L’actionnariat salarié s’est très bien porté l’an dernier

Les actionnaires salariés français ont été au rendez-vous de 2016. Selon la société Eres, les opérations d’actionnariat salarié collectives au sein des entreprises du SBF120 ont battu un record l’an dernier avec 32 opérations d’augmentations de capital ou de cessions d’actions à destination des salariés, contre 28 l’an dernier. Le précédent record de 30 opérations datait de l’année 2008, avant que la crise ne mène à une défiance accrue sur les marchés financiers.
A l'échelle européenne, la société affirme que désormais la moitié des Etats de l’Union appliquent des législations incitatives pour l’actionnariat salarié. La Pologne, la Suède et l’Irlande ont notamment réfléchi à des mesures dans ce sens. Eres met un bémol toutefois au cas français et à la récente décision du gouvernement de surtaxer la détention d’actions gratuites.
Malgré cela, la France fait figure de très bon élève dans les opérations d’actionnariat salarié. Selon des chiffres publiés en septembre dernier par Eres et basés sur des éléments de 2015,37% des salariés étaient actionnaires contre seulement 23% dans l’UE. Les salariés français détenaient 3,9% du capital de leur entreprise contre une moyenne européenne de 1,7%.
Selon les chiffres publiés récemment par la Fédération européenne de l’actionnariat salarié (prenant en compte 31 pays européens), la part détenue par les salariés était de 3,20% en 2016.
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