Le bilan de la réforme de l’aide à la complémentaire santé

Dans un rapport récemment rendu public, la CMU a dressé un premier bilan de la réforme de l’Aide à la complémentaire santé (ACS). Mise en place depuis le 1er juillet 2015, la réforme a ouvert la voie à trois types de contrats compatibles avec l’ACS : le contrat A d’entrée de gamme, le contrat B intermédiaire, le contrat C de niveau supérieur. Désormais 80% des assurés bénéficiant de l’aide à la complémentaire santé bénéficient de l’un de ces régimes, les 20% restants utilisant d’anciens contrats.
Quelques conclusions principales sont tirées au vu de l’analyse des résultats. D’abord sur le maintien des effectifs des personnes protégées, «à un rythme satisfaisant en dépit du changement occasionné par la mise en œuvre effective de la réforme sur le terrain», précise l'étude. Depuis le 31 mai 2015, une hausse de 12,4% des effectifs a été constatée, soit une couverture totale de 1,1 million de personnes. Deuxième constatation : l'âge des personnes couvertes est en moyenne plus élevée que l'âge moyen de la population (44 ans contre 41 ans), avec une surreprésentation des 60 ans et plus.
Sur les prix, l’enquête explique qu’une baisse du prix moyen des contrats a été constatée, à 824 euros en moyenne (pour une moyenne de 1,57 personne couvertes), contre 916 euros en 2015. Malgré la baisse des prix le niveau des garanties est plus élevé, les assurés ayant choisi des contrats de type B ou C au moment de la réforme. «Ainsi, seuls 22,8 % des personnes ont opté pour le contrat A d’entrée de gamme ; ils étaient 43,1 % à choisir ce type de contrat avant réforme», est-il écrit dans l'étude.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions