L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque du Japon (BoJ), qui se réunit la semaine prochaine, devrait offrir une vision plus claire de l'économie, de la production et des exportations et signaler qu’elle commence à se reprendre de l’impact dévastateur de la pandémie de coronavirus, selon Reuters. Le point de vue serait plus optimiste que l'évaluation faite lors de sa précédente réunion en juillet, alors qu’elle estimait que l'économie restait dans un «état extrêmement grave». Mais la BoJ devrait aussi avertir que toute reprise sera modeste et incertaine car les craintes liées à une nouvelle flambée des infections et à la fragilité de la demande mondiale continuent de peser sur les dépenses des ménages et des entreprises. Un statu quo sur la politique monétaire est attendu lors de cette réunion.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi ses taux d’intérêt et ses programmes d’achats d’actifs inchangés, comme anticipé par les économistes.
La Banque du Canada a maintenu comme prévu son principal taux directeur à 0,25%, en déclarant néanmoins que le rebond de l’activité économique au troisième trimestre semblait plus soutenu qu’anticipé jusqu'à présent. Mais la banque centrale canadienne a estimé que l'économie aurait encore besoin de mesures de soutien «exceptionnelles». L’institution maintient donc un programme d’achats d’actifs qui porte sur au moins 5 milliards de dollars canadiens (3,2 milliards d’euros) d’obligations d’Etat par semaine. Le produit intérieur brut (PIB) du Canada s’est contracté de 11,5% au deuxième trimestre et d’un peu plus de 13% au premier semestre.
Le comité de politique monétaire, qui se réunit ce jeudi, réfléchit probablement à augmenter à nouveau le plan d'achats d'urgence lancé pendant la crise.
La Banque du Canada a maintenu aujourd’hui comme prévu son principal taux directeur à 0,25%, en déclarant néanmoins que le rebond de l’activité économique au troisième trimestre semblait plus soutenu qu’anticipé jusqu'à présent. Malgré cette note d’optimisme, la banque centrale canadienne a estimé que l'économie aurait encore besoin de mesures de soutien «exceptionnelles». L’institution maintient donc un programme d’achats d’actifs qui porte sur au moins 5 milliards de dollars canadiens (3,2 milliards d’euros) d’obligations d’Etat par semaine.
Il est «très probable» que l'économie britannique ait besoin de mesures de relance supplémentaires, a déclaré Michael Saunders, membre du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE) dans un discours sur les perspectives : «Un assouplissement monétaire supplémentaire sera certainement approprié afin d’atteindre un retour durable de l’inflation vers l’objectif de 2%», a-t-il annoncé.
La Banque d’Angleterre (BoE) dispose de multiples outils pour soutenir l'économie britannique dans les mois à venir si la reprise après la pandémie de coronavirus devait décevoir, a déclaré vendredi le gouverneur de la banque centrale, Andrew Bailey, lors du symposium de Jackson Hole, d’après le texte de son discours. La conférence se tient de façon virtuelle cette année en raison de la pandémie. La BoE a réduit son principal taux directeur à un plus bas historique de 0,1% en mars, alors que l’activité économique mondiale chutait en raison des mesures de confinement prises pour endiguer de la pandémie de coronavirus.
La Banque d’Angleterre (BoE) dispose de multiples outils pour soutenir l'économie britannique dans les mois à venir si la reprise après la pandémie de coronavirus devait décevoir, a déclaré vendredi le gouverneur de la banque centrale, Andrew Bailey.
Les entreprises de la zone euro ont continué en juillet à se ruer auprès des banques pour lever des fonds afin de faire face aux effets de la crise du coronavirus, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE). La croissance des prêts aux entreprises non financières de l’union monétaire a peu ralenti, à 7% sur un an contre 7,1% en juin, et reste proche de son plus haut niveau en 11 ans. La croissance des prêts aux ménages s’est maintenue pour sa part à 3% sur un an pour le quatrième mois consécutif. La masse monétaire au sens large (M3) affiche quant à elle une croissance de 10,2% en rythme annuel en juillet, alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 9,2% seulement.
Les entreprises de la zone euro ont continué en juillet à se ruer auprès des banques pour lever des fonds afin de faire face aux effets de la crise du coronavirus, selon les données publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). La croissance des prêts aux entreprises non financières de l’union monétaire a très marginalement ralenti, à 7% sur un an contre 7,1% en juin, et reste proche de son plus haut niveau en 11 ans. La croissance des prêts aux ménages s’est maintenue pour sa part à 3% sur un an pour le quatrième mois consécutif.
C’est désormais clair : la Fed vise plus d’inflation. Le Comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve fédérale américaine a arrêté, jeudi à l’unanimité, sa revue stratégique et notamment l’objectif de stabilité des prix que la banque centrale se fixera dans les prochaines années. Ces deux points ont été révélés jeudi lors du (très attendu) discours de Jerome Powell, le président de la Fed, en ouverture du colloque annuel des banquiers centraux de Jackson Hole.
Le président de la Réserve fédérale ouvre jeudi le symposium de Jackson Hole. Il pourrait lever le voile sur la nouvelle orientation stratégique de la banque centrale.
L’indice S&P 500 a dépassé son record de février grâce aux soutiens monétaire et budgétaire. Le dollar est à un son plus-bas depuis deux ans et les taux longs tentent une hausse.