Les agents commerciaux de l’immobilier veulent aussi être représentés
La Cnasim – Chambre Nationale Syndicale des Intermédiaires et Mandataires – représentant 38.000 agents commerciaux de l’immobilier, s’insurge sur la composition du Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilières (CNTGI) dont elle ne fait pas partie. Ce conseil a été mis en place dans le cadre de la loi Alur. La Cnasim veut représenter les agents commerciaux au sein de cet organe ainsi qu’une répartition égalitaire des voix de toutes les parties y siégeant.Pour ce faire, elle a déposé, le 26 septembre 2014, auprès du Conseil d’Etat, une requête en annulation du Conseil National de la Transaction et de la Gestion Immobilières (CNTGI).
En effet, bien qu’ayant posé sa candidature, la chambre n’a reçu aucun siège. «Outre le Président (1 siège), des Associations de consommateurs (5 sièges) et, exclusivement, des représentants des agents immobiliers (7 sièges : FNAIM 3, SNPI 2, UNIS 2) et pas un seul Représentant des agents commerciaux de l’immobilier» relève le communiqué de presse.
Parmi les missions du CNTGI, il doit proposer les personnes qui siègent dans la commission de contrôle mentionnée à l’article 13-5 (de la loi HOGUET, modifiée par la loi ALUR.«Le négociateur immobilier - Agent Commercial pourra, donc, être soumis, et sanctionné, sans avoir, pu être, au préalable, représenté» poursuit le communiqué.
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions