que les taux d’intérêt négatifs étaient une nécessité et en appelant les Etats à assumer leur part du soutien à la croissance. Devant la commission des Affaires européennes du Bundestag, il a assuré que les Allemands bénéficiaient eux aussi de la politique menée par la banque centrale et ajouté que des initiatives des gouvernements, dont celui d’Angela Merkel, constituaient une condition préalable à la remontée des taux.
Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a rejeté mercredi les critiques allemandes contre la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE en affirmant que les taux d’intérêt négatifs étaient une nécessité et en appelant les Etats, Allemagne incluse, à assumer leur part du soutien à la croissance. Devant la commission des Affaires européennes du Bundestag, il a assuré que les Allemands bénéficiaient eux aussi de la politique menée par la banque centrale et ajouté que des initiatives des gouvernements, dont celui d’Angela Merkel, constituaient une condition préalable à la remontée des taux.
Des taux d’intérêt bas pendant une période prolongée, et a fortiori des taux négatifs, ont des effets secondaires, a reconnu hier le président de la Banque centrale européenne. Mario Draghi, qui intervenait devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, a toutefois souligné que les mesures de politique monétaire déjà adoptées par l’institution n’avaient pas encore produit tous leurs effets. Il a aussi estimé que la transmission de la politique monétaire de la BCE n’avait jamais aussi bien fonctionné qu’aujourd’hui.
Le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren, a dit vendredi qu’il estimait que les taux d’intérêt devraient être relevés graduellement dès maintenant et prévenu qu’une chute du taux de chômage sous un niveau de 4,5% à l’horizon 2019 pourrait faire dérailler la reprise de l'économie américaine. Le dirigeant a exprimé son désaccord lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed de cette semaine qui a décidé de laisser les taux directeurs inchangés. Il a voté comme deux autres membres du comité en faveur d’une hausse des taux.
Le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren, a dit vendredi qu’il estimait que les taux d’intérêt devraient être relevés graduellement dès maintenant et prévenu qu’une chute du taux de chômage sous un niveau de 4,5% à l’horizon 2019 pourrait faire dérailler la reprise de l'économie américaine. Le dirigeant a exprimé son désaccord lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed de cette semaine qui a décidé de laisser les taux directeurs inchangés. Il a voté comme deux autres membres du comité en faveur d’une hausse des taux.
Le nouveau gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA), Philip Lowe, a présenté hier devant une commission économique parlementaire une évaluation optimiste de l'économie, tout en laissant la porte entrouverte à de nouvelles baisses de taux pour tenter de stimuler la hausse des prix. «La baisse des dépenses d’investissement dans le secteur minier est déjà réalisée aux trois quarts environ et, si la récente hausse des prix des matières premières tient, cela ne devrait plus peser sur les revenus», a déclaré celui-ci. La RBA a abaissé son taux au jour le jour deux fois cette année, l’ayant ramené à un point bas de 1,50%.
Le nouveau gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA), Philip Lowe, a présenté jeudi devant une commission économique parlementaire une évaluation optimiste de l'économie, tout en laissant la porte entrouverte à de nouvelles baisses de taux pour tenter de stimuler la hausse des prix. « La baisse des dépenses d’investissement dans le secteur minier est déjà réalisée aux trois quarts environ et, si la récente hausse des prix des matières premières tient, cela ne devrait plus peser sur les revenus », a déclaré celui-ci. La RBA a abaissé son taux au jour-le-jour deux fois cette année, l’ayant ramené à un point bas de 1,50%.
Les marchés anticipent un vote serré de la Fed qui devrait laisser ses taux inchangés mercredi, tandis que la Banque du Japon pourrait modifier sa stratégie.
La Russie a diminué vendredi son taux directeur pour la deuxième fois de l’année en évoquant une reprise économique incertaine et la baisse de l’inflation. La banque centrale russe a réduit son taux d’intervention d’un demi-point à 10%, conformément aux attentes des économistes, après une réduction de même ampleur en juin. Elle a assuré qu’elle ne toucherait plus à ses taux avant la fin de l’année mais n’a pas exclu un nouvel assouplissement en 2017. Elle table sur une croissance de 1% du PIB l’an prochain, en se basant sur le ralentissement de la croissance mondiale et sur un prix du baril de pétrole autour de 40 dollars.
La Banque du Japon (BoJ) conservera une politique monétaire ultra-accommodante pour soutenir la reprise économique du pays, a déclaré son gouverneur Haruhiko Kuroda, selon un haut fonctionnaire gouvernemental. « La BoJ examinera attentivement de quelle manière les récents mouvements du marché affectent l'économie et les prix du Japon », a indiqué le haut fonctionnaire, citant le gouverneur qui s’exprimait lors du conseil des ministres. Haruhiko Kuroda a également déclaré que les rendements des emprunts d’Etat (JGB) à 20 et 30 ans montaient, reflétant en cela les diverses anticipations du marché en prélude à sa réunion de politique monétaire des 20 et 21 septembre.