Retraite complémentaire : la CGT rallume le débat
Alors que les débats ne doivent reprendre que le 16 octobre prochain, la CGT a relancé le débat sur les régimes de retraites complémentaires. Les partenaires sociaux et le Medef s'étaient quittés avant l'été sur des désaccords profonds. Le Medef proposait notamment dans ses projets de réforme une décote sur les versements de retraite complémentaires si les salariés partaient avant 65 ans.
Cette semaine, la CGT a tenté d’imaginer ce que signifierait cette réforme pour les Français. Avec notamment l’exemple d’une femme, Françoise, «cadre dans un service de comptabilité».
Ainsi, la CGT écrit que cette femme, si elle partait en retraite à 62 ans, toucherait 2.035 euros de retraite à sa sortie, alors que selon les calculs actuels, elle toucherait un peu plus de 2.300 euros. La perte financière totale serait de 7.600 euros sur trois ans, c’est à dire avant d’atteindre les 65 ans.
A lire également sur l’AgefiActifs.com : Retraite complémentaire : les négociations repoussées à octobre
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions