Les investissements passions sont-ils bien protégés ?

Les placements passions dans l’art, le vin, les bijoux, les voitures de collection et autres actifs dits tangibles bénéficient d’un regain d’intérêt de la part de la clientèle privée. Plus que la recherche de la rentabilité, ces biens ont souvent plus de valeur que leurs détenteurs ne l’imaginent et peuvent représenter une part non négligeable des patrimoines avertit l’assureur spécialisé Hiscox.
Une part non négligeable du patrimoine de la clientèle aisée. Ces placements occupent une place qui est loin d’être neutre chez la clientèle aisée. Selon l’étude Capgemini – RBC Wealth Management World Weath report 2013 – les bijoux et les montrent représentent 32 % des investissements, les vins et antiquités 26 %, les voitures de collection 24 % et les œuvres d’art 18 %. Ces particuliers ne savent peut-être pas s’ils sont protégés en cas de vol de bijoux, de défaillance de la cave à vin ou de dommages causés à une œuvre d’art met en avant Hiscox. L’assureur qui travaille sur le segment de la clientèle haut de gamme interpelle aussi les conseillers en gestion de patrimoine.
S’assurer est un acte de gestion de patrimoine. Assurer ses objets d’art ne coute pas forcément plus cher que de réaliser un placement en assurance vie, met en avant la compagnie. Selon ses chiffres, le coût d’une assurance haut de gamme équivaut à 0,2 % du patrimoine à comparer avec 1 % de frais de gestion en moyenne sur les contrats d’assurance vie. Des chiffres à méditer, alors que le profil de sinistralité de la clientèle aisée, selon les estimations d’Hiscox, est plutôt mauvais dans la mesure où il enregistre 3 fois plus de vols et de dégâts des eaux que la moyenne.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
Le courtier en assurances Adélaïde confirme ses ambitions de croissance
Le groupe de courtage familial indépendant boucle une belle année 2024 et entend bien continuer sur cette lancée. Un nouveau directeur général pour Verlingue attendu fin avril viendra renforcer encore la dynamique de croissance de la filiale historique du groupe.
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions