Les députés adoptent la CSG réduite pour les retraités
Les députés français ont adopté jeudi un amendement socialiste qui prévoit une baisse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour quelque 550.000 retraités modestes.L’amendement, déposé dans le cadre de l’examen du projet de loi de Financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2017 et précédemment adopté en Commission des Affaires sociales, vise à permettre à 290.000 ménages retraités de bénéficier du taux nul de CSG, soit un gain moyen annuel de 552 euros.
Ce texte, qui a obtenu l’aval du gouvernement, va également permettre à 260.000 ménages de bénéficier du taux réduit de CSG, soit un gain moyen annuel de 461 euros.Cette disposition va entraîner un manque à gagner de 280 millions d’euros pour la Sécurité sociale qui pourrait, selon ses promoteurs, être compensé en partie par la modification du régime social et fiscal applicable aux attributions d’actions gratuites. Une mesure qui suscite une levée de boucliers dans les milieux financiers.
L’examen de ce PLFSS par les députés devrait s’achever vendredi, l’Assemblée devant se prononcer le mercredi 2 novembre par un vote solennel sur l’ensemble du projet de loi.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions