Patrimoine

Retraite complémentaire : des économies de 600 millions d’euros d’ici 2022

Le rapport d’activité pour 2016 de l’Agirc-Arrco fait le point sur l’équilibre du régime et indique les pistes envisagées pour réduire les dépenses du régime
U.K. Chancellor's Budget Shakes Up Pension Industry
An elderly lady sits with a walking stick in Eastbourne, U.K., on Tuesday, April 1, 2014. Pensioners and savers have seen returns on their money shrink since the financial crisis drove interest rates to a record low. Photographer: Chris Ratcliffe/Bloomberg  -  Chris Ratcliffe/Bloomberg

L’Agirc-Arrco vient de publier son rapport d’activité pour l’année 2016. Les deux régimes de retraite complémentaires affichent un déficit de 2,13 milliards d’euros en 2016 alors qu’il était de 2,99 milliards d’euros en 2015. «Le déficit est donc en diminution d’un peu plus de 700 millions d’euros. Ces résultats, en légère amélioration, sont conformes aux objectifs fixés par les partenaires sociaux. Ils restent cependant déficitaires et justifient la poursuite des efforts entrepris», indique le rapport. Dans ce contexte, les partenaires sociaux réaffirment la tenue de la feuille de route qui vise à réduire la part des dépenses de gestion prélevée sur les cotisations retraite. «D’ici 2022, ce sont 600 millions d’euros qui doivent être économisés au titre des prélèvements sur les cotisations. A fin 2016, les mesures mises en œuvre et les efforts effectués par les régimes permettent de constater que plus de 300 millions d’euros d’économie ont d’ores et déjà été réalisées sur les dépenses de gestion administrative et d’action sociale», poursuit le rapport.

L’accord national interprofessionnel du 30 octobre 2015 signé par les partenaires sociaux prévoit la mise en place à compter du 1er janvier 2019 d’un régime de retraite complémentaire unifié «non catégoriel et qui reprendra l’ensemble des droits et des obligations des deux régimes Arrco et Agirc. Il ouvrira les mêmes droits pour un même niveau de cotisations», précise le rapport d’activité 2016. Dans ce nouveau système les cotisations seront prises en charge à 60 % par l’employeur et à 40 % par le salarié. Le taux d’appel des cotisations passera de 125 à 127 % et devrait générer «800 millions d’euros de ressources supplémentaires pour les régimes en 2020, puis 1,2 milliards d’euros en 2030».

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