Epargne salariale: les dispositifs de la loi Macron encore très méconnus

La récente candidature d’Emmanuel Macron à la présidence de la République aura peut-être le mérite de remettre en avant certaines des dispositions de la loi qui porte son nom, plus particulièrement celles sur l'épargne salariale. Dans une enquête menée par le Club de l'épargne salariale, les impressions des dirigeants de PME ont été recueillies concernant les principales dispositions en matière d'épargne salariale prises dans le cadre de la loi votée en 2015.
Seulement quatre dirigeants de PME sur dix ont entendu parler des nouvelles mesures de la loi Macron dans les entreprises de moins de 50 salariés. Si l’on y ajoute ceux qui en ont entendu parler mais n’en connaissent pas réellement les contours, le niveau de connaissance chute à une PME sur dix. A la question de savoir si ces mesures sont positives, six dirigeants sur dix répondent par l’affirmative mais 20% ne se prononcent pas.
Conséquence logique, les notes accordées aux différentes mesures de la loi ne suscitent pas un engouement énorme. La réduction du forfait social pour les entreprises qui mettraient en place un plan d'épargne salariale ou qui investiraient dans des fonds investis en PME, la présentation d’un livret sur l'épargne salariale à chaque nouvel arrivant ou l’alignement des dates de paiement de la participation et de l’interessement sont cités comme des mesures positives par six employeurs sur dix en moyenne, un bon nombre d’entre eux ne «sachant pas» si ces mesures sont réellement positives.
De ce fait, les chefs d’entreprise poussent à une meilleure information concernant ces réformes. Un quart de ces sociétés préconisent davantage d’informations, notamment sur les arbitrages avantages/inconvénients ou sur l'évaluation des coûts induits par ces modifications dans le fonctionnement de l’entreprise. Un chiffre plus élevé pour les sociétés qui n’ont pas encore mis en place de système d'épargne salariale (28%). Des démarches de simplification administratives sont également citées par 11% des entreprises interrogées.
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