Le devoir de conseil passe par un bilan de prévoyance

Pour la deuxième année consécutive, L’Agefi Actifs dévoile les résultats de l’enquête exclusive réalisée pour le compte d’Alptis et de l’Unep par la société de conseil en marketing et communication Molitor Consult. Cet outil barométrique examine le potentiel de distribution des conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) concernant les offres de prévoyance et les perspectives associées.
La première partie de l’étude délivrée ce jour est consacrée à la clientèle des CGPI.
Les principaux enseignements.
- des doutes commencent à apparaître chez les clients notamment les chefs d’entreprise sur leur équipement en matière de prévoyance,
- les clients patrimoniaux dans leur immense majorité, et malgré un très léger mieux, n’ont pas accès à un diagnostic personnalisé en prévoyance: 8,2 % des clients indiquent avoir réalisé un bilan de prévoyance (7,6 % en 2013),
- les clients des CGPI sont équipés en prévoyance auprès d’autres acteurs de la Place – institutions de prévoyance, banques et sociétés d’assurances - qui sont autant de cheval de Troie pour développer sur leurs portefeuilles en protection sociale…et au-delà,
- clients et CGPI ont du mal à se rencontrer sur le terrain de la prévoyance, ne se sollicitant pas les uns les autres,
- les chefs d’entreprises expriment des attentes très fortes: 70 % souhaitent que leur CGPI se développe sur la partie prévoyance et 63 % veulent qu’il évoque avec eux les questions de protection patrimoniale,
- les salariés sont moins sensibles au traitement de la prévoyance par leur CGPI, s’estimant peut-être suffisamment couverts soit par leurs entreprises, leurs branches et plus généralement par le système Français de protection sociale,
- les clients des CGPI ont fortement conscience de l’importance du sujet de la dépendance et sont assez désemparés lorsqu’il s’agit d’évoquer les solutions de son financement.
Plus d'articles du même thème
-
Harmonie Mutuelle s’ouvre au marché de la gestion pour compte de tiers
En entrant en négociation exclusive en vue de l’acquisition de NoveoCare, la mutuelle santé prévoyance historique du groupe VyV cherche à se diversifier en s’ouvrant à de nouveaux marchés. -
Le choc démographique pousse les assureurs à revoir leurs modèles
En première ligne face au vieillissement de la population, les compagnies d’assurance devront revoir leurs modèles actuariels pour tenir compte de ces évolutions démographiques. Les porteurs de risques sont attendus au tournant au niveau de la couverture de la perte d'autonomie et de la dépendance. -
AG2R La Mondiale recrute Fabrice Heyriès comme directeur général
Le directeur général de la MGEN va succéder à Bruno Angles dans les prochaines semaines.
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions