Les salariés et dirigeants demandent plus de conseils pour bien gérer l’épargne salariale
Selon le 5ème baromètre annuel du Club de l’épargne salariale, l’épargne salariale est avant tout destinée à compléter la retraite et constitue également une réserve de précaution. Les salariés et dirigeants demandent davantage de conseil et des incitations pour les aider à y investir.
Objectifs. Ainsi, si pour les salariés les plus actifs (investisseurs dans les 12 derniers mois), l’épargne salariale arrive nettement en tête des moyens de financement de la retraite. Plus de 2 salariés sur 10 puisent dans leur épargne salariale pour faire face aux dépenses courantes (21 %) et pour payer leurs impôts (16 %). Ce comportement semble s’installer au fil du temps. Pour 90 % des dirigeants d’entreprises interrogés, l’épargne salariale et la retraite complémentaire de type « article 83 » sont les moyens les plus efficaces pour la retraite de leurs salariés. Ils sont plus positifs que les salariés qui, eux, placent l’épargne salariale en deuxième place (efficace pour 76%) derrière l’immobilier (efficace pour 81%), et à quasi égalité avec l’assurance vie (efficace pour 75%).
Gestion. 74 % des salariés se disent satisfaits de la qualité de gestion de leur compte. La gestion pilotée est choisie par 3 épargnants PERCO sur 10 ; la gestion mixte semble en augmentation par rapport à 2014. La perception reste plus mitigée quant à l’information et aux performances de leur épargne salariale : 57 % sont satisfaits des performances financières de leur dispositif, la clarté et la fréquence de l’information fournie sont insuffisantes (respectivement 62 % et 55 % se déclarent satisfaits) ; un effort doit encore être accompli par les entreprises.
Attentes. Les attentes prioritaires à l’égard de l’épargne salariale sont identiques pour les salariés et les dirigeants : pour 54 % un assouplissement des conditions de déblocage, une simplification des dispositifs d’épargne salariale, mais aussi plus d’interactivité en termes de conseils, de formation et d’informations pour les aider à bien gérer leur épargne salariale. Un peu plus de la moitié des dirigeants souhaitent davantage d’incitations pour pousser leurs salariés à investir dans leur PERCO. La baisse du forfait social annoncée devrait être une mesure incitative. Enfin, si les dispositions de la Loi Macron relatives à l’épargne salariale semblent peu connues des salariés, nettement mieux des dirigeants, ceux qui déclarent les connaître se montrent positifs à leur égard. Ainsi l’investissement par défaut de l’intéressement en cas de non réponse est considéré, parmi ceux qui connaissent cette mesure, comme une bonne chose par 63% des salariés bénéficiaires et par 78% des dirigeants d’entreprise.
L’abaissement du taux du forfait social sur le PERCO est considéré comme une bonne chose par 94% des dirigeants d’entreprise qui connaissent la mesure. Cette mesure devrait donc connaître un important succès et financer ainsi les PME de façon significative.
Source: communiqué de presse
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions