Sur quels produits misent les jeunes pour leur retraite ?

Assurance-vie, actions, Livret A. Voilà le tiercé gagnant des placements jugés les plus intéressants par les 18-24 ans pour l'épargne retraite. Ce classement a été réalisé par le Cercle de l’Epargne et publié dans son dernier Mensuel de l'épargne.
Dans le détail, l’assurance-vie suscite l’adhésion de 55% des jeunes. C’est 53% parmi la totalité des Français. En deuxième position, les actions sont jugées intéressantes par 48% des 18-24 ans, soit beaucoup plus que l’ensemble des Français (36%). Cela-dit, les jeunes actifs (25-34 ans) sont un peu plus réfractaires (25%), à cause du risque généré par ce type de placement, au moment où ils acquièrent souvent leur premier logement.
En troisième place, le Livret A suscite 41% d’opinions favorables pour seulement 17% dans le reste de la population.
Le Cercle de l’Epargne précise que cette tranche d'âge recherche avant tout le rendement avant la sécurité et la liquidité pour 37% des jeunes (27% des Français). Les jeunes actifs placent en revanche la sécurité en tête de leurs préoccupations (44%).
Enfin, l'étude explique que les 18-24 ans et les jeunes actifs sont conscients des sacrifices qu’ils devront consentir au moment de leur retraite. Pour la première catégorie, ils sont 27% à estimer que leur retraite aura lieu après 70 ans (68% estiment qu’elle aura lieu après 65 ans). Ce niveau est à 29% pour les jeunes actifs.

Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions