L’assurance-vie caracole en tête des placements pour préparer sa retraite

«L’assurance-vie, le produit d'épargne le plus convoité.» C’est par ce titre que le Cercle de l’Epargne développe le chapitre concernant ce placement dans sonétude annuelle intitulée «Les Français leur épargne et leur retraite». Les détails de l'étude en trois points clés.
- L’assurance-vie caracole en tête des produits préférés
A la question «si vous pouviez placer 10.000 euros, où vous orienterez-vous ?», la moitié des épargnants français ont répondu qu’ils souhaitaient placer cet argent tombé du ciel dans une assurance-vie. Très loin derrière, l'épargne logement avec seulement 28% des sondés. Pour les détenteurs d’une assurance-vie, le chiffre monte même à 62%, preuve que le produit reste très attractif. Sur l’ensemble des Français en revanche (pas seulement les épargnants), le niveau d’amateurs d’assurance-vie baisse à 39%, devant l'épargne logement tout de même (27%) et l'épargne-retraite (15%). Par ailleurs, 65% des Français estiment «intéressant» de placer son épargne dans un contrat d’assurance-vie. Le taux monte à 74% pour ceux qui en possèdent déjà un.
Selon les Français, ce produit sert avant tout à «financer sa retraite» (à 49%), à préparer sa succession (41%) et à préparer un gros achat (10%). A noter qu’une grosse proportion des 50-64 ans l’utilisent pour préparer leurs vieux jours (61%).
Enfin, à la question «où est-il intéressant» de placer son épargne, une écrasante majorité de Français cite l’assurance-vie (53%), devant les actions (36%) qui font«un bond extraordinaire facilité par le contexte économique», précise Jérôme Jaffré, directeur du Centre d'études et de Connaissances sur l’opinion publique. Les Sicav (24%) et le Livret A (17%) arrivent ensuite.
- Le crowdfunding fait son apparition dans les produits d'épargne
Nouveauté cette année, la question du financement des retraités par les sociétés de crowdfunding. Sans surprise, le niveau d’adhésion à ce type de produit pour sa retraite n’est pas très répandu même si 53% des Français souhaitent son développement. Seulement 6% des Français s’estiment «absolument prêts» à investir sur ces plates-formes. Le public réceptif au financement participatif se trouve chez les jeunes et les patrimoines faibles ou moyens. En revanche «l'étude n’est pas allée jusqu'à chiffrer les objectifs de rendements de ces produits», explique Jérôme Jaffré.
- La souscription de produits sur internet se développe
Autre avancée dans ce bilan du Cercle de l’Epargne, la souscription en ligne. Elle concerne désormais 29% des épargnants, un chiffre qui augmente quand le patrimoine gonfle. Les conclusions de l’enquête précisent toutefois que la souscription en ligne n’est souvent le fruit que «de la commodité», les investisseurs justifiant leur recours au web par«la facilité de l’opération» à 40% et «aucun motif» à 24%.
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