Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
L’équipementier et motoriste aéronautique Safran a annoncé jeudi la création en Inde d’un atelier de maintenance, réparation et révision pour les moteurs LEAP de CFM, la coentreprise détenue à parts égales par Safran Aircraft Engines et le groupe américain GE. «Ce prochain centre, le plus grand du réseau et dont le démarrage est prévu en 2025, aura à terme une capacité de maintenance de 250 à 300 moteurs par an», a indiqué Safran.
Airbus a annoncé vendredi avoir signé avec quatre compagnies aériennes chinoises (Air China, China Eastern, China Southern et Shenzhen Airlines) un contrat portant sur l’achat global de 292 appareils de la famille A320. Au prix catalogue, la valeur de ce contrat atteint 37 milliards de dollars, soit environ 35,5 milliards d’euros. «Ces nouvelles commandes témoignent de la forte confiance que nos clients accordent à Airbus», a déclaré Christian Scherer, directeur commercial de l’avionneur européen. L’A320neo, lancé il y a six ans, permet d’économiser 20 % de carburant. Il a déjà enregistré 8.000 commandes et 2.200 exemplaires ont été livrés jusqu’ici. A l’heure actuelle, les compagnies chinoises exploitent au total 2.070 Airbus.
Le groupe d’aéronautique et de défense Airbus a annoncé mardi avoir remporté un contrat de 160 millions d’euros pour concevoir le satellite FORUM de l’Agence spatiale européenne (ESA).
Le groupe aéronautique Dassault Aviation a proposé la vente de 15 avions Rafale neufs à la Colombie avec également une option pour neuf appareils supplémentaires, rapporte mercredi La Tribune, sans citer ses sources. «Initialement, l’armée de l’air colombienne était plus intéressée par des Rafale d’occasion mais la France a dû décliner cette demande, faute de stock dans l’armée de l’air tricolore qui a déjà cédé 24 appareils à la Grèce, puis à la Croatie», écrit également le média.
Le groupe aéronautique Dassault Aviation a proposé la vente de 15 avions Rafale neufs à la Colombie avec également une option pour neuf appareils supplémentaires, rapporte mercredi La Tribune, sans citer ses sources. «Initialement, l’armée de l’air colombienne était plus intéressée par des Rafale d’occasion mais la France a dû décliner cette demande, faute de stock dans l’armée de l’air tricolore qui a déjà cédé 24 appareils à la Grèce, puis à la Croatie», écrit également le média.
Le groupe de défense italien Leonardo a annoncé mardi que sa filiale américaine DRS allait acquérir l’israélien RADA Electronic Industries, ce qui permettra à DRS d'être cotée au Nasdaq. L’accord prévoit l’acquisition par DRS de la totalité du capital de RADA, un spécialiste des radars tactiques, puis l’achat par les actionnaires actuels du groupe israélien de 19,5% du nouvel ensemble.
La Chine a officiellement lancé vendredi son troisième porte-avions, auquel elle a donné le nom de Fujian, celui de la province située en face de Taïwan. Le Fujian rejoint dans la flotte chinoise le Shandong, mis en service fin 2019, et le Liaoning, un porte-avions racheté à l’Ukraine en 1998 avant d'être modernisé dans des chantiers navals chinois. Seuls les Etats-Unis disposent d’un nombre de porte-avions supérieur à celui la Chine, avec 11 bâtiments opérationnels. A l’heure actuelle, la France dispose d’un unique porte-avions en activité, le Charles-de-Gaulle.
La Chine a officiellement lancé vendredi son troisième porte-avions, auquel elle a donné le nom de Fujian, celui de la province située en face de Taïwan. Le Fujian rejoint dans la flotte chinoise le Shandong, mis en service fin 2019, et le Liaoning, un porte-avions racheté à l’Ukraine en 1998 avant d'être modernisé dans des chantiers navals chinois. Seuls les Etats-Unis disposent d’un nombre de porte-avions supérieur à celui la Chine, avec 11 bâtiments opérationnels. A l’heure actuelle, la France dispose d’un unique porte-avions, le Charles-de-Gaulle.
Le nouveau Premier ministre australien, Anthony Albanese, a annoncé samedi que son gouvernement avait conclu un accord d’indemnisation de 555 millions d’euros avec Naval Group, filiale de Thales, après la rupture unilatérale d’un contrat portant sur la livraison de 12 sous-marins français. Dans un communiqué publié le même jour, Naval Group a indiqué avoir signé «un accord équitable mettant un terme au programme de futur sous-marin australien», sans donner plus de détails. Canberra a annulé en septembre dernier un contrat de 40 milliards de dollars (38 milliards d’euros) passé avec Naval Group pour acquérir 12 sous-marins nucléaires français, au profit d’un partenariat avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, provoquant une crise diplomatique avec la France. «Nous respectons profondément le rôle de la France et son engagement actif dans l’Indo-Pacifique», a déclaré Anthony Albanese, ajoutant qu’il était impatient de répondre à l’invitation du président Emmanuel Macron à se rendre à Paris.
Le prix proposé par la compagnie aérienne pour son augmentation de capital intègre une décote de 73%. Une fois déduits les droits préférentiels de souscription (DPS), l’écart tombe à 40%.
Le fonds d'investissement investit dans une filiale d'Air France. La compagnie aérienne utilisera la somme pour rembourser une partie des obligations perpétuelles de l'Etat français.
Le fonds d'investissement investit dans une filiale d'Air France. La compagnie aérienne utilisera la somme pour rembourser une partie des obligations perpétuelles de l'Etat français.
Les équipementiers français Thales et CS Group ont annoncé lundi qu’un consortium qu’ils conduisent a remporté un contrat de 350 millions d’euros sur onze ans auprès du ministère français des Armées pour la fourniture d’un système de lutte anti-drones, baptisé Parade. Le consortium «a été notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) pour la réalisation et le déploiement de la capacité de lutte anti-drones Parade d’un montant global de 350 millions d’euros sur une durée de 11 ans, dont 33 millions fermes à date», précise leur communiqué commun. Ce système permettra notamment de renforcer la sécurité lors de la Coupe du monde de rugby en 2023 et des Jeux olympiques et paralympiques en 2024.
Les équipementiers français Thales et CS Group ont annoncé lundi qu’un consortium qu’ils conduisent a remporté un contrat de 350 millions d’euros sur onze ans auprès du ministère français des Armées pour la fourniture d’un système de lutte anti-drones, baptisé Parade. Le consortium «a été notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) pour la réalisation et le déploiement de la capacité de lutte anti-drones Parade d’un montant global de 350 millions d’euros sur une durée de 11 ans, dont 33 millions fermes à date», précise leur communiqué commun.
Thales a contesté mercredi sa mise en examen en France dans le cadre d’une affaire de corruption présumée en marge de la vente de sous-marins à la Malaisie en 2002, jugeant ces accusations infondées. «Ces mises en examens interviennent alors même que le magistrat instructeur en charge de l’enquête avait précédemment estimé son information judiciaire terminée après dix années d’enquête sans jamais avoir mis en cause la responsabilité de Thales», relève le groupe de défense et de sécurité, qui a déposé un recours en annulation auprès de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris. Le Parquet national financier (PNF) a précisé de son côté que Thales avait été mis en examen du chef de complicité de corruption active d’agent public étranger, ajoutant que dans ce dossier, la société DCNI a également été mise en examen.
Thales a contesté mercredi sa mise en examen en France dans le cadre d’une affaire de corruption présumée en marge de la vente de sous-marins à la Malaisie en 2002, jugeant ces accusations infondées. «Ces mises en examens interviennent alors même que le magistrat instructeur en charge de l’enquête avait précédemment estimé son information judiciaire terminée après dix années d’enquête sans jamais avoir mis en cause la responsabilité de Thales», relève le groupe de défense et de sécurité, qui a déposé un recours en annulation auprès de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris.