Les négociations sur la retraite complémentaire reprennent sous haute tension
Les discussions sur la réforme de la retraite complémentaire, entamées en février, ont repris ce vendredi 16 octobre entre syndicats patronaux et salariés. Mais elles menacent sérieusement d'échouer.
Les désaccords tournent notamment sur la volonté patronale d’inciter les salariés à retarder leur départ à la retraite par un système d’abattements provisoires et dégressifs sur les pensions versées par les caisses Agirc et Arrco, gérées par les partenaires sociaux.
«Soixante-quatre ans et demi, c’est l'âge pivot qui permet de réduire les déficits dans le temps, durablement», a déclaré mardi le président du Medef, Pierre Gattaz, cité par l’agence Reuters. «Il faut tout faire pour que l’on se rapproche de cet âge pivot, par incitation.»
Le Medef, qui évalue à au moins huit milliards d’euros le besoin de financement de l’Agirc (le régime des cadres) et de l’Arrco à l’horizon 2020, propose une forme de bonus-malus pour enrayer l'épuisement de leurs réserves.
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