Patrimoine

Les family offices plébiscitent l’obligataire

Selon le dernier rapport d’UBS, l’obligataire a connu un pic historique dans l’allocation stratégique des family offices à 16% contre 12% en 2022. Cependant, les actions restent toujours la classe d’actifs la plus représentée.
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En 2023, les actions ont conservé leur place de première classe d'actifs chez les investisseurs familiaux.  - 

Les family offices naviguent à vue dans ce monde d’incertitudes notamment macroéconomique et géopolitique. C’est ce qui ressort du dernier rapport d’UBS sur les family offices. Pour rappel, la banque suisse a interrogé 320 single family offices à travers le monde avec un encours moyen de 2,6 milliards de dollars. Par rapport à 2022, l’allocation d’actifs de ces acteurs n’a pas tellement évolué. Les instruments financiers qui progressent sont l’obligataire et surtout sur les marchés développés avec une hausse de 4% entre 2022 et 2023, s'établissant à 16% de l’allocation. L’an dernier, les actions ont conservé leur place de première classe d’actifs chez les investisseurs familiaux. Plus d’un quart de leur exposition est concerné.

L’intelligence artificielle, le thème numéro un

En intégrant le cash, les classes d’actifs traditionnels représentent 58% de l’allocation d’actifs. Le solde constitué des classes d’actifs alternatifs, est emmené par le private equity. Ce dernier, s'élevant à 22% de l’exposition contre 19% en 2022, est divisé pour moitié entre des investissements directs et des tickets dans des fonds ou dans des fonds de fonds. L’immobilier est la partie qui a le plus souffert dans un contexte marqué par une importante chute des prix dans l’immobilier commercial. La baisse s'élève à 3% sur un an.
Parmi les thèmes d’investissement favorisés par les family offices, figurent, selon l'étude, l’intelligence artificielle pour 78% d’entre eux, la santé connectée pour 70% d’entre eux et la robotique et l’automatisation pour 67% d’entre eux.

Des coûts de structure stables

L’environnement actuel préoccupe les familles avec pour sujet principal tant sur les deux prochains mois que sur les cinq prochaines années, le risque d’un conflit géopolitique majeur. Suivent l’inflation forte et la correction des marchés immobiliers à court terme. À plus long terme, la crise de la dette et les effets du changement climatique ressortent. La plupart (66%) des family offices interrogés emploient plus de 10 personnes. L'étude précise que ce nombre est à peine suffisant pour couvrir les tâches principales comme la gestion des investissements et la réalisation de l’administration d’appui. Enfin, UBS indique, dans son rapport, que les coûts de structure sont restés stables entre 2022 et 2023 à une moyenne de 39,8 points de base sur les actifs sous gestion. Plus de 37% du total provient des coûts du personnel.

A lire aussi: L'inévitable mue des family offices

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