L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Russie a diminué vendredi son taux directeur pour la deuxième fois de l’année en évoquant une reprise économique incertaine et la baisse de l’inflation. La banque centrale russe a réduit son taux d’intervention d’un demi-point à 10%, conformément aux attentes des économistes, après une réduction de même ampleur en juin. Elle a assuré qu’elle ne toucherait plus à ses taux avant la fin de l’année mais n’a pas exclu un nouvel assouplissement en 2017. Elle table sur une croissance de 1% du PIB l’an prochain, en se basant sur le ralentissement de la croissance mondiale et sur un prix du baril de pétrole autour de 40 dollars.
La Banque du Japon (BoJ) conservera une politique monétaire ultra-accommodante pour soutenir la reprise économique du pays, a déclaré son gouverneur Haruhiko Kuroda, selon un haut fonctionnaire gouvernemental. « La BoJ examinera attentivement de quelle manière les récents mouvements du marché affectent l'économie et les prix du Japon », a dit le haut fonctionnaire, citant le gouverneur qui s’exprimait lors du conseil des ministres. Haruhiko Kuroda a également dit que les rendements des emprunts d’Etat (JGB) à 20 et 30 ans montaient, reflétant en cela les diverses anticipations du marché en prélude à sa réunion de politique monétaire des 20 et 21 septembre.
Le montant moyen des prêts accordés aux primo-accédants et accédants continue d’augmenter sur le mois de septembre, selon le baromètre Cafpi. Il s’est établi pour les primo-accédants à 175.241 euros contre 166.471 euros en août.
La Banque d’Angleterre (BoE) n’a pas modifié sa politique monétaire jeudi tout en déclarant qu’il était probable qu’elle abaisse de nouveau son taux directeur d’ici la fin de l’année, même si l’impact immédiat du Brexit sur l'économie du Royaume-Uni s’annonce moins marqué qu’attendu il y a encore un mois.
Parmi la liste d'environ 100 sociétés publiées lundi par l'autorité figurent notamment McDonalds, Apple, BMW, EDF, Saint-Gobain, Rio Tinto et Dong Energy.
La banque centrale aurait raccourci la maturité des titres d'Etat qu'elle rachète, d'où la forte correction enregistrée sur les rendements à 10 ans et surtout à 30 ans.
La grande revue de l’efficacité des outils de politique monétaire que publiera l’autorité japonaise lors de sa prochaine réunion la semaine prochaine mettra en avant le fait que l’ensemble de ses membres considèrent que les avantages de la mise en place de taux négatifs dépasse largement les coûts, selon le journal Nikkei de mercredi. Ce constat ouvrirait ainsi la porte à de nouvelles baisses de taux. Un débat serait également en cours sur l’opportunité de réduire la maturité moyenne des obligations d’Etat (JGB) rachetées par la BoJ.
Banque du Japon (BoJ) étudie diverses possibilités visant à pentifier à nouveau la courbe des rendements obligataires. Ces pistes pourraient être abordées à l’occasion de sa réunion de politique monétaire de ce mois-ci, entre autres mesures d’ajustement de son programme d’assouplissement monétaire, ont indiqué vendredi des sources citées par Reuters. L’idée générale serait de réduire les rendements à court et moyen termes, ceux qui ont le plus d’influence sur les coûts d’emprunt des entreprises, tout en remontant les taux ultra-longs considérés comme étant beaucoup trop bas.
Banque du Japon (BoJ) étudie diverses possibilités visant à pentifier à nouveau la courbe des rendements obligataires. Ces pistes pourraient être abordées à l’occasion de sa réunion de politique monétaire de ce mois-ci, entre autres mesures d’ajustement de son programme d’assouplissement monétaire, ont indiqué vendredi des sources proches du dossier citées par Reuters. L’idée générale serait de réduire les rendements à court et moyen termes, ceux qui ont le plus d’influence sur les coûts d’emprunt des entreprises, tout en remontant les taux ultra-longs considérés comme étant beaucoup trop bas.
Tout en maintenant le statu quo pour la neuvième fois consécutive, l'autorité s'est montrée plus inquiète sur les perspectives de croissance et d'inflation.
Les rendements obligataires souverains en zone euro étaient orientés à la hausse jeudi après-midi, après la décision de la BCE ne pas étendre, à ce stade, l’horizon de son programme d’achat d’actifs (QE). Le taux allemand à 10 ans se tendait de 5 points de base tout en restant négatif, à -0,07%.
Le président de la Banque centrale européenne prévoit une hausse de l'inflation de 1,2% en 2017, l'évolution des prix devant rester "faible pendant les mois qui viennent" avant de se "redresser vers la fin 2016", a-t-il dit.
La Banque centrale australienne (RBA) a maintenu hier son taux directeur à 1,5% au terme de la réunion mensuelle de son comité de politique monétaire. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient tous un statu quo, en faisant valoir que la dernière baisse remontait à un mois seulement et que le contexte économique n’avait guère évolué depuis. Dans son communiqué, la RBA souligne que la politique monétaire reste « remarquablement accommodante ».
La Banque centrale australienne (RBA) a maintenu mardi son taux directeur à 1,5% au terme de la réunion mensuelle de son comité de politique monétaire. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient tous un statu quo, en faisant valoir que la dernière baisse remontait à un mois seulement et que le contexte économique n’avait guère évolué depuis. Dans son communiqué, la RBA souligne que la politique monétaire reste « remarquablement accommodante ».