ANI : «Il reste beaucoup d’entreprises à équiper en 2016"

Il reste du chemin à faire sur la route de la complémentaire santé en entreprise. Selon la société Ciprés Assurances - qui a dévoilé un chiffre d’affaires en hausse de 18% à 55 millions d’euros -, 55 à 60% des entreprises ont été équipées en contrat de complémentaire santé collective à ce jour. La loi, entrée en vigueur le 1er janvier dernier, impose à l’ensemble des entreprises de proposer un contrat de complémentaire proposant un niveau de couverture minimum (panier de soins ANI). Ciprés précise que les entreprises devraient se mettre en conformité cette année et «jusqu’en 2017".
Date limite oblige, ces dernières semaines ont vu un pic d’activité pour la société. Elle a notamment enregistré un pic de «nouvelles affaires» par semaine entre fin 2015 et début 2016 (sur douze semaines au total) qui ont été multipliées par 3,6 concernant les TPE et les PME. A tel point que la société affirme avoir eu du mal à dimensionner cette organisation.
Concernant le niveau de couverture choisi par les entreprises, Ciprés affirme que ses courtiers ont conseillé les entreprises «un peu au-dessus du panier». La société se veut toutefois prudente sur le niveau de couverture global. «Il y a eu beaucoup d’offres, des écarts de prix importants. Certaines entreprises s’en réjouissent avec des prix très attractifs. Sur l’efficacité des contrats, les salariés jugeront lorsqu’ilsauront à faire à la couverture choisie par l’entreprise», explique Laurent Ouazana, le président de Ciprés.
La société compte justement profiter de l’année 2016 pour mettre l’accent sur les offres en sur-complémentaire. «La plupart des salariés vont tester les choix de leur entreprise et ils risquent rapidement d’avoir à explorer les sur-complémentaires», commente le président de Ciprés. Un marché qui pourrait être amené à se développer très rapidement en 2016 puisque le niveau de résiliation des contrats individuels est très bas pour le moment. «Les choses se font progressivement. Dans les petites structures, les employeurs ne pressent pas les salariés à résilier leurs contrats avant le terme», explique Laurent Ouazana.
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